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Critique : Balle Perdue

C’est la grosse sortie de la semaine en attendant la réouverture des salles le 22 juin prochain : Balle Perdue, avec Alban Lenoir, trace sa route sur Netflix.

LA CRITIQUE

Il en a fait du chemin, Alban Lenoir, depuis un petit rôle dans la série Kaamelott d’Alexandre Astier. On se souvient entre autres de lui dans l’excellent Antigang de Benjamin Rocher sorti en 2015, un actionner français bien solide. Comme Balle Perdue, justement. Le premier film de Guillaume Pierret est sur Netflix depuis ce vendredi 19 juin.

La « balle perdue » du titre, c’est celle d’un flingue qui va permettre au personnage d’Alban Lenoir de prouver son innocence. Mécano de génie recruté par la police pour bricoler des bagnoles capables d’arrêter des « go fast », il se fait piéger. Il doit donc se frayer un chemin au milieu de bandits de grand chemin et de flics bien ripoux s’il veut s’en sortir vivant.

On n’en dira pas plus pour ne pas trop spoiler une scène clef du film, tournant dans l’histoire qui a fait bondir l’auteur de cet article sur son siège. Ce qui surprend par ailleurs, c’est que Netflix a cherché à vendre via la bande-annonce une sorte de Fast and Furious à la française. Ce n’est en réalité pas du tout le cas. Si le film se déroule bien dans l’univers des voitures, qu’on voit bien des mécaniciens monter des mécanismes incompréhensibles pour aller plus vite, on est d’avantage devant un A Bout Portant (le super film de Fred Cavayé). L’histoire est assez simple, même un peu déjà vue, mais les scènes d’action s’enchainent sans temps mort. Après une intro efficace qui avance rapidement dans le temps pour caler ses personnages (dont Ramzy, fidèle à lui-même), Balle Perdue devient un enchainement de poursuites et de bastons.

Et quand on y pense, c’est assez rare du coté des productions françaises. S’il y a bien eu les productions Besson, souvent à la ramasse, le film d’action français est majoritairement composés de polars, où tout repose sur les personnages. Les réalisations récentes qui vont vite, pour montrer avec brio des scènes de castagnes, se comptent sur les doigts d’une main. Peut-même faut-il remonter jusqu’à Antigang, justement, pour retrouver ce genre des fougues. Des longs métrages comme Bluebird ou la Terre et le Sang, quelles que soient leurs qualités, ne sont finalement pas si généreux.

Saluons donc le travail de mise en scène de Guillaume Pierret, jeune réalisateur dont c’est le premier long. Avec l’aide de Sophie Fourdrinoy au montage, il livre un actionner nerveux, à la mise en scène solide. De son coté, Alban Lenoir, crédité comme « conseiller artistique » se donne à 200%, faisant toutes les cascades lui-même. Il rejoint un joli casting de comédiens bien dirigés.

Le 22 juin prochain, vous aurez sans doute envie de vous plonger dans une salle obscure. Mais d’ici-là, vous pouvez vous prendre un shot d’adrénaline depuis votre canapé. En attendant de voir comment Guillaume Pierret passera la seconde.

Balle Perdue, de Guillaume Pierret – Disponible sur Netflix

 

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