Chaque début d’année, nous allons en Charente pour plonger dans l’univers du 9e Art et de son célèbre festival : Angoulême.
On apprend ce lundi 19 novembre que l’édition 2026 n’aura pas lieu, après des semaines de tension et de négociations.
En cause, l’organisation opaque du FIBD par l’association organisatrice et la société 9e Art+ comme l’explique très bien Libération. A l’intérieur, du management toxique, des interrogations sur le contenu des éditions et sur l’opacité des financements, et une sordide affaire de viol pendant l’édition 2024 qui a conduit, accrochez-vous, au licenciement de la victime…
La proposition de la présidente de l’Association du FIBD, Delphine Groux d’échafauder un projet de sortie de crise en un peu de temps n’a pas suffit, pas plus que la décision des pouvoir publics de l’écarter. Les auteurs et autrices se sont mobilisés, épaulés par les éditeurs et les syndicats. Et ils sont puissants, tous ensemble.
Au moment où nous écrivons ces lignes, l’organisation du festival dément l’annulation. De son coté, le Syndicat National de l’Edition déclare dans un communiqué que « compte tenu de ce mouvement de grande ampleur qu’ils comprennent, les éditeurs estiment que l’édition 2026 ne pourra plus se tenir.«
Soit un beau bordel à deux mois de l’évènement. Mais sans exposition, pas de festival. Sans auteurs et autrices, qui veulent un festival moins mercantile, plus humain et d’avantage ouvert à tous, pas de festival.
Alors, à moins d’un énorme twist de dernière minute (et cet article sera mis à jour en fonction), en 2026 nous n’irons pas à Angoulême.
Article initialement publié le 19/11 à 10h08 puis mis à jour à 10h27 (communiqué du SNE)
