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Un Dimanche, Une Critique : Dirty Dancing

Ca ne vous a pas échappé, la Saint Valentin était il y a quelques jours. Que vous aillez acheté des fleurs à votre doux(ce), que vous ayez snobbé la fête ou que vous l’ayez passé seul, vous avez forcément un souvenir lié au film que je vais évoquer ce dimanche.

Pour ma part, ça fait longtemps que je voulais en parler mais il me fallait pour ça le revoir. Ca a pu être fait samedi dernier grâce à l’excellente équipe de Panic Cinéma.

Un Dimanche, Une Critique est consacré à Dirty Dancing.

 

 

Dirty Dancing – Sortie le 23 décembre 1987
Réalisé par Emile Ardolino
Avec Jennifer Grey, Patrick Swayze, Jerry Orbach
Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu’au jour où elle découvre qu’un groupe d’animateurs du village estival forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c’est le début de l’émancipation grâce au « dirty dancing », cette danse ultra-sensuelle, et la rencontre avec Johnny Castel, le professeur de danse.

 

On est en 1987, dix ans après des films cultes comme Grease et quelques années après Footloose.
Patrick Swayze n’est connu que pour jouer dans une série télé intitulée Nord et Sud. Il accepte donc le premier rôle dans un film d’Emile Ardolino, qui lancera sa carrière. On le verra ensuite dans Road House, Ghost puis Point Break. Face à lui, Jennifer Grey qui ne sera pas grand chose par la suite à part épouser Clark Gregg (l’agent Coulson vu dans Iron Man). Et entre eux, Kenny Ortega, chorégraphe, qui avait bossé sur La Folle Journée de Ferris Bueller et qui passera derrière la caméra des années plus tard pour High School Musical.
Ensemble, ils feront Dirty Dancing.

Objectivement, Dirty Dancing n’a rien d’un film extraordinaire. L’histoire est d’un classique effrayant : une jeune fille, un peu mise à l’écart mais pas trop quand même, arrive avec sa famille dans une sorte de village de vacances. Elle va s’enticher d’un des Gentils Organisateurs, danseur émérite, évidemment le rebelle de la bande annonce qui aime bouger sur de la musique rythmée sensuelle dans les quartiers des employés une fois que les vacanciers sont couchés.
En réalité, Bébé (c’est son nom), va se rapprocher de Johnny Castle (rien que ça) via la meilleure amie de celui-ci et la remplacer au pied levé pour un spectacle de danse dans un hôtel. Un bon prétexte très vite expédié pour permettre aux deux jeunes de se fréquenter. Elle apprend la chorégraphie sans fautes en un temps record et le show est un succès. Mais on s’en fout, tout cela n’est qu’un prétexte à les voir proches, jusqu’à ce qu’ils finissent par céder, après s’être longuement dévorés des yeux.
Jennifer Grey n’est finalement pas sans rappeler Kristen Stewart dans Twilight Saga pour le coté nymphomane. L’une comme l’autre passe la plupart du temps en petite tenue à ne vouloir faire qu’une chose : l’amour (ce que l’une aura souvent, pas l’autre). Quand à Swayze, il se contente d’aligner trois pauvres expression faciales et de porter des marcels et du cuir, parce que ça fait rebelle.

Alors pourquoi tout ça ? D’abord pour les souvenirs que le film évoque. Dirty Dancing a été le film préféré de beaucoup de collégiennes à sa sortie puis après grâce à la magie de la VHS, des enregistrements télés et des cassettes qu’on s’échangeaient. Quelle fille qui lit ces lignes ne l’a pas vu 12 fois ? Et quel garçon n’a pas été forcé par la dite fille de le regarder avec elle ?
Elle espérait sans doute qu’à la fin du film il l’invite à danser. Lui ne devait rêver que de roulage de pelle baveuse en espérant que ça se termine vite.

Et au delà, Dirty Dancing est un conte moderne, plus sensuel que ces années. D’avantage destiné à un public féminin, le film est bien une histoire à la Cendrillon dans laquelle la souillon devient princesse et finit littéralement au dessus de ses camarades de jeux. Bébé, qu’on personne ne met dans un coin, finit par réussir le porté qu’elle avait raté et est portée en triomphe. Le film est d’autant plus moderne qu’il est d’ailleurs intemporel. S’il se déroule officiellement dans les années 60, la musique diffusée (surtout Time of My Life et She’s Like the Wind) sont résolument modernes permettant à l’histoire de bien vieillir encore même dans les années 90. Dirty Dancing, c’est le reflet d’une époque.

Et quoi de plus naturel que de qualifier un film faisant rêver, à l’histoire intemporelle et pouvant être revu sans vraiment se lasser de « culte » ?

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