Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Critique : Skyfall

James Bond revient pour la 23e fois.

Le plus célèbre des agents secrets retrouve son smoking près de quatre ans après Quantum of Solace. L’attente n’a jamais été aussi longue entre deux épisodes de la franchise avec le même acteur mais les nombreux soucis financiers de la MGM y sont pour beaucoup.

Mais cette fois, il est de retour en grande forme. En très grande forme.

En 2006, les producteurs de la saga font appel à Daniel Craig pour succéder à Pierce Brosnan, voulant au passage donner un coup de jeune à une saga qui ne faisait que s’essouffler. Arrive donc Casino Royale, première aventure du nouvel agent. Reboot ? Pas vraiment, car difficile de ne pas faire référence aux épisodes précédents mais la réalisation de Martin Campbell met quand même un grand coup de pied dans la fourmilière, nous montrant un héros plus moderne, plus crédible. Plus humain comme c’est à la mode aussi. Le film reprend les codes de la saga pour mieux les faire voler en éclats, la réplique « Au shaker ou à la cuillère ? -Qu’est ce que j’en ai à foutre ? » en est la meilleure illustration.

Quantum of Solace viendra compléter le tableau. Moins intéressant, le film de Marc Forster est la suite directe du film de Campbell. On y suit un James Bond voulant prendre sa revanche tout en continuant à faire le job. Malgré un méchant et une intrigue moins intéressante, le film n’en est pas moins prenant, divertissant et très orienté bonne action qui fait plaisir. Mais il boucle aussi l’histoire de Vesper, première James Bond Girl de Craig dont il était vraiment amoureux.

Arrive donc maintenant Skyfall, avec ce 007 nouvelle génération bien défini. Allait-on retourner vers quelque chose de plus classique ? Peut-on encore toucher à James Bond après l’avoir réinventé et lui faire vivre de la nouveauté ? Ou allait-on revenir à du déjà-vu ? Et bien, un peu des deux. Mais pour notre plus grand plaisir. Avec Sam Mendes et son univers très visuel aux commandes, on avait tout pour ne pas être déçu.

On pouvait s’y attendre mais le metteur en scène des Sentiers de la Perdition livre le plus beau James Bond de toute la saga. Aidé par l’incroyable directeur de la photographie qu’est Roger Deakins, Mendes réalise un film incroyablement soigné, jouant sur les flous, les couleurs (dont un très beau passage en Asie, tout en néons), la lumière et les ombres. Ici, l’agent 007 est un héros de l’ombre, au sens propre du terme puisqu’il est souvent dans l’obscurité avec en arrière plan des décors lumineux. Mendes pousse le vice jusqu’à filmer un combat en ombres chinoises.

On en prend plein les yeux mais ce n’est pas tout puisque le film oscille entre grosses scènes d’actions et scènes plus intimistes. A l’instar d’anciens volets, Skyfall démarre comme un Bond ultra classique : une scène d’ouverture, un retour à Londres et une nouvelle mission liée à la première dans un pays exotique. Tous les éléments classiques qui ont fait le succès de la saga sont de retour. Du déja-vu ? Oui pour le premier acte : une histoire sous forme de fil d’Ariane, quelques scènes d’action, une très jolie fille, un bateau, un méchant sur une île. On pourrait (presque) remplacer Daniel Craig par Roger Moore,on ne verrait pas la différence. Mais Mendes et ses scénaristes choisissent de ne pas s’arrêter au happy end habituel et -à l’instar de Casino Royale et son passage à Venise- commence un deuxième acte incroyable, au coeur de Londres, qui ne sera pas sans rappeler… Blake et Mortimer. Influence sans doute inconsciente qui ne reprend que les grandes lignes de l’espionnage britannique.

