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Un Dimanche, Une Critique : Love Actually

Noël arrive, donc forcément, ses comédies aussi.

On peut tout aussi bien voir au cinéma du très bon (Raiponce) comme du très très mauvais (Bébé mode d’emploi). Mais surtout, c’est à la télé qu’on se régale le plus. Entre les Princesse Sissi soporifiques, on se plait à revoir une énième fois des films qui nous on marqué étant plus jeune (Macauley Culkin, si tu me lis). Et il y a des films comme ça qu’on prend plaisir à revoir, seul, en famille ou entre amis.

N’échappant pas à la coutume, Love Actually sera probablement diffusé sur une des chaînes de télévision quelconques histoire de bien marquer les fêtes.

Love Actually – Sortie le 3 décembre 2003
Réalisé par Richard Curtis
Avec Hugh Grant, Liam Neeson, Colin Firth

On ne présente plus Richard Curtis, surtout reconnu pour les scénarios de ses comédies romantiques comme Quatres mariages et un enterrement, Bridget Jones, Coup de foudre à Nothing Hill…
En 2003, il passe derrière la caméra et se lance dans Love Actually, nouvelle comédie à l’eau de rose entrainée par une belle liste d’acteurs.

L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts…
Pour le nouveau Premier Ministre britannique, il va prendre la jolie forme d’une jeune collaboratrice.
Pour l’écrivain au coeur brisé parti se réfugier dans le sud de la France, il surgira d’un lac.
Il s’éloigne de cette femme qui, installée dans une vie de couple ronronnante, suspecte soudain son mari de songer à une autre.
Il se cache derrière les faux-semblants de ce meilleur ami qui aurait bien voulu être autre chose que le témoin du mariage de celle qu’il aime.
Pour ce veuf et son beau-fils, pour cette jeune femme qui adore son collègue, l’amour est l’enjeu, le but, mais également la source d’innombrables complications.
En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter…

C’est à l’approche de Noel que ce film revient surtout dans les lecteurs dvd. Love Actually est avant tout considéré comme un film culte par les filles, mais aussi un « film de fille » par ces messieurs. Ces étiquettes sont méritées d’autant que Love Actually sort du lot puisqu’à la différence d’une banale comédie romantique il propose 9 histoires en une, toutes reliées par un point.

Alors sur ces 9 histoires proposées, ces messieurs y trouveront largement leur compte, notamment grâce au joli casting féminin. Ces fenêtres ouvertes sur plusieurs vies installent une forte dynamique au film, d’autant plus qu’on ne connait ni le passé, ni le futur de nos protagonistes. De ce fait, on s’attache beaucoup plus facilement à toutes ses anecdotes s’inspirant de la vie réelle (quoique parfois capillo-tractée) qui s’entrelacent pendant 1h30. Elles sont toutes individuellement « boostées » par ces acteurs dominants : Bill Nighy, Hugh Grant, Liam Neeson, Keira Knightley, Emma Thompson, Alan Rickman et d’autres…

Bill Nighy (Pirates des Caraibes, Hot Fuzz) est un acteur reconnu et énormément présent. Son rôle dans Love Actually est inattendu : il est provocateur, vulgaire, mais attachant. Il s’approprie le rôle à merveille, ses mimiques trouvent leur place dans ce personnage décalé. Hugh Grant quant à lui, relégué depuis toujours dans des rôles de beau gosse qui fait chavirer les cœurs, retrouve ici une nouvelle fois le costume de cet homme à la beaugossitude anglaise, doté en prime du rôle de premier ministre. Dans la lignée de ces histoires, Emma Thompson est toute aussi exceptionnelle dans son rôle de maman active, amie attentionnée, et femme trompée. Son chapitre représente probablement l’histoire la plus sérieuse et donc la plus forte, mené par un Alan Rickman en toutes splendeurs. Bien sur, les demoiselles auront leur quart d’heure de larmes avec Liam Neeson et son fils, et les messieurs pourront se rincer l’œil lors du passage en Suède. Toutes ces facettes de sont personnage sont liés avec une aisance remarquable.

Un mot sur la bande originale. Elle est en effet, très pop et entrainante. Deux de ces musiques restent cultes pour deux raisons différentes, la première concerne Bill Nighy et sa chanson aux paroles nunuches mais qui restent en tête (I feel it in my fingers I feel it in my toes) . Et Bill Nighy qui chante et danse en combinaison violette à paillettes, ça n’a pas de prix (notons cette scène, tout seul, nu, en botte, avec sa guitare) Et la seconde vise Hugh Grant qui se dépasse dans un déhanché maintenant célèbre sur Jump des Pointer sisters. Enchaînant les titres pop, le tout à une composition très homogène, probablement du à l’omniprésence « noëliène » des clochettes.

Difficile de résumer un film choral qui ne consiste qu’à se découper en petites scénettes se croisant via quelques personnages secondaires. Difficile aussi de dire pourquoi Love Actually est un bon film, puisque du point de vue technique, il n’a clairement rien de transcendant. Pourtant il en résulte une force assez inexplicable, créée par une ambiance de feel good movie constant, et supporter par un casting quatre étoiles, réunissant le meilleur d’Angleterre. Le tout surplombé d’ambiance rouge, blanche et chocolat. Si vous en avez marre de Maman j’ai raté l’avion, de Beethoven et de Flubber, et si vous voulez vous faire plaisir tout en lui faisant plaisir, le 26, après le bon repas de la veille, calez-vous sous une couette et vous saurez quoi regarder.
Joyeux noël

– Angéline

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1 commentaire

  • par Choko
    Posté dimanche 19 décembre 2010 15 h 32 min 0Likes

    Salut,
    Merci pour le vidéo et pour l’article.

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