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Critique : Promare

Après Les Enfants de la Mer et en attendant Le Mystère des Pingouins, l’animation japonaise a le vent en poupe en France et dans les salles de cinéma en particulier puisque le nouveau film de Hiroyuki Imaishi sort ce mercredi 31 juillet (et vous pouvez retrouver la liste des salles sur Facebook).

 

LA CRITIQUE

Vous avez déjà vu des oeuvres signées Hiroyuki Imaishi peut-être sans le savoir. Il a commencé sa carrière au sein du studio nippon Gainax à animer des séquences d’Evangelion. Son nom apparait au générique de Fullmetal Alchemist, PaRappa the Rapper, ou encore Gundam 00. Mais on lui doit surtout les géniales séries Gurren Lagan et Kill la Kill, toutes deux disponibles sur Netflix. Aujourd’hui le réalisateur revient avec un long métrage de cinéma bossé avec le studio Trigger : Promare.

Le monde a pété un câble et des mutants capables de générer des flammes sont apparus un peu partout. Pour lutter contre un groupe terroriste qui déclenche des incendies, une bande de pompiers futuristes, le Burning Rescue Fire Department, a été mis en place. Mais ce combat de l’eau contre le feu n’est pas si manichéen qu’il y parait…

Si vous êtes client de Kill la Kill ou Gurren Lagan, vous serez en terrain connu en terme d’animation. Les personnages sont aussi grandiloquents que leur design, les couleurs sont vivent et les mouvements de caméra à la limite du surnaturel. Oui, on se demande très souvent comment la bande d’animateur de Trigger ont fait le boulot tant Promare en envoie à l’écran. La scène d’ouverture, où il est naturellement question d’éteindre un incendie en pleine ville pour finir ave un face à face entre le pyromane et le pompier-héros de l’histoire est en cela monumentale. Si vous arrivez dans l’univers d’Hiroyuki Imaishi par le biais du film, vous serez surpris (mais jamais déçu) de voir des méchas se transformer pour se balancer des blocs de glace à la figure.

Ou pour faire plus simple : du début à la fin, Promare défonce la rétine. Pour comparer avec des œuvres occidentales, on pense forcément à Spider-Man Into the Spider-Verse (surtout sa scène finale) pour l’animation et, quand la caméra prend le temps de se poser, à des artistes comme Julien Neel pour le chara design (si si). Vous vous représentez le mélange ? On est devant une œuvre flamboyante -littéralement- où le rouge des flammes et le bleu de l’eau sont remplacées par des couleurs comme le rose et le vert. Et on en redemande.

Quand le film avait été montré en séance de minuit au Festival d’Annecy, les spectateurs étaient ressortis extatiques à cause de l’envergure des scènes d’action. On s’attendait donc à un enchainement de combats mais Promare est aussi un film très écrit, surprenamment très écrit (et on n’en dira surtout rien si ce n’est que le scénario multiplie les surprises). On pense alors à Dragon Ball Super Broly avec lequel il partage de nombreuses qualités, de l’écriture à l’action justement. Comme pour l’affrontement entre Sangoku et Freezer, on vient pour la baston mais on en ressort avec des émotions et une histoire.

Avec son final de malade, qui pourra sans doute en laisser quelques uns sur le carreau tant il bascule dans la surenchère (et les méchas, ici on aime les méchas), Promare est du ginseng pour la rétine, un concentré d’hormones dont on ressort le souffle coupé. Amateurs d’action et de combats de robots, vous voulez voir le film de Hiroyuki Imaishi sur le plus grand écran possible, avec vos meilleurs potes et des boissons très sucrées. Vous passez alors forcément un très bel été.

Promare, de Hiroyuki Imaishi – Sortie le 31 juillet 2019

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