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42ème Festival du Film Fantastique de Sitges – Jour #2
Deuxième jour à Sitges et le rythme s’installe gentiment. Après avoir récupéré les billets pour les sessions du vendredi, une conférence de presse sur Heartless et trois films s’enchaînent, Dorian Gray, Enter the Void et Moon. J’ai de la chance entre deux films de pouvoir passer un peu de temps à la terrasse de l’hôtel où l’on croise sans mal Gaspar Noé ou encore Al Matthews qui nous a fait la tirade du Sergeant Apone d’Aliens, un grand moment qui restera dans mes souvenirs.
Le Portrait de Dorian Gray de Oliver Parker reprend le fameux récit du jeune et beau Dorian Gray. Influencé par les propos de Lord Henry, Gray scellera inconsciemment un pacte avec le diable. Dorian ne subira, dès lors, plus les affres de la vie et restera jeune à jamais, tant dit que son portrait répercutera ses crimes sur son visage. Le tableau fait alors écho à l’âme de Dorian. Malheureusement cette adaptation du fameux livre d’Oscar Wilde n’apporte rien de plus au mythe et le temps nous paraît bien long lors de son visionnement. Avec un Dorian Gray insipide interprété par Ben Barnes qui joue, entre autre, le Prince Caspian dans les Chroniques de Narnia, le film perd toute sa profondeur. Tristement, même Colin Firth, malgré une très bonne interprétation, n’arrive pas à sauver le film de la catastrophe. Le réalisateur passe trop vite sur la descente au enfer de Gray et prend beaucoup de libertés par rapport au livre de Wilde, que l’on pourrait pardonner si elles étaient utiles, mais celles-ci rajoutent plus à notre ennui qu’à justifier le personnage de Dorian Gray. J’attendais beaucoup de cette adaptation du chef-d’œuvre de Wilde, vu l’adoration que je porte au livre, mais Oliver Parker m’a prouvé une fois de plus que Dorian Gray est mieux laissé sur papier.
Réalisé par Oliver Parker avec Ben Barnes et Colin Firth – Pas de date de sortie
Le Portrait de Dorian Gray
Enter the Void – Soudain le Vide dirigé par Gaspar Noé nous fait pénétrer dans le monde de la drogue et du sexe par le biais d’un frère dealer et de sa sœur strip-teaseuse. On suit dans les rues de Tokyo le protagoniste dealer qui finalement lors d’une transaction se fait tuer par la police. Par la suite, nous parcourons avec son âme la mégalopole, pour se focaliser sur la réaction des personnes qui lui étaient proche, fassent, entre autre à sa mort. Comme a son habitude, Gaspar Noé épate par sa virtuosité avec une caméra, qui est, de mon point de vue, la seule raison possible qu’on aurai de vouloir voir ce film. Pour la première fois de ma vie j’ai quitté un film au milieu de sa projection et je ne le regrette pas. Sa violence gratuite et inutile, son jeu d’acteur mauvais et ses passages psychédéliques sans fin, font de se film un trip d’adolescent, que seul Noé lui-même peut apprécier.
Réalisé par Gaspar Noé, avec Nathaniel Brown, Paz de la Huerta – Pas de date de sortie.
Mercredi, mon premier jour au festival, j’ai eu la chance de pouvoir assister à la conférence de presse sur Moon avec Duncan Jones, le réalisateur et Sam Rockwell, l’acteur « presque » unique du film. Fait terrible, au moment de la conférence, je n’avais pas encore eu l’occasion de voir le film. Donc hier j’ai remédié à mon erreur au plus vite et je suis allée voir ce petit bijou sur grand écran. Fan que je suis des films de sciences fictions des années 70-80, j’ai été gâtée. Filmé dans un univers très rétro et où le spectateur a l’impression d’avoir découvert une relique du passée (effet voulu par Jones) se déroule des thématiques bien réelles, la solitude et la difficulté des relations longues distances. Des thèmes que Duncan Jones trouve plus faciles à aborder dans les films de science fiction. Pour lui, la science fiction n’est qu’une couverture délicieuse à une histoire humaine qui devient plus facile à raconter. Jones et Rockwell, deux fans de film de genre, qui forme un duo explosif pour nous offrir un film incroyable. Ce film a relativement petit budget nous transporte des les premiers instants et mérite vraiment d’être vu sur grand écran, dommage que en France pas de sortie ne soit prévue sauf en dvd.
Réalisé par Duncan Jones, avec Sam Rockwell – Retrouvez notre première critique ici.
Moon
– Sophie
4 Comments
par Val'
Dorian Gray : Ben barnes me donne envie de vomir, je trouve qu’il n’a aucun talent et ne fait ressortir aucune émotion.
Enter the void : J’aime pas Gaspar Noé et tu me donne pas envie de voir son nouveau film :P
Moon : Ca peut être bien mais pour moi le st graal de la science fiction reste la série « Doctor Who » :D
par Sylvebarbe
Il sort quand en dvd « Moon » justement ?
par Sophie
Alors quand j’ai eu l’occasion de parler avec Duncan Jones, il ne savait pas la date de sortie en France du dvd. Il cherche encore à pouvoir le montrer sur grand écran. Mais si il y a une occasion de le voir au ciné, à ne pas hésiter.