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Critique : Mon Beau-Père et Nous

Troisième volet de la trilogie initiée par Mon Beau-Père et Moi, le nouveau film mettant en scène Robert de Niro et Ben Stiller est sorti le 3 mai dernier en DVD, Blu-ray et coffret Trilogie sur les deux supports.

Paramount nous a proposé de jeter un oeil à ce troisième volet regroupant tous les acteurs des premiers films dont Dustin Hoffman, Barbara Streisand et Owen Wilson et ajoutant au lot la toujours très jolie Jessica Alba.

Reste maintenant à savoir si le film vaut le coup d’oeil.

Mon Beau-Père et Nous – Sortie en salles le 22 décembre 2010 et en DVD/Blu-ray le 3 mai 2011
Réalisé par Paul Weitz
Avec Robert De Niro, Ben Stiller, Owen Wilson
Il aura fallu 10 ans, deux enfants avec sa femme Pam et d’innombrables obstacles pour que Greg soit enfin accepté par son beau-père. Les doutes de Jack réapparaissent lorsque Greg, à court d’argent, travaille au noir pour un laboratoire… Quand l’ensemble du clan Furniker, y compris Kevin, l’ex de Pam, se retrouve pour l’anniversaire des jumeaux, Greg doit prouver à Jack qu’il est un vrai chef de famille. Mais après tous les malentendus, l’espionnage et les missions secrètes, Greg va-t-il réussir l’examen final de Jack et lui succéder à la tête du clan…ou le cercle de confiance sera t-il brisé pour toujours ?

 

En guise de préambule, il est important de préciser que je n’ai pas vu les deux premiers volets de la série « Mon Beau-Père… » initiée par Jay Roach (Austin Powers) et reprise par Paul Weitz (American Pie). Je sais juste que le premier épisode était une histoire de famille opposant un futur marié et son fameux beau-père ancien militaire et que le deuxième épisode en rajoutait une couche avec des parents baba-cool, sans doute encore plus à l’opposé du fameux beau-père.

C’est donc absolument vierge de tout à-priori que j’ai découvert Little Fockers. Et commençons donc par ce fameux titre et son visuel, mettant en avant les enfants comme nouvelle pierre à l’édifice. C’est évidemment un argument marketing destiné à vendre un film vide, désespérément vide.

Mon Beau-Père est nous n’a pas d’histoire. Aucun scénario. Pas de but. Larry Stuckey, qui a écrit l’histoire, ne sait pas quoi raconter. Alors il tente, lançant quelques pistes qui échouent toutes lamentablement. Chaque fois qu’on se dit qu’il va se passer quelque chose, ça n’aboutit pas. Quand le personnage de De Niro pense que son gendre trompe sa femme et se met à le suivre, ça ne mène à rien. Pas plus que quand il cherche à faire de Ben Stiller son successeur au sein de la famille (sur, bien évidemment, la musique du Parrain).
Quand à la fameuse opposition entre de Niro et le reste du monde, elle est devenue complétement inexistante. Sans avoir vu les premiers épisodes, je n’ai aucun mal à imaginer que le personnage s’est carrément adouci.

On pourrait donc se raccrocher à l’humour. Après tout, même sans histoire et vu le niveau, quelques gags bien sentis pourraient divertir le spectateur assoupi. Il n’en est rien non plus. D’ailleurs, il n’y pas vraiment d’humour. Certes, les personnages campés par Owen Wilson et Dustin Hoffman sont sympathiques mais ils n’ont que peu de présence à l’écran et ne suffisent pas. Le film n’est ponctué de quelques gags, étrangement tous basés sur des jets (jet de vomi, de sang).

Reste les acteurs… Ou pas. La plupart sont là pour payer des factures ou parce que contractuellement engagés à faire un 3e volet. On retrouve de Niro face à Harvey Keitel – les deux acteurs ayant tourné plusieurs fois ensemble notamment dans des chefs d’oeuvres comme Taxi Driver ou Copland mais le mini face à face, en plus d’être mal écrit, est également mal interprété. Il n’y a guère, encore une fois, que Wilson ou Hoffman.

On se demande souvent quel est l’intérêt de prolonger une franchise si ce n’est pour l’argent. La question ici est plus que posée. Et le film vain.

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