Vous lirez sans doute, à propos d’influence, que ce Skyfall s’inspire de The Dark Knight. Il n’en est rien du tout. Le seul point commun est la volonté de montrer un héros « réaliste ». Mais là où Nolan ne sait absolument pas quoi faire de son personnage, Mendes lui maitrise parfaitement la situation. On va donc découvrir un Bond… fatigué et qui va devoir se reprendre un peu en main pour redevenir l’agent qu’il était. Ça peut surprendre au bout de trois films mais en réalité Mendes multiplie les références aux films avec Sean Connery allant jusqu’à réutiliser l’Aston Martin DB5 découverte dans Goldfinger. James Bond version Daniel Craig n’est donc pas un reboot complet mais bien, comme les précédentes incarnations, un film tenant compte des éléments de la saga tout en en introduisant de nouveaux.
Mendes a également bien compris que pour montrer un personnage plus humain, la meilleure formule est de lui donner des racines, de le ramener à l’essentiel autant via des éléments connus du public que familiaux et personnels.

Mais la réussite qu’est Skyfall ne serait rien sans ses acteurs. Daniel Craig pue la classe à des kilomètres. A croire que le comédien ne peut jamais mal jouer. Et il est entouré de deux acteurs particulièrement mémorables : Javier Bardem, d’abord, véritable méchant charismatique comme on en voit peu, brutal, puissant. Et Dame Judi Dench, parfaite comme à son habitude et, ici, la vraie James Bond Girl de l’histoire pour laquelle l’agent 007 donnera tout.

On en dira pas d’avantage pour ne pas gâcher la surprise, et surprise il y a grâce à un 2e acte original et novateur. Tout mis bout à bout, Skyfall est donc le troisième épisode nécessaire à la réinvention d’un personnage culte. Beau, maitrisé, surprenant, le film fait à nouveau exploser les codes qui ont fait son succès pour mieux revenir à la base. On n’a plus qu’une hâte : voir ce que sera le 4e volet des aventures de l’agent incarné par Daniel Craig.

 

Skyfall – Sortie vendredi 26 octobre 2012
Réalisé par Sam Mendes
Avec Daniel Craig, Ralph Fiennes, Javier Bardem
Dans sa 23ème aventure ciné, James Bond doit prouver sa loyauté envers M lorsque le passé de celle-ci revient la hanter, et que le MI6 est attaqué.

Voir les commentairesFermer

25 commentaire

  • par Misutsu
    Posté mardi 16 octobre 2012 22 h 34 min 0Likes

    Ça donne envie même si une critique aussi enthousiaste à de quoi me faire peur.

  • par Rachel Weisz
    Posté mercredi 17 octobre 2012 11 h 42 min 0Likes

    Du lourd, du très lourd ! On sent déjà que James est de retour cette année, en pleine puissance !

  • par Paul
    Posté mercredi 17 octobre 2012 15 h 40 min 0Likes

    Ça confirme bien tout ce que j’avais entendu. Mais vous e^tes obligé de parler de deux choses qui n’ont rien à voir?!?
    En l’occurrence James Bond et Batman, surtout si c’est (ENCORE) pour le démolir?
    Vous e^tes pas obligé de rappeler sur toutes vos critiques que vous l’aimez pas c’est bon, vous avez du mal à remplir les lignes ou quoi?
    Mieux vaux comparer avec d’autres époques de James Bond

  • par Marc
    Posté mercredi 17 octobre 2012 16 h 08 min 0Likes

    Oh mais nombre de confrères se sont fait un plaisir de comparer Mendes à Nolan. Comme si l’un avait inspiré l’autre.

  • par Paul
    Posté mercredi 17 octobre 2012 16 h 22 min 0Likes

    Ne t’inquiète pas, j’ai dit la même chose aux autres
    Après, à savoir si l’un à inspirer l’autre…quelle importance?
    Peut-être sur les scènes d’actions?

  • par Marc
    Posté mercredi 17 octobre 2012 17 h 28 min 0Likes

    Certainement pas dans les scènes d’actions, plus dans la volonté de montrer un héros « humain et vulnérable »

  • par Paul
    Posté samedi 20 octobre 2012 19 h 15 min 0Likes

    Les scenes d’action de la bande annonce m’avait personnellement beaucoup fait penser a Dark Knight

  • par Martin J
    Posté samedi 27 octobre 2012 21 h 37 min 0Likes

    Vous l’aurez deviné au titre de l’article, je m’en vais vous raconter mon avis personnel et n’engageant que moi sur le 23 eme volet de la saga emblématique de monsieur Bond, James Bond de préférence.
    Soi dit en passant, ladite saga fête cette année ses 50 ans au cinéma, Sean Connery ayant pour la première fois enfilé le costume du celebrissime espion en… 1962 (calcul mental cousin), dans « James Bond contre Dr. No »

