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Critique : Il n’est jamais trop tard

Tom Hanks n’avait pas réalisé de long-métrage depuis That Thing You Do sorti en 1997. Il était certes passé derrière la caméra pour un épisode la série qu’il avait produit avec Steven Spielberg, Band of Brothers.

Pour ce retour, donc, il a choisi une comédie romantique avec Julia Roberts. S’ils en ont tourné quelques unes tous les deux, ils n’avaient jamais eu l’occasion d’en partager l’affiche. C’est donc désormais chose faite.

Qui plus est, ce Larry Crowne (c’est le titre VO) semble être une bonne surprise.

 

 

Il n’est jamais trop tard (Larry Crowne) – sortie le 6 juillet 2011
Réalisé par Tom Hanks
Avec Tom Hanks, Julia Roberts
Larry Crowne est dans sa cinquantaine. Pour lui, la vie est simple : son travail à U-mart, sa maison, ses petites occupations. Tout va pour le mieux. Jusqu’à ce qu’il soit renvoyé pour « manque d’éducation supérieure ». Larry décide alors d’aller à l’université pour la première fois. Il y fera les rencontres qui changeront sa nouvelle vie…

 

Entrer dans la salle pour Larry Crowne, c’est un peu comme rentrer dans un amphi d’université pour assister à un cours d’introduction à la (bonne) comédie romantique. Question primordiale donc, qu’est-ce que la comédie romantique ?

C’est un genre de films très populaire, la plupart du temps tous publics, qui met en scène des personnages dans un univers réaliste, aux prises avec des défis e la vie de tous les jours, en particulier au niveau sentimental.

Bien sûr, comme avec tous les cours de fac, on a un peu peur de s’y ennuyer. C’est sans compter sur le talent de Tom Hanks (acteur, réalisateur, scénariste et producteur), qui sait articuler son histoire de sorte à ne jamais perdre notre intérêt. Ainsi, même si le schéma habituel impose de développer plus ou moins bien les deux personnages principaux, Larry Crowne porte bien son titre, puisque le personnage s’impose réellement comme le protagoniste, et se révélera être le vecteur du développement des autres personnages.

Pour lui donner la réplique, l’impeccable Tom Hanks a choisi Julia Roberts, et sa performance est une des grandes réussites du film en cela qu’elle exprime avec aisance le cheminement de cette professeure, de la détresse à un nouvel espoir.

Cependant, là ou Larry Crowne frappe le plus fort, c’est dans l’évidente simplicité avec laquelle il manipule les ingrédients et la recette de la comédie romantique pour lui donner une saveur authentique. Tout, absolument tous les éléments du film relèvent de l’évidence et de l’efficacité pures, tout en évitant gracieusement les raccourcis fainéants.

Et si certains se plaignent qu’ils connaissaient la fin du film en entrant dans la salle, je leur rappellerai simplement que la raison d’être du genre est d’émouvoir et d’amuser avec le plus d’honnêteté possible.

Avec un feel-good movie qui s’assume de bout en bout, et toujours avec grand respect pour son spectateur, Tom Hanks relève son excellent scénario d’une mise en scène dynamique qui, j’en suis sûr, vous surprendra plus d’une fois. On avait probablement rien vu d’aussi réjouissant en la matière depuis le Punch-Drunk Love de Paul Thomas Anderson. Et puis, sa voix de Toy Story 3 mise à part, ça faisait quelques années qu’on avait pas vu Tom Hanks aussi à l’aise dans un rôle. Ne vous en privez pas.

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