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Critique : Les Mitchell contre les Machines

Initialement prévu en salles par Sony sous le titre Déconnectés, The Mitchell vs The Machines a finalement été acquis par Netflix pour une diffusion à partir du 30 avril sur la plate-forme.

LA CRITIQUE

Écrit et réalisé par Michael Rianda et Jeff Rowe, deux anciens passés par la série animée Gravity Falls, les Mitchell contre les Machines est une production Phil Lord et Chris Miller, les auteurs géniaux déjà derrière Tempête de Boulettes Géantes ou Spider-Man Into The Spider-Verse. L’association de ses quatre noms est ce qu’on pouvait attendre d’eux. Un alignement d’étoiles. Et une énorme tranche de rigolade.

Après une scène d’intro en flash forward, on va donc suivre les Mitchell, une famille très américaine et surtout pas mal débile, entre la fille qui fait des vidéos Youtube en déguisant son chien, le jeune fils nerd passionné de dinosaures et deux parents naturellement déconnectés de la réalité. Elle doit quitter le foyer familial pour rejoindre l’université et la famille décide de l’accompagner en mode road trip. Ce qui aurait pu être une comédie familiale mignonne va vriller : des robots envoyés par une intelligence artificielle se mettent à enlever les humains. Nos cassos deviennent donc le dernier espoir de l’humanité.

De base, les personnages sont fantastiquement écrits. On se serait presque contenté d’un road trip mignon à la Pixar si c’était pour les voir se chamailler et profiter du chien maxi-débile faire n’importe quoi. Mais ce n’est jamais ce que propose une prod’ Lord/Miller. Commençant gentiment comme le ferait la concurrence, le film va péter un câble avec son invasion de robots et mettre nos héros dans des situations de plus en plus folle. Heureusement qu’une pause survient au bout d’une heure de récit (et alors qu’on pensait le film terminé !) pour respirer un peu tant le film est un tourbillon. Il enchaine mille idées hilarantes à la minute, à un rythme de dingue façon La Grande Aventure Lego.

Visuellement, les équipes de Sony Animation ont fait un boulot remarquable. Le résultat est dans la lignée de Spider-Verse, avec une 3D qui tend vers l’animation traditionnelle plutôt que le photo-réalisme. Les décors sont peints et certains plans cherchent à ressembler aux dessins préparatoires. Les réalisateurs ont beaucoup incrusté de choses 2D, non seulement les émotions de l’héroïne mais aussi des petits détails pour donner au film un rendu décalé par rapport à la plupart des productions habituelles. Et ils se sont lâchés pour quelques gags très visuels. Et la réalisation s’aligne sur le rythme, avec des scènes très sages au départ puis des séquences vachement plus dynamiques quand les robots débarquent. Le final dans un univers coloré inspiré par Tron mais en fluo est techniquement de très belle tenue.

Glissant un joli message sur la famille, un soupçon d’inclusivité (restez pendant le générique) et évoquant l’ultra-connexion, Internet et les réseaux sociaux sans jamais être ringard, Les Mitchell contre les Machines non seulement une grande réussite mais le film dont vous avez besoin en ces temps moroses.

Les Mitchell contre les Machines, de Michael Rianda et Jeff Rowe – Disponible sur Netflix à partir du 30 avril

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