    Les codes de la série commençant a s’épuiser sur les derniers épisodes avec Pierce Brosnan (on se souviendra tous du piètre « Meurs un autre jour » d’une nullité prononcée a tous les niveaux), la Colombia Pictures décide de rebooter la série avec l’épisode « Casino Royale » réalisé par Martin Campbell en 2006. On y aperçoit un Bond différent, pas encore double zéro avant le générique.
    Le film était par ailleurs très bien réalisé, d’une construction très originale et qui laissait apercevoir les failles que notre espion anglais préféré (qui n’est pas anglais, enfait) va tenter de colmater une a une. L’action était tant parfois extremement présente puis laissant place a un déroulement plus classique de film de suspense, et enchainant les fausses fins pour nous amener toujours plus loin, un régal. L’histoire était laissée inachevée a la fin de l’oeuvre pour être (mal) poursuivie ensuite dans le très dispensable « Quantum of Solace », film trop court, mal ficelé, qui n’épargne aucun des clichés du film d’action mais dont le niveau général était indigne de l’épisode précédent, magistral démarrage en force pour le toujours très classe Daniel Craig.

    Bon, maintenant que les présentations sont faites, passons a l’épisode en question. Sensé clore la « mise en place » de Bond-Craig, cet épisode pose toutes les pièces de puzzle manquant pour avoir le tableau complet de la suite de la série.
    Je ne vous le cache pas, toute la promo m’a fait un peu peur. On y voit des images en chine, très kitsch, un méchant horriblement kitsch (non sans blague, on ne teint pas Javier Bardem en blond en lui dépigmentant la peau pour lui faire jouer le méchant, déconnez pas), mais également déjà, de bonnes idées, et de l’action, encore et toujours plus.
    Le moins que je puisse dire, c’est que « Skyfall » est étonnant a plus d’un titre.
    J’ai été agréablement surpris par là ou je croyais être déçu, et presque vice versa.
    Prenons les choses dans l’ordre, commençons par la scène d’introduction. Réalisation parfaite, très bonne gestion de l’action, des images, des acteurs, la localisation est très bien choisie et on démarre sur les chapeaux de roues, au sens propre, pour le meilleur et pas pour le pire. Néanmoins, après avoir défoncé un train a coups de tractopelle, je me demande comment ils vont faire encore plus grand encore plus fort dans le prochain. Enfin bref, vous l’avez vu partout dans les bandes-annonce, la scène se termine sur Bond, quasi mortellement touché et sombrant dans l’eau. S’en suit le générique. La chanson d’Adele est vraiment très, très cool, le générique est de bonne facture bien que le coté rétro ressorte un peu trop par moment, quelques fautes de gouts font aussi leur apparition a certains moments (les giclées de sang qui se tortillent sur fond vert c’est dispensable en 2012) mais le tout annonce un film qui n’est pas ce qu’il prétendait être. En effet, ce n’est pas dans la promo que vous allez comprendre pourquoi « Skyfall », le long métrage est en effet un assemblage assez astucieux de deux film totalement différents, et la deuxième partie n’est pas du tout annoncée dans les bandes annonces ou dans les photos, et ce fut une réelle surprise. Mais pas seulement pour le meilleur cette fois.

