Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Critique : Togo

C’est un évènement. Reporté mais un évènement quand même : Disney+ arrive en France ce 7 avril avec beaucoup de contenu dont la première série Star Wars live, The Mandalorian. Et un film original : Togo, avec Willem Dafoe.

 

LA CRITIQUE

Vous connaissez peut-être une partie de l’histoire de Togo grâce à un autre chien de traineau, Balto. Oui, celui qui a donné son nom au film d’animation produit par Amblin Animation et sorti en 1995.
En 1925, une course au sérum a lieu à travers l’Alaska : un médicament pour lutter contre une épidémie de diphtérie est envoyé par train puis par différents traineaux pour sauver la population du village de Nome. Balto est le dernier chien du relais et celui qui est devenu célèbre, au point d’avoir une statue à son effigie dans Central Park. Ce que l’histoire a oublié pendant un temps, c’est que le traineau ayant parcouru le plus de kilomètres et donc bravé le plus de danger était tiré par un certain Togo.

Le film plante donc le contexte pour ensuite introduire le « musher » qui va conduire le traineau incarné par Willem Dafoe. Avec son meilleur chien en tête et alors qu’une tempête se prépare, il s’apprête à braver tous les dangers pour ramener le serum, y compris traverser un lac gelé. Y arrivera-t-il ?

L’histoire étant basé sur un fait réel, on a peu de doutes quand à son issue mais deux questions se posent surtout si vous ne connaissez pas plus que cela les personnages. Le personnage de Dafoe va-t-il survivre à son parcours ? Et son chien ? Le film d’Ericson Core va jouer avec ce suspense jusqu’à la toute fin.


Le long métrage commence abruptement et on a bien du mal à se demander si on va avoir de l’affection pour le chien et son maitre. La réponse à cette question-là se trouve dans la construction du récit : on va vite basculer dans des flashbacks nous montrant comment un jeune chiot un peu fou a été récupéré. Et à travers de belles images ensoleillées de l’Alaska, on va découvrir la relation qui se construit entre les deux héros.

Les décors sont la force du film. Là où L’Appel de la Forêt privilégiait le tout numérique, Togo est tourné dans des décors réels avec de véritables animaux (à l’exception de la scène du lac gelée, manifestement toute numérique). Et rien ne remplacera jamais une vraie forêt, un vrai lever de soleil ou la vraie trogne mignonne d’un jeune chien. Les deux films ont en commun l’aventure et des qualités « old school » qui rappellent les vieux Disney d’antan mais Togo a pour lui d’avantage de qualités esthétiques. On peut aussi citer Dafoe, à fond dans son rôle.

Malgré un épilogue beaucoup trop long, Togo est un divertissement de qualité qui fait plaisir à voir au lancement d’une plate-forme. Sans être non plus le long métrage du siècle, c’est un film familial honorable qui est victime d’un paradoxe : on aurait aimé le voir sur le plus grand écran possible.

Togo, d’Ericson Core – disponible sur Disney+

Voir les commentairesFermer

Laisser un commentaire