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Critique : La Belle et la Bête

Emma Watson avait signé il y a quelques années pour tourner dans un projet d’adaptation de la Belle et la Bête mis en scène par Guillermo del Toro. Le film est tombé aux oubliettes et celle qui a incarné Hermione dans la saga Harry Potter et qui dit avoir grandit avec le dessin animée s’est retrouvée à la tête d’une autre production.

Mais pour quel résultat ? Peut-on vraiment tenir la comparaison avec le travail de Gary Trousdale et Kirk Wise ?

 

LA CRITIQUE

Histoire éternelle…

Quand Disney a annoncé son projet d’adapté en live l’un des plus grands dessin animé de l’histoire du cinéma, nous avons un peu tous frissonné. Il faut dire que les précédentes adaptations étaient soit insignifiantes (Le Livre de la Jungle, Cendrillon), soit mauvaises (Maléfique, Alice). Ajoutez à ça Bill Condon, réalisateur des 2 derniers volets de Twilight et le tout nous faisait franchement peur. Force est de constater que Disney apprend de ses erreurs, et ce, pour notre plus grand plaisir.

Dire qu’adapter La Belle et la Bête en live est un challenge est un euphémisme tant nous avons toujours tous en tête le chef d’œuvre de 1991. Comment transposer le long-métrage avec de vrais acteurs tout en évitant une redite évidente ? La réponse est simple : en faisant une comédie musicale.

Au-delà de ce format d’adaptation, il faut avouer aux scénaristes de ne pas s’être (trop) reposé sur leurs lauriers. Forcément, film oblige, on doit rallonger un peu pour arriver à quelque chose de deux heures (pour rappel, l’original fait 87 minutes). Pas de scènes rallongées et forcées. Ici on prend le temps de connaitre et comprendre un peu plus les personnages. Ainsi, on en apprend beaucoup plus sur Belle et son père (qui ne passe plus pour un fou mais pour un ingénieur plutôt malin), notamment leur relation ainsi que sur la mère de Belle, d’où en ressort un très beau passage.

Au delà de ces quelques moments, nous sommes loin de la revisite façon Maléfique ou même de la quasi-réécriture du Livre de la Jungle. Mais après tout, pourquoi pas ? L’ensemble fonctionne plus que bien et ce notamment grâce à Alan Menken. Le compositeur de génie revient pour mettre ses mélodies à jour en appuyant intelligemment un élément de l’histoire qu’on a souvent tendance à oublier : La Belle et la Bête se passe en France (Bonjour !). Ainsi on retrouve ce détail dans une très belle scène d’ouverture inédite (une scène de danse façon Louis XIV), appuyé avec la musique et l’omniprésence du luth.

Bill Condon étant passé aupréalable par la comédie musicale, il a été scénariste de Chicago et également réalisateur de Dreamgirls, sa mise en scène rythmée sied parfaitement à l’univers, composé de nombreux morceaux chantés et de véritables chorégraphies. Une mise en scène aéré permet de nous délecter du vrai travail effectué sur les danses, la plus impressionnante étant surement « Belle », parfaite pour se mettre dans l’ambiance.

On avait également très peur des effets spéciaux au vu des bandes-annonces. Elles n’étaient visiblement pas finies. Hormis quelques incrustations ratées, le visuel est impressionnant. La Bête est plutôt bien réussie mais surtout, les objets sont bluffants, Lumière et Big Ben en tête. Le casting n’est pas en reste non plus. Ian McKellen est la meilleure idée du film en Big Ben, il est simplement parfait. La suite fonctionne très bien, mais surtout, Emma Watson explose à l’écran de sa beauté et de son charisme.

Le chef d’oeuvre de Disney est comme sa chanson l’indique : une histoire éternelle. Alors quand un concentré d’amour pour le film original est transposé à l’écran, le spectateur est forcément transporté.

La Belle et la Bête, de Bill Condon – Sortie le 22 mars 2017

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