    Pour les points positifs, je citerai en premier la réalisation. En effet, monsieur Mendes est un vrai réalisateur, maitrisant le style, la photo, le rythme, et cela se ressent.Dès l’introduction et jusqu’à la fin du film. Les couleurs, les focales, les plans sont variées, il y a de très bonnes idées de mise en scène et on peut vraiment dire qu’on s’en prend plein les mirettes.
    Au niveau du script, tout commence également pour le mieux avec un Bond mal rasé mais toujours aussi musclé (au demeurant il n’était pas forcé de montrer ses pecs toutes les dix minutes pendant la première heure du film, même pour le plaisir de ces dames) reprenant du service pour le salut de la couronne. On voit également l’empire britannique en mauvaise posture, M sur le déclin, enfin tous les éléments pour mettre l’eau a la bouche.
    Le Bond est envoyé a la poursuite dudit méchant, ancien agent mais ça on s’en doutre, hacker confirmé et… Homo.
    EH oui, surprise de chez surprise, le role de Javier Bardem est tout simplement bluffant, on a un méchant gay chez James Bond! Agréable surprise et assez bon acteur pour jouer sur les nuances, il est délicieux de crapuleries. Même son apparence a priori agaçante est expliquée par la suite, et rentre parfaitement dans le récit.
    Les personnages « habituels » de la série ont tous leur (nouveau) moment de gloire, la relation Q/ Bond est vraiment bien menée, il s’y opère une espèce d’inversion des roles, vous aurez vu dans la BA que ledit Q est plus jeune que Bond, et leurs premiers échanges sont très amusants.
    Petite parenthèse ce dernier se fait quand même bananer d’une manière outrageuse (SPOILER: « tiens, si on branchait l’ordi du pire hacker de la planète sur notre réseau interne, pour l’examiner? »)
    Pour finir, les clins d’oeils et l’autodérision sont présents tout le long du film, on va casser, on va ringardiser les petits détails qui ont forgé Bond, en remettre d’autres au gout du jour. Je ne spoilerai pas ces petits détails qui sont a chaque fois très bien insérés dans le film, d’une manière fine et réellement plaisante, qu’on soit incollable de Bond ou pas, on reconnaitra tous les icones de l’espion gentiment malmenées par le scénario.
    Pour résumer, la première partie est pour moi une réussite totale mais ponctuée par un défaut qui malheureusement m’a totalement gaché la seconde moitié du métrage.

    Attention, ça va spoiler sévère.
    (J’ai eu du mal a trouver une manière d’insérer ce passage d’une manière logique dans la critique, donc si vous êtes un peu perdus pardonnez moi.)

    Je pensais trouver trois influences majeures dans ce Bond. La première, l’impression que m’avaient donné les photos et bande annonce, était le mélange entre la nouvelle mouture et les épisodes très ringards avec Roger Moore (passage en chine etc) et les deux autres étant les séries Mission Impossible et la trilogie Bourne, qui semblent inlassablement influencer tous les films d’action:espionnage qui sortent depuis 2001.
    Bien mal m’en a pris de penser cela, le film n’est pas « dépassé » un seul instant, et les inspirations Bourne/Hunt sont très discrètes et très rares.
    Mais Mendes va puiser ailleurs ses idées, et quand je dis puiser, je veux dire pomper de toutes ses forces. En effet, le film fleure bon la Copie (et je pèse le mot) d’Inception et Batman par moment au début, puis intégralement pour la deuxième partie.
    Mon attention a été retenue par une scène de nuit dans un immeuble en verre a shangai sur fond bleu avec une baston en ombres chinoises. Si tout est orchestré magistralement, certains plans sont réellement copiés/collés sur la scène de TDK qui d’ailleurs est aussi une baston de nuit sur fond bleu dans un immeuble en vitres (come on!) devinez ou… Vous avez deviné! ‘
    A la rigueur je veux bien, mais pourquoi pas du orange au lieu du bleu en arrière plan, histoire de changer au moins un truc.
    Malheureusement, ce passage n’est qu’un prélude au pompage odieux qui va avoir lieu par la suite.
    Sans ommettre le passage a Macau qui fait TRES inspiré Inception, les plans aériens sortis tout droit de The Dark Knight, le montage du discours de M devant les ministres qui n’est qu’une ressucée du discours du Maire dans TDK, et que l’ile déserte du méchant ressemble également aux « limbos » du film suscité, c’est dans la seconde moitié du film que le hic va prendre de l’ampleur, jusqu’à me gacher fortement ma très bonne surprise du début.

