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Invincible : Rencontre avec Miyavi

Non content d’avoir posé des questions à Jack O’Connell pour le nouveau film d’Angelina Jolie, nous avons également rencontré l’artiste japonais Miyavi.

Né en 1981 à Osaka, Miyavi est d’abord un guitariste et chanteur de J-rock. Véritable star dans son pays et auprès des amateurs de culture nippone, il incarne un officier de l’armée japonais dans Invincible, rôle totalement à contre-emploi.

Il a évoqué pour nous sa rencontre avec Angelina Jolie et sa première expérience dans un long-métrage hollywoodien.

Comment êtes-vous arrivé sur ce projet et comment Angelina Jolie vous a convaincu de venir sur le film ?
Comme vous le savez je n’ai aucune expérience en tant qu’acteur, je n’étais pas sûr d’être capable de faire ce rôle, parce que l’histoire est très controversée. Je ne voulais pas représenter un aspect négatif du Japon. Mais une directrice de casting japonaise est venue me voir à Tokyo. Elle ne m’a rien dit sur ce film et qui le réalisait. Elle m’a juste demandé le genre de musique que je faisais, les films que je regardais et mon acteur préféré. J’ai répondu « Angelina Jolie ». Mais elle ne m’a rien dit sur le film. Puis quelques semaines après, j’ai rencontré Angelina à Tokyo. Après l’avoir vu, je me suis senti confiant et que c’était un film qui pouvait être un pont entre les Etats-Unis et le Japon qui sont des pays qui ont des problèmes similaires dans les conflits. C’est finalement un problème global qui peut avoir lieu ailleurs qu’au Japon. Le message est vraiment le pardon.

Comment vous êtes-vous préparé pour le rôle ?
J’ai commencé à étudier l’anglais il y a 8 ans, je ne me suis jamais imaginé être dans un film à Hollywood. C’est ma première fois à Paris en tant qu’acteur. Alors j’ai vraiment préparé les dialogues en anglais pour y mettre l’émotion suffisante. Et puis pour jouer ce personnage, Angelina et moi avons passé énormément de temps à discuter, pour essayer de ne pas le montrer comme un méchant typique. Nous voulions lui mettre de l’humanité et plusieurs couches. Puis nous avons essayé de trouver des articles sur sa personnalité. Nous avons fini par trouver un article que « The Bird » a lui-même écrit où il explique à quel point il voulait voir sa mère alors, qu’il se cachait dans les montagnes. Dans cet article, nous avons pu voir son humanité et et sa peur. J’ai vraiment essayé de montrer ça et le fait que ce soit un vrai sadique.
Sur le tournage, j’ai essayé d’imaginer des extrêmes conditions pour me mettre dans le personnage.

Avez-vous pu voir Louis Zamperini avant le film ?
Je l’ai vu après le tournage. Il n’a pas pu rencontrer « The Bird » après la Guerre. Et moi, comme j’ai joué ce personnage, je me suis senti très responsable. J’ai amené ma famille, et il nous a accueilli. Il faisait des blagues, jouait avec mes enfants. Il était vraiment charmant et généreux. Il avait 97 ans quand je l’ai rencontré et il était tellement vivant et fort.

Est-ce que la musique vous a donné un avantage pour préparer ce rôle ?
Je pense que oui. Je ne savais pas comment jouer. Donc j’ai essayé de ne pas jouer. Mais mon expérience de musicien m’a vraiment aidé, de faire une performance devant des caméras, des centaines d’acteurs, je devais intimider tout le monde. Je tenais un bâton au lieu de ma guitare.

Vous voudriez retenter l’expérience d’acteur ?
Oui, s’il y a une opportunité j’adorerais. Mais j’essayais maintenant de me concentrer sur ma musique. J’ai appris énormément de choses avec cette expérience, comment délivrer un message à un public. J’ai adoré jouer ce personnage si intrigant.

Quelle était l’atmosphère sur le tournage ?
Intense. Mais on avait Angelina Jolie, qui est une vraie artiste. Puis j’ai pu voir tous ces professionnels comme Roger Deakins, le directeur de la photographie, qui a travaillé sur Les Evadés, qui a été plusieurs fois oscarisés. Tout le monde était si dédié à son travail, travaillait énormément. Et tout ça grâce à la passion d’Angelina Jolie.

Merci aux différents intervenants de la table ronde, à Universal France et à Florence Debardat en particulier.

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