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Cannes : Notre Sélection #5

Avant-dernier article consacré au Festival de Cannes dans lequel j’évoque les films qui vous intéresse au milieu de tout ce qui est proposé sur la Croisette.

On commence d’abord par ce qui s’est passé mercredi. Lars Von Triers y présentait son nouveau film, Melancholia, et a créé un mini-scandale en se disant nazi à la conférence de presse, lui valant une exclusion du festival (mais son film reste en compétition). C’était apparemment « de l’humour ». Plutôt une provocation médiatique ?
Le même jour, La Conquête était montrée aussi mais le film étant sorti en salles, le grand public a pu le découvrir en même temps que les festivaliers. D’ailleurs, si vous l’avez déjà vu, venez en dire un mot dans les commentaires.

Hier jeudi, Pedro Almodovar était présent avec Antonio Banderas et la sublime Elena Anaya pour présenter La Piel que habito. Takashi Miike venait montrer son petit dernier, Hara-Kiri : Death of a Samourai alors que son précédent long-métrage 13 Assassins (voir notre critique) n’est toujours pas sorti sur nos écrans. Reste maintenant à espérer que les avis des festivaliers rendent l’oeuvre du Monsieur un peu plus visible mais c’est malheureusement souvent loin d’être le cas.

Les différents liens de cet article mènent aux bandes annonces des films présentés, pour que vous puissiez vous faire une idée de ce dont on parle. On conclut comme d’habitude avec les audios des conférences de presse et une sélection des plus belles photos officielles.


Conférence de presse Melancholia – Cannes 2011
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Conférence de presse La Conquête – Cannes 2011
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Conférence de presse La Piel que Habito – Cannes 2011
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Conférence de presse Death of A Samurai – Cannes 2011
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1 commentaire

  • par PJ2
    Posté samedi 21 mai 2011 11 h 07 min 0Likes

    Étrange film que ce « La Conquête »; d’abord parce que s’il avait été une totale fiction avec des personnages imaginés il aurait été sans grand intérêt. Ensuite les imitations plus ou moins réussies sont décrédibilisantes, au début en tout cas, le temps de s’habituer et de ne pas rire. La mise en scène s’oriente plutôt vers la comédie, en particulier avec cette exaspérante musique qui donne l’impression d’être au cirque (métaphore du cirque politique certes mais trop décalé), ce qui ne donne aucun poids au personnage de Sarkozy, présenté comme le clown de service, et fait que l’on se contrefiche de sa rupture – moment censé être le point fort émotionnel du film. Le montage est survitaminé et correspond bien au personnage; le problème c’est qu’on ne comprend pas forcément les tenants et aboutissants, dans le sens où les personnages ne sont pas suffisamment fouillés. Le réalisateur a dû se dire que vu qu’il s’agit d’un film d’actualité et que tout le monde les connaît, il n’est pas nécessaire de s’étendre plus en avant sur eux. C’est un tord, dans la mesure où son film n’est pas un documentaire. Là où c’est plus surprenant c’est que le film arrive à nous accrocher, et ce uniquement parce que c’est un film « people », que le public est un peu voyeur et aime les ragots, et que les dessous d’une campagne politique sont toujours passionnants. Mais attention, ce n’est pas une apologie de Sarkozy, au contraire on aurait plutôt tendance à penser au pastiche. Au final ce n’est pas un si mauvais film que cette critique le laisse supposer mais trop caricatural…

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