    Attention, je ne dis pas que ce moment du film n’est pas bien, ou même pas bien fait. Au contraire, le changement d’ambiance est amené d’une manière très originale, très réussi, le plan d’ouverture est magistral, encore une fois le rythme est au rendez vous, enfin, sur le plan technique aucun souci. Enfin presque aucun. Le souci en question est le pitch même de la séquence.
    Voyez plutot:
    James Bond rentre dans son manoir d’enfance(en ECOSSE!!!) (on apprend au passage que sa mère est Française!!!???) pour préparer l’assaut final. On le pensait mort et voilà qu’il revient, ne serais-ce pas un réel copiage du scénario de Batman Begins? Et devinez qui l’attend dans ledit manoir? Le vieux majordome qui sort des petites blagues pour ponctuer les actions de Bond. Foutage de gueule. Il se serait appelé Alfred que ça ne m’aurait pas plus choqué.
    Et devinez ce qui va arriver au manoir en question. Il va être mis a feu par les méchants. COME ON! Tout ça avec une photo JAUNE, et sur une musique qu’on croirait directement tirée dans le répertoire de Hans Zimmer. J’étais absolument abassourdi, ébahi par tant de copiage éhonté. D’autant que la scène en question n’est qu’une énorme fusillade de bourrins, james bond envoie de la dynamite et tire a la mitraillette sur un hélico qu’est-ce que c’est que ça? Encore plus coquant que batman dans un avion en plein jour qui tire des missiles partout.
    Enfin, l’ending de la scène, s’il tire un peu en longueur, est honorable, et clot l’évolution de Bond, et la mise en place des bases et des codes de ce nouveau personnage.
    La scène de fin est, a l’image des anciens épisodes de la série, teinté d’humour et d’une petite surprise loin d’être désagréable pour les amateurs de l’espion au pistolet plus petit que sa main.

    J’en ai tartiné une sacrée couche sur le seul aspect du film qui m’ait vraiment déplu, mais il faut bien dire qu’il m’a vraiment, VRAIMENT déplu.
    Mais le film ne m’a pas, passé ce point, laissé une impression négative. Bien au contraire, il est plein de trouvailles intéressantes, de détails amusants, les acteurs sont bons… Il y a peu de chances que vous soyez déçus, c’est sans contexte le meilleur Bond jamais réalisé, et la deuxième partie même si on dirait plus « Bruce Wayne contre call of duty » fait son petit effet. Néanmoins, je trouve dommage qu’un réalisateur si estimé (et a raison) se soit autant laissé aller a des reprises de plans, de montages, d’un autre grand maitre. Quand au passage ce dernier s’est toujours dit intéressé pour réaliser un Bond, on imagine la tronche qu’il a du faire quand il a maté le film.

    Martin J

  • par Martin J
    Posté samedi 27 octobre 2012 21 h 38 min 0Likes

    C’est un copié coller de ma critique, je trouve ça incroyable que la comparaison avec TDK ne soit pas faite une seule fois dans la votre…

  • par Paul
    Posté samedi 27 octobre 2012 21 h 42 min 0Likes

    Martin J. si tu savais lire, c’est juste le sujet de nos precedents commentaires, a propos de la critique

  • par Marc
    Posté samedi 27 octobre 2012 23 h 04 min 0Likes

    J’ai vu dans le film un développement similaire à TDK. Entre temps, Mendes a déclazré s’être inspiré de Nolan.

  • par Martin J
    Posté dimanche 28 octobre 2012 22 h 26 min 0Likes

    Apparemment certains de mes commentaires sont effacés automatiquement. Bravo la liberté d’expression!

  • par Paul
    Posté dimanche 28 octobre 2012 22 h 29 min 0Likes

    Lesquels? Peut-etre que tu ne tape juste pas les bons chiffres et lettres

  • par Martin J
    Posté dimanche 28 octobre 2012 22 h 37 min 0Likes

    non ça fait plusieurs fois que j’essaie, rien a faire il ne veut pas se publier. C’est réellement agaçant.

  • par Paul
    Posté dimanche 28 octobre 2012 22 h 39 min 0Likes

    Eh bah recharge la page et retape-le
    Il n’y a pas de censure immediate, il ne peut que etre modere plus tard (a part si le logiciel reconnait automatiquement des mots ou quoi)

  • par Martin J
    Posté dimanche 28 octobre 2012 22 h 44 min 0Likes

    Rien a faire, je l’ai tapé de plusieurs manières différentes, ça n’y change rien. J’en ai ma claque, bonne soirée les fanboys. Et Marc, merci pour ce foutage de gueule en direct. Passer de « Vous lirez sans doute, à propos d’influence, que ce Skyfall s’inspire de The Dark Knight. Il n’en est rien du tout » a « J’ai vu dans le film un développement similaire à TDK. Entre temps, Mendes a déclazré s’être inspiré de Nolan. » C’est du grand art. Ri di cule.

