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Un Dimanche, Une Critique : SOS Fantômes
Après un cycle de critiques consacrées à l' »aventure steampunk » avec de nombreuses pépites, la rubrique reprend son cours normal et s’offre un film culte.
En attendant un hypothétique 3e volet qui ne viendra peut-être jamais, revenons sur les aventures cultes de Peter Venkman, Raymond Stantz, Egon Spengler et Winston Zeddemore.
En effet ce nouveau numéro d’Un Dimanche, Une Critique est consacrée à SOS Fantômes
« J’adore New York ! »
SOS Fantômes (Ghostbusters) – Sortie le 12 décembre 1984
Réalisé par Ivan Reitman
Avec Bill Murray, Dan Aykroyd, Harold Ramis
Peter, Raymons et Egon effectuent des recherches sur la parapsychologie. Virés par le Doyen de la faculté, ils fondent une société destinée à chasser les revenants : S.O.S. fantômes. Le succès frappe tant et si bien à leur porte qu’ils en sont bientôt à travailler à la chaîne.
Parlons tout de suite des choses qui fâchent. Oui, ce film a probablement mal vieilli et particulièrement au niveau des effets spéciaux, le grand public étant désormais habitué aux trucages numériques. Oui, ça date des années 80 et ça se sent sur de nombreux points. Mais mais mais, et beaucoup seront d’accord avec moi…
ON S’EN TAPE !!!
Parce que ce long-métrage possède une foultitude (oui, ce mot existe) de qualités qui font qu’il reste dans le haut du panier des comédies américaines et des films de divertissement.
A commencer par son humour, au service de situations mémorables et de réparties toutes plus savoureuses les unes que les autres désormais entrées dans les mémoires, avec les exemples des scènes de la bibliothèque hantée à l’apparition de Slimer dans un hôtel, ou bien encore la mythique attaque de New York par le gigantesque Bibendum Chamallow.

Interprété par un Bill Murray au top de sa forme, le personnage de Peter Venkman sort du lot parmi cette équipe de chasseurs de fantômes. Ressemblant davantage à un présentateur de show télé qu’à un scientifique (Dana Barrett alias Sigourney Weaver le dit elle-même), il est censé être un spécialiste du paranormal mais n’hésite pas à draguer dès que l’occasion se présente, collaborant avec Raymond Stantz (Dan Aykroyd) et le nerd Egon Spengler (Harold Ramis) au sein d’une université qui finit par les mettre à la porte.
Désormais livrés à eux-mêmes, ils se lancent dans le business de la chasse aux fantômes, rejoints peu après par Winston Zeddemore (Ernie Hudson) et équipés de gadgets tout aussi farfelus que les packs de protons (dont il ne faut jamais, JAMAIS croiser les effluves), le piège à fantômes ou le fameux spectromètre d’Egon.
Les protagonistes principaux sont des personnes ordinaires clairement identifiables, voire même des losers et il est donc sûrement facile pour nous de s’identifier et de s’attacher à eux, fournissant et transmettant au film tout comme au spectateur une bonne humeur communicative. Bien qu’ils soient souvent maladroits, ils sont unis par une amitié sincère, une alchimie et une complicité entre les acteurs/personnages qui fonctionnent parfaitement.
Et si ils portent le film sur leurs épaules, des protagonistes plus en retrait tels que Louis Tully, le voisin de Dana Barrett (Rick Moranis) et la secrétaire des Ghostbusters Janine Melnitz (Annie Potts) ont droit eux aussi à leurs temps de présence, renvoyant la balle aux quatuor par leurs dialogues.

Cette traque de revenants de la part des Ghostbusters finira par les conduire à faire preuve d’héroisme dans une situation critique où même les autorités seront impuissantes, ce qui se révélera être comme une forme de reconnaissance et de revanche sur la vie.
Car si leur affaire a difficilement fonctionnée au début, elle finit par prendre de l’ampleur grâce à l’émergence de plus en plus de fantômes à New York, jusqu’à ce que l’équipe des Ghostbusters comprenne qu’elle va devoir affronter Gozer l’ancien dieu sumérien (un conseil : si vous vous retrouvez face à lui et qu’il vous demande si vous êtes un dieu, dites oui), un ennemi bien plus puissant que tous ceux contre lesquels elle a dû lutter afin de sauver la Grosse Pomme, et puis pour sauver aussi Dana Barrett tant qu’on y est (une cliente des Ghostbusters qui intéresse tout particulièrement Peter Venkman et qui se retrouve embarquée malgré elle dans cette histoire).
Enfin, signalons aussi la qualité du doublage de la version française, qui se trouve à la hauteur des acteurs du film et notamment la performance du comédien Richard Darbois, qui démontre son talent en s’adaptant totalement à la personnalité et aux expressions de Ray Stantz.
A la fois véritable film culte et gros succès populaire de son époque, Ghostbusters possède un énorme capital sympathie amplement mérité.
2 commentaire
par jimmyjazz
Une de mes premières claques cinématographique, à l’âge de 10 ans ! Film cultissime pour moi aussi avec un excellent Bill Murray… Par contre, ne serait-ce pas plutôt un 3ème volet qui serait attendu ? (et non un 4ème…!)
par Marc
Corrigé !