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Yakari, Calamity : l’animation en route vers l’Ouest

Ils ont en commun d’être des films d’animations, d’être présenté à Annecy en compétition pour l’un et sous forme de preview pour l’autre. Ce sont tous les deux des productions françaises qui se déroule dans le fameux Grand Ouest américain. Yakari et Calamity donnent des envies de chevauchées à travers les plaines sauvages de l’Amérique.

Vous connaissez le premier à travers ses albums et deux séries d’animation. Yakari est un jeune indien créé en 1969 par Job (au scénario) et Derib (au dessin), deux auteurs suisses. A travers 40 BDs (avec désormais Joris Chamblain au scénario), le jeune public a découvert les aventures mignonnes de ce garçon issu d’une tribu indienne qui est capable de parler aux animaux. Bien loin des réalités historiques, Yakari est un héros au grand coeur qui aide son prochain dès qu’il peut, avec l’aide de son cheval Petit Tonnerre, du Grand Aigle ou de ses copains les Castors.

En 2005, le réalisateur Xavier Giacometti transpose les albums en version animée – après une première série remontant aux années 80 et qui a grandement participé à la popularité du personnage. Quinze ans et 156 épisodes plus tard, il reste fidèle à son héros et lui offre le grand écran (en salles le 12 août).

Yakari le film adaptera librement le premier album dans lequel le jeune héros rencontre son fidèle destrier. Pour l’occasion mais aussi pour respecter le dessin de Derib, Yakari passe à la 3D en cell shading. Les personnages sont donc réalisés en volume mais des textures y sont appliquées pour donner une impression de 2D. Le résultat est d’abord déroutant mais se révèle en réalité efficace. Les quelques extraits qu’on a pu voir étaient techniquement convaincants. Et si Yakari s’adresse aux plus jeunes, quelques très jolies scènes (dont la rencontre avec Grand Aigle) vont sans aucun doute raviver la flamme nostalgique.

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Face à Yakari, Martha Jane Cannary dite Calamity Jane. Véritable personnage historique, elle a notamment été éclaireuse pour le Général Custer. Connue pour avoir été une des rares femmes de l’Ouest Américain a faire des « métiers d’hommes » (et à porter des pantalons), elle a participé à sa propre légende aux cours de spectacle. Difficile donc d’établir une biographie factuelle, risque que n’a pas pris le réalisateur Rémi Chayé. Visant lui aussi un jeune public, il s’est intéressé à la jeunesse du personnage. Alors qu’elle n’avait que treize ans, elle a pris avec ses parents et une caravane de chariots la route de l’Oregon, périple qui traverse les montagnes rocheuse pour terminer sur la cote du Pacifique.

Cette histoire n’étant pas documentée, elle a servi au réalisateur du très beau Tout en Haut du Monde pour composer une fable autour de cette jeune femme en pleine affirmation de sa personnalité. Comme vous pouvez le voir dans la bande-annonce ci dessous les images sont très belles. Le design des personnages est aussi simple que les couleurs sont superbes. Et même si l’histoire se déroule il y a bien longtemps, le sujet est on ne peut plus contemporain.

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Le film sortira le 14 octobre. On en reparle très prochainement en vidéo avec le réalisateur Rémi Chayé.

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