  • par Marc
    Posté lundi 29 octobre 2012 8 h 10 min 0Likes

    On se detend :)
    L’utilisation du mot « casino » utilisé à plusieurs reprises fait passer le commentaire en spam (à cause des jeu en ligne). Il était donc en attente de modération.
    J’ai validé le commentaire.

    Sinon pour te répondre Martin, de mon coté, en voyant le film la première fois j’ai vu un développement similaire dans la manière « réaliste » de traiter le personnage. En gros, pour moi, Mendes et Nolahahahan avaient eu les mêmes idées.
    Sauf qu’entre temps, Mendes a confirmé s’être inspiré de Batman, ce qui fait que ma vision des choses était fausse. Mais je ne vais pas modifier le papier pour autant.

  • par Martin J
    Posté lundi 29 octobre 2012 17 h 21 min 0Likes

    Je n’ai vu le film qu’une fois également, ça ne m’a pas empêché de voir a quel point la deuxième partie du film semblait plus qu’inspirée de Batman Begins.
    Au demeurant, j’ai aimé le film, ça ne me rend pas ses défauts aveugles. Ce que je vous reproche, d’une manière de plus en plus générale, c’est de glisser dans l’avis de fan, ou de rageux, cela dépend. De ne plus apprécier une oeuvre (dans les deux sens) d’une manière objective et comprenant la demi-mesure mais d’orienter toute votre critique dans un sens. On le voit bien pour ce film, a vous lire il semblerait qu’il n’ait absolument aucun défaut ni problème, il en va de même pour la critique du dernier film de ben affleck ou je vois écrit ‘le film n’a qu’un seul défaut, tous les personnages ont une grosse moustache ». C’est un peu poussif, comme a voir vos commentaires sur le forum « Mendes est supérieur a Nolan » qu’est-ce que ça veut dire? On parle d’un film, enfin de deux, et vous généralisez et extrapolez. Hey, si on comparait jarhead et insomnia les conclusions serait-elles les mêmes? Il en va de même pour l critique du dernier Batman, a vous lire on croirait que le film est la pire daube de l’année, je trouve que c’est un manque de professionalisme, et je suis d’autant plus déçu que je suis (et depuis longtemps) un lecteur assidu de votre site.

  • par Marc
    Posté lundi 29 octobre 2012 18 h 50 min 0Likes

    Je ne sais pas quoi te répondre. On voit de plus en plus de films, donc on est peut être un peu plus radicaux qu’avant.
    Ne pas oublier non plus qu’on vit à une époque où tout est de plus en plus marketé, et certains films se retrouvent avec une attente démesurée (TDKR, Prometheus par exemple). Alors quand le film est raté, la chute ne se fait que de plus haut.
    Mais je n’ai pas grand chose à reprocher à Skyfall (que j’ai revu hier et qui passe tout aussi bien la 2e fois) ou à Argo qui est vraiment techniquement parfait.

  • par Martin J.
    Posté mercredi 31 octobre 2012 20 h 06 min 0Likes

    L’attente est personnelle a chacun, j’avais peu d’attentes envers SKYFALL qui d’un coté m’a plus déçu que TDKR, que j’attendais de pied ferme. Et dans l’absolu, en absence totale d’analyse et en présence d’une critique se basant uniquement sur du ressenti, je trouve ça déplacé et un peu suffisant de pondre des phrases comme « Nolan n’a jamais su quoi faire de son héros ». Si ça vous intéresse je peux vous développer la thèse inverse aussi. Ce n’est pas votre radicalité que je vous reproche, mais plutôt une « prise de parti » au dépens de la reflexion, en abandonnant parfois l’objectivité dont on peut être client même en étant radical dans sa prise de position, comme dans ses gouts. Savoir distinguer ces derniers de la qualité objective de l’oeuvre, savoir mettre ses attentes dans un coin reclus de sa tête avant d’entrer en salle obscure c’est pour moi une part de votre job. Certains sites outre atlantiques (je pense surtout a badass-digest) s’en sortent très bien, font des critiques qui sont quand même beaucoup plus développées que les votres. Je ne pense pas que ça soit un manque de compétences, comme dit plus haut je passe souvent sur le forum, j’y lis des commentaires et par extension des gens (plus ou moins, mais plutot plus) intéressant et (plus ou moins mais plutot plus aussi) cultivés, ainsi je ne comprend pas ce manque d’ambition dans vos critiques…
    Sans doute que mon attitude et mes mots vous vexent, ou peut être que vous n’y prendrez pas garde. Dans le premier cas j’en suis désolé et dans le second tant pis pour vous, mais dans l’absolu, c’est un appel sincère de ma part. Mais peut être suis-je trop exigeant?

