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Critique : Le Dragon de Mon Père

Le Prince Dragon. Dragon Blood. House of the Dragons. Les créatures mythologiques n’ont jamais eu autant le vent en poupe. My Father’s Dragon, dernier né des studios Cartoon Saloon (Le Chant de la Mer, Wolfwalkers) réalisé par Nora Twomey (Parvana) n’est pas en reste. Si ce n’est que le dragon du titre est loin d’être aussi impressionnant et dangereux que ses concurrents du moment.

Adapté du bouquin éponyme de Ruth Chrisman Gannett, le film raconte l’histoire d’Elmer (le père de la narratrice, donc), une jeune garçon qui quitte la campagne avec sa mère pour aller s’installer en ville et ouvrir une épicerie. Alors que la maman connait des difficultés, et aidé par un chat, le jeune Elmer va partir en quête d’un dragon : s’il le capture, il pourra faire fortune et ouvrir le magasin. Mais sur l’ile magique où il va arriver, les choses ne sont pas si simples…

Nora Twomey l’avait déjà montré avec Parvana et son incroyable final : elle est une formidable conteuse d’histoires. My Father’s Dragon démarre donc très fort, avec une première partie aussi rythmée qu’émouvante. On s’attache vite aux personnages et à Elmer en particulier, grâce à des personnages secondaires bien pensés mais aussi grâce à des choix visuels. L’opposition entre le gris de la ville, avec ses décors à la Will Eisner, et les couleurs du héros nous donne envie de le suivre, vite, dans son aventure.

Sans se poser de questions, Elmer va donc chevaucher une baleine, traverser une mer et rejoindre une île magique qui s’enfonce dans l’océan, le tout pour espérer trouver un dragon. La surprise sera de taille quand il découvrira que le dragon est une créature qui lui ressemble, un jeune dragonneau un peu gauche incarné avec brio par Gaten Matarazzo, le Dustin de Stranger Things. Sur place, le parcours est plus classique : un endroit mystérieux, des créatures colorées et des sidekicks rigolos. On serait presque chez Disney mais ce léger ventre mou venait vite à être remplacé par un final riche en rebondissements, aidé par une sublime animation aux décors chatoyants.

Adaptation d’un bouquin pour les enfants oblige, Le Dragon de Mon Père est peut-être la production Cartoon Saloon visant un public plus jeune que d’habitude. Tout y est mignon, coloré et même les méchants singes ne sont pas vraiment méchants. On est loin des horrreurs de l’Afghanistan ou de Cromwell voulant s’en prendre aux Irlandais. Ca n’empêche pas le résultat d’être joyeux, il plaira à coup sûr à vos enfants.

Le Dragon de mon Père, de Nora Twomey – Disponible sur Netflix

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