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Deauville : Youth in Revolt (Be Bad) / Wonderful World
Comme je l’expliquais dans le journal de mon excursion sur la côte normande, j’ai pu voir deux films lors du Festival du Film de Deauville : Youth in Revolt avec Michael Cera et Wonderful World avec Matthew Broderick.
Voici deux courtes critiques et tout ce qu’il faut savoir sur ces deux films…
Critique initalement publiée le 14 septembre 2009.
Le film sort le 01 septembre 2010 sous le titre « Be Bad »
Youth in Revolt – Be Bad (pas de date de sortie annoncée)
Réalisé par Miguel Arteta, avec Michael Cera, Ray Liotta, Steve Buscemi…
Les aventures sentimentalo-rocambolesques de Nick Twisp, un adolescent amoureux lancé sur les traces de la fille de ses rêves…
Youth in Revolt, au départ, fait penser à un Juno au masculin. Bon signe pour commencer un film. Mais au fur et à mesure que l’histoire avance, on bascule dans la comédie loufoque, avec son lot de personnages barjos et de discussions autour du sexe. Peu importe après tout, c’est vraiment drôle.
Coté acteurs, Michael Cera est un acteur avec du potentiel. A un moment du film, il se crée un double négatif (disons ça comme ça pour ne pas trop spoiler). Pantalon blanc, chemise bleue ouverte, petite moustache, clope au bec. Rien à voir avec le gentil puceau du début de l’histoire. L’acteur en profite pour se lâcher un peu, montrant qu’il peut jouer autre chose que l’éternel adolescent no-life. Portia Doubleday, qui n’avait fait jusque là, qu’une apparition dans Legend of the Mummy se débrouille. J’espère la revoir
L’avantage de Youth in Revolt par rapport à d’autres comédies traitant de la découverte de la sexualité chez les jeunes (on pense un peu à American Pie), c’est que le film ne vire jamais dans le grotesque ni dans le trash. Et n’en est pas moins drôle pour autant.
Pour moi, le défaut majeur du film vient de la réalisation. Miguel Aterta s’essaye à de petites choses comme raconter certains passages en stop-motion, et une scène contient un peu d’animation. C’est très bien, ça rend vraiment bien à l’écran mais le concept aurait mérité d’être poussé un peu plus, d’offrir au spectateur une mise en scène encore plus fantaisiste. C’est dommage de pas avoir essayé d’avantage.
Si le film n’a eu aucun prix au Festival, il a eu le mérite de faire rire le jury. Et tout le public. Après tout, c’est sûrement l’essentiel.
Wonderful World (pas de date de sortie annoncée)
De Joshua Goldin, avec Matthew Broderick, Ally Walker, Sanaa Lathan
Difficile de vous parler d’un film dont on n’a que peu de choses à se mettre sous les dents. La bande annonce circule peu et aucune promo n’est faite nulle part pour ce petit film indépendant, première réalisation d’un des scénaristes de Darkman.
On y retrouve pourtant un Matthew Broderick complètement à contre-emploi, qui incarne un dépressif dont on va suivre une tranche de vie. Il viendra en aide à son colocataire et ami africain et fera, suite à un accident, la connaissance de la soeur de l’ami avec laquelle il tentera d’avoir une histoire.
Si le film commence mollement, on finit assez rapidement par s’attacher à ces personnages, de par la performance de Broderick et celle de Sanaa Lathan (vue dans Alien vs Predator). Un petit film sans prétention, qui se laisse regarder sans nous bouleverser pour autant… Un peu dommage.
Le film se termine sur une phrase du personnage de Broderick : « I guess I’m back ». On espère quand même que ça concerne un peu sa carrière.
1 commentaire
par kdace
Joli casting en tout cas et ça a l’air intéressant