  • par Marc
    Posté mercredi 31 octobre 2012 20 h 10 min 0Likes

    On s’éloigne un peu de sujet mais je ne crois pas à la critique objective. On voit des films, mais on les vit aussi.
    J’écrirai complétement objectivement, sans ressenti, quand je serai un critique blasé qui enchaine les films en n’y connaissant rien au sujet (remarque ça arrive peut être sur certains papiers) mais qunad le sujet me touche ou quand le héros me parle, difficile voir impossible d’être objectif.
    Après, oui, tu es sans doute trop exigeant :P

  • par Paul
    Posté mercredi 31 octobre 2012 21 h 49 min 0Likes

    Je ressens un peu de ce que Martin J. veut dire
    Pour moi, quand vous n’aimez pas Batman ou Prometheus par exemple, vous écrasez les films de reproche en écrivant des papiers immédiatement, ce qui est dommage, car on voit beaucoup plus les qualités (et les défauts) d’un film en y repensant, en en parlant avec des amis (ou des journaliste présent a la projo) ou en le voyant une deuxième fois
    Ce qui vaut évidemment avec les films que vous adorez (Tintin, Looper)
    Mais je ne suis pas journaliste, donc je n’irai pas dire que vos critiques sont mauvaises, ça c’est sur

  • par Shin
    Posté jeudi 1 novembre 2012 6 h 50 min 0Likes

    Bonne critique, pour un James Bond réussi, qui a d’ailleurs le mérite de faire de bouleverser à nouveau les règles des la franchise, tout faisant faisant un peu plus appel que Casino Royale à l’héritage des films passés.
    Un moyen au passage, de se réconcilier avec certains fans (j’en connais, hélas) qui n’avaient pas trop apprécié le trop grand nombre de ruptures opérées par le James Bond de Daniel Craig dans les deux films précédents.
    @Martin J : Pour le passage de ta critique où tu semblais étonné par la présentation des origines de Bond dans le film, saches que celà provient directement des romans de Ian Fleming. Il le présente en effet comme étant le fils d’un écossais, Sir Andrew Bond of Glencoe, et d’une suisse (et non une française), Monique Delacroix. A noter que cette décision de donner à Bond des origines écossaises a été finalement décidé par Fleming pour coller à son interprète Sean Connery dont il avait apprécié la prestation en tant que Bond dans Dr No.

  • par Thor
    Posté dimanche 4 novembre 2012 12 h 25 min 0Likes

    Décidément Nolan semble partout et ça me désole!
    Pas fan du bonhomme et de sa trilogie avec Batman.
    Dire que j’attendais Skyfall c’est peu de le dire.
    Fan absolu de Casino Royal et du renouveau du personnage j’espérai que Skyfall serait à la hauteur. Dommage, même si le film a des qualités nous sommes loin, très loin de CR.
    L’emprunte de Nolan commence à me suffire et reste dubitatif vis à vis de Mendes. CR avait déjà, et avec brio, traité des faiblesses de Bond. On y voyait un agent blessé et trahi, alors à quoi bon un autre arc narratif similaire dans Skyfall. j’espérai voir un animal déchainé et j’ai assisté à une pâle copie d’un Bruce Wayne fatigué.
    Quant à vous Cloneweb, j’avoue ne pas comprendre votre critique si élogieuse, mais bon tout le monde à droit à son avis.

  • Trackback: CloneWeb » Demain c’est … mercredi 7 novembre

Laisser un commentaire