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NIFFF #6 : suite et fin…
Le dernier weekend du NIFFF avant les résultats et les récompenses, s’est avéré assez calmé avec très peu de films vus du moins pour un festival.
Avant de vous diffuser les interviews réalisées là bas, et on va commencer avec le réalisateur de Dog Pound Kim Chapiron, voici les dernières critiques.
Raging Phoenix, de Rashane Limtrakul (2009)
Arkaron: Hip-hop et street fights se rencontrent dans ce film Thailandais d’exploitation et d’exploits ou de jeunes gens tabassent les méchants trafiquants d’êtres humains. D’un point de vue cinématographique, ça s’enlise inlassablement dans des clichés narratifs poussifs de manière totalement assumée, et les acteurs sont mauvais. Quand ils jouent. Par contre, quand ils se battent, ça castagne dur. Le film est rempli de chorégraphies rythmées et impressionantes (d’autant que l’utilisation des câbles n’est pas envahissante), accompagnées de musiques de circonstance. On sait de quoi il s’agit en lisant le synopsis, alors ne boudons pas notre plaisir et profitons de ce retour à un héroïsme manichéen et primaire des plus jouissifs.
The Inhabited Island II : The Final Battle, Fyodor Bondarchuk (2008)
Arkaron: Ce film est un paradoxe. Plus gros buget de l’histoire du cinéma russe, le dyptique trouve le moyen de ressembler à un space opera fauché de série B des années 1980. Anachronique donc, mais pas si déplaisant pour quiconque est sensible au charme esthétique de ce genre de production. Les acteurs sont extrêmement mauvais, la réalisation est honnête, la musique pompeuse mais efficace, et le scénario est une aventure dans la plus simple tradition des films familiaux d’antan. Distrayant si on est en forme et très bon public.
L’Inconnu de Shandigor, de Jean-Louis Roy (1967)
Arkaron: Le récit est assez difficile à suivre, surtout à 22h, l’avant-dernier jour du festival. L’intérêt principal est certainement les personnages hauts en couleurs, soit détestables, soit très attachants (Gainsbourg dans un rôle… original), et le trip visuel crescendo.