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PIFFF Courts Métrages : Block 66 – Peter

Samedi matin au Gaumont Opéra se tenait la compétition des courts métrages français du Paris International Fantastic Film Festival.

Un jury composé notamment d’Antoine Charreyron (réalisateur de The Prodigies) et de Stéphane Chaput (réalisateur seconde équipe sur Mirages et Welcome to Hoxford) et de quatre autres personnalités ont du choisir parmi 10 films.

C’est Jusqu’au Cou, film de 5 minutes avec Alban Lenoir, qui a remporté le Prix du Jury.
Pour ma part, deux réalisations diffusée en avant-première mondiale ont retenu mon attention.

Block 66
Réalisé par Patrice Gablin – Site officiel et teaser
Comment échapper à la machine de mort nazi, implacable, impitoyable… Hani doit survivre. Elle doit sauver le bébé qu’elle porte. Son destin est lié à celui de ces enfants, premières victimes innocentes des camps. On les regroupait dans un même baraquement, le Block 66…

C’est à travers une belle réalisation et une photo particulièrement bien soignée que Patrice Gablin nous plonge aux cotés de son héroïne dans l’univers effroyable des camps.
On commence d’abord par se demander où on est. Une prison ou quelque chose de plus ? Il faut dire que les couleurs et la lumière ne nous donnent que peu d’indices d’un décor épuré.
On peine également à reconnaitre l’interprète principale mais ce n’est ici pas un défaut : Elsa Lunghini (oui, oui, celle qui était connue à la fin des années 80 pour « Jour de Neige ») est méconnaissable et particulièrement brillante.
Le spectateur est donc troublé mais se laisse prendre au jeu et à la quête de survie d’Elsa.
Pendant près de 14 minutes, on se laisse donc prendre par l’ambiance de Block 66. Après Mon Père, excellent court avec Emmanuel Bonami, Patrice Gablin signe donc ici une nouvelle réalisation soignée. En attendant son passage au long-métrage ?

 

 

Peter
Réalisé par Nicolas Duval
Avec Raphaël Boshart, Corinne Masiero, Leslie Bourgouin
Londres, 1887. Famine, froid et misère plantent le décor.
Elevé par une mère tyrannique et alcoolique, Peter ne trouve son salut que dans les rêves et les contes qui libèrent son imagination. Un soir, l’enfant, après une violente dispute avec sa mère, se refugie sur les docks. C’est alors que lui apparaît une jolie petite fée qui l’emmène au Pays Imaginaire afin qu’il devienne leur sauveur.
Ici commence la fabuleuse histoire de Peter un petit enfant des quartiers pauvres de White-Chapel qui deviendra plus tard Peter Pan. Il affrontera alors le terrible capitaine crochet dans une lutte interminable pour le bien de leur trésor et la survie de toute l’île…

On l’attendait de pieds ferme. Sur CloneWeb, on parle de Peter, le court métrage réalisé par Nicolas Duval d’après la bande dessinée de Régis Loisel, depuis 2008 alors que les premiers visuels apparaissaient sur le net.
Pas de déception : Peter est un enchantement de tous les instants (et sans conteste le meilleur court présenté au PIFFF).
Pendant un peu moins de dix minutes, on se laisse porter dans les cases de Loisel sublimement transposées à l’écran.
La réalisation, la photo et les effets spéciaux donnent vie au dessin aussi bien qu’on aurait pu l’imaginer, Nicolas Duval s’offrant le luxe d’aller reproduire au plan prêt certaines des cases.
S’il est trop court pour juger de la prestation de tous les acteurs, on se réjouit de découvrir Leslie Bourgouin délicieuse en Clochette et un François Levantal qui s’éclate en Crochet.
Peter n’a qu’un défaut : celui de procurer un immense sentiment de frustration quand vient le générique de fin. Maintenant, on veut que Nicolas Duval tourne la version long-métrage. En 3D ?

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