Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Critique : Winnie l’Ourson

Après Winnie l’Ourson et l’Efélant sorti en 2005, l’ours au tshirt rouge préféré des enfants revient sur grand écran. Entre temps, il était passé par la case « animation 3D » mais pour ce nouveau long-métrage, Disney a préféré revenir à l’animation classique en confiant sa mascotte à son célèbre studio d’animation.

Voici donc ma critique du film, définitivement destiné aux plus jeunes mais qui ne laisseront pas les parents indifférents. N’oubliez pas que vous pouvez retrouver également ma rencontre avec Andreas Deja, responsable de l’animation de Tigrou sur le film ainsi que (prochainement) quelques avis d’enfants à la sortie de l’avant-première.

 

 

Winnie l’Ourson – Sortie le 13 avril 2011
Réalisé par Stephen J. Anderson, Don Hall
Avec les voix originales de Jim Cummings, Tom Kenny, Bud Luckey
Un nouveau jour se lève dans la Forêt des rêves bleus. Comme à l’habitude, Winnie l’ourson se réveille avec une faim de loup et s’aperçoit qu’il n’a plus de miel. Il part en chercher, mais cela va s’avérer plus compliqué que prévu. Il commence par être interrompu en cours de route par un concours pour trouver une nouvelle queue à Bourriquet. Poursuivant son chemin, Winnie trouve ensuite un mot de Jean-Christophe où il est écrit : « Je suis sorti. Des choses à faire. Je reviens bientôt ». Mais Maître Hibou interprète mal le message et raconte à tous que le jeune garçon a été enlevé par une créature mystérieuse. Winnie et ses amis se lancent alors dans une folle équipée pour le sortir des griffes d’un ravisseur imaginaire. Pour le petit ours qui ne rêvait que d’un peu de miel, cette journée va se révéler pleine de surprises.

 

Winnie l’Ourson est bien connu de tous. Mais savez-vous qu’il a été créé par Alan Alexander Milne pour le texte et Ernest Howard Shepard pour les illustrations en 1926 ?
Le personnage a connu de nombreuses adaptations mais si vous avez une trentaine d’années au moins, vous vous rappelez sans doute de celle présentée par Jean Rochefort puis par Vincent Perrot. Dans une chambre décorée de jouets d’enfant, ils jouaient les narrateurs et ouvraient le livre d’histoire de Winnie. La série était alors réalisée avec des marionnettes et les prises de vues réelles avec Rochefort étaient une exclu française, le public américain ayant droit à des scènes identiques avec Laurie Main.
A la fin des années 80, Disney lancera une série animée avec les personnages de la Forêt des Rêves Bleues -série qui durera 4 saisons- qui sera suivie en 2007 par une série en images 3D contenant de nouveaux personnages et s’éloignant de l’original.

Parallèlement à cela, 3 long métrages sont sortis en salles : Les Aventures de Tigrou, Les Aventures de Porcinet puis Winnie l’Ourson et l’Efélant. Mais, back to basics, Winnie l’Ourson a désormais droit à un long métrage cette fois signé par le fameux Disney Animation Studio dont c’est le 52e long métrage.

Revenir aux racines est d’ailleurs l’un des maitre-mots de ce nouveau long-métrage. L’introduction, comme à la bonne vieille époque de Jean Rochefort, est filmée et vous plonge à nouveau dans la chambre d’un petit garçon, une pièce remplie de vieux jouets en bois dans lequel trône le fameux livre qui s’ouvre sur la Forêt des Rêves Bleus. Ces premières images sont probablement plus là pour les parents qui accompagnent leurs enfants, ça renvoie facilement à la tête toute notre enfance.

Le fameux livre sera d’ailleurs longuement utilisé. Il y a bien entendu un narrateur comme à la bonne époque pour raconter son histoire mais Disney a décidé d’utiliser le livre comme un objet faisant partie de l’histoire. On va voir les protagonistes se déplacer dans les chapitres, sauter d’illustration en illustration et même utiliser les lettres du texte en lui-même, une idée déjà utilisée dans le long métrage de 1977 mais sans doute amplifiée ici. Une bonne idée de narration qui vient compléter une animation sobre et particulièrement soignée, avec de jolis décors peints manifestement à la main et sans la moindre tentative de faire dans l’esbroufe visuelle.

Évidemment, Winnie l’Ourson est un long métrage pour les plus petits. L’histoire est donc simple, ponctuées de chansons et quelques passages pourront faire un peu soupirer les adultes, mais puisqu’ils ne sont pas la cible visée, tant pis pour eux !
L’histoire est simple mais aussi parfois touchante et très drôle. Certains passages, notamment une scène où tous les personnages se retrouvent coincés dans un trou, sont absolument hilarants.

Pour ma part, je regretterai seulement la version française. Je ne sais pas si les doubleurs ont changé ou si Roger Carel et Patrick Préjean (qui fait la voix de Tigrou habituellement) ont pris un sacré coup de vieux mais je les ai trouvé différentes, pas exceptionnelles et beaucoup moins savoureuses que dans mon souvenir, à l’exception de Bourriquet dont la voix est toujours parfaite et les lignes de dialogues toujours aussi drôles.
Et qui plus est, les chansons de la version originale -notamment le fameux générique- sont interprétées par She&Him. Si vous allez donc voir le film sans enfants, il est donc sans doute préférable de choisir la VO, ne fusse que pour profiter de la voix douce de Zooey Deschanel, qui va si bien avec l’univers de la forêt des Rêves Bleus.

Vous l’avez compris : Winnie l’Ourson cuvée 2011 est une franche réussite, ne ratant pas sa cible puisque clairement destiné aux tous petits. Il donnerait envie de se baigner dans un pot de miel !

Voir les commentairesFermer

2 Comments

  • par Evan Lupin
    Posté vendredi 1 avril 2011 20 h 16 min 0Likes

    J’irais avec une grand plaisir. Winnie à bercé mon enfance et reste un de mes personnage disney préféré.

  • par JoffreyD
    Posté lundi 18 avril 2011 2 h 06 min 0Likes

    Visuellement magnifique comme à chaque fois.
    La dernière image déchire les yeux.

Laisser un commentaire