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The Bling Ring : Rencontre avec l’équipe du film

A Cannes, Alexandre a pu rencontrer l’équipe de The Bling Ring, rien que ça.

La rencontre s’est déroulée sous forme de table ronde avec plusieurs interviewers et en deux parties. D’abord les jeunes comédiens de la bande d’Emma Watson, rieurs et spontanés, puis la réalisatrice Sofia Coppola, beaucoup moins loquace que son casting.
Ensemble, ils reviennent sur la production et le tournage du film, l’histoire vraie sur laquelle tout est basé et évoquent Cannes et leur projet.
L’intégralité de ces interviews a été retranscrite mais si vous préférez la fraicheur d’une vraie conversation, l’enregistrement audio est également disponible.

The Bling Ring sort le 12 juin prochain.


Israel Broussard, Taissa Farmiga, Claire Julien et Katie Chang


Aviez vous entendu parler de l’histoire de The Bling Ring avant de lire le script ?
Katie Chang : Je n’en avais pas entendu parler. J’ai eu du mal à croire que c’était une histoire vraie. En lisant le script, il m’a fallu du temps pour l’accepter.

Israel Broussard : On a d’abord commencé à entendre parler du projet puis quand j’ai rencontré Sofia avec Katie, on m’a donné l’article et j’ai réalisé que c’était vrai.

Claire Julien : J’ai trouvé ça surprenant et intéressant. Je suis née à Los Angeles et je n’en avais pas entendu parler. C’était cool d’en entendre parler et intéressant de faire des recherches sur ce qu’on fait ces gamins dingues.

Pour préparer le rôle, avez-vous rencontré les véritables personnages de l’histoire ?
Claire Julien : Je suis la seule personne à avoir rencontré quelqu’un, oui, la personne sur laquelle le personnage de Nicki est basée. Je l’ai rencontrée bien avant le projet, l’été avant le casting en fait. Je l’ai croisée par hasard chez un ami. Puis j’ai fais des recherches, on a regardé cette émission de télé réalité appelée « Pretty Wild » et j’ai reconnu non pas son visage mais ses tatouages. C’était une expérience assez folle. J’aurai aimé la rencontrer plus tard, on aurait pu discuter. Je ne lui aurais pas forcément dit que j’allais faire le film mais on aurait pu échanger. Je sais que sa vie est différente maintenant, elle a tourné la page, est mariée, a un bébé.

Taissa Farmiga : Je trouverais ça un peu effrayant car le film est à propos de leur personnalité et de ce qu’on pense d’eux, pas vraiment à propos d’eux-même.

Katie Chang : Oui on ne joue pas vraiment ceux qu’ils ont été.

Israel Broussard : Ce qu’il faut que les gens comprennent, c’est qu’on joue les personnages de Sofia, ceux qu’elle a écrit d’après l’article. On ne dit pas que c’est ce qui s’est réellement passé mais ce qui s’est probablement passé.

C’est une fiction mais vous avez quand même tourné dans les vraies maisons des stars
Katie Chang : Oui on a tourné chez Paris Hilton. Ca m’a un peu dépassé. On n’a touché à rien, tout est d’origine même les vêtements qu’on voit. C’était irréel et fun.

Maintenant que vous êtes célèbres, que pensez vous de cette histoire ?
Katie Chang : J’espère que ça ne m’arrivera pas.

Taissa Farmiga : Je ne crois pas qu’on soit célèbres. La célébrité, c’est un style de vie. Cela dit, c’est ironique qu’on gagne en célébrité en faisant ce film-là.

Claire Julien : C’est ironique et en même temps c’est le film parfait à faire, pour nous montrer comment il ne faut pas devenir.

La célébrité est un sujet important du film et vous avez tourné avec Emma Watson, qui est une grande star. Est-ce que ça a eu un impact ?
Israel Broussard : Un jour on a tourné sur Venice Beach et il a fallu que la police barricade le tournage. C’était une perspective intéressante.

Katie Chang : Mais en tant que personne, elle est adorable. J’ai lu et vu les Harry Potter et j’ai beaucoup aimé. Ca a été intéressant de la rencontrer

Claire Julien : C’est une personne normale, intelligente, très gentille. Ca a été une belle expérience de travailler avec quelqu’un comme elle. Elle dans le métier depuis qu’elle a dix ans et elle est restée quelqu’un de bien.

Si vous connaissiez ce genre de jeunes et que vous aviez pu leur parler après coup, que leur auriez vous dit ?
Claire Julien : « Qu’avez vous volé ? »

Taissa Farmiga : Je crois que la question aurait été « pourquoi ? » car on n’a pas vraiment de réponse. Ils le voulaient, donc ils l’ont fait. J’aurai aimé comprendre leur pensées.

Israel Broussard : Je leur aurais demandé ce que je peux faire pour les aider. Est ce qu’ils ont besoin d’une thérapie ? Ou autre chose ?

Claire Julien : J’espère que le film n’inspirera personne d’une mauvaise façon. Le film n’idéalise pas la réalité, Sofia raconte l’histoire. C’est un film très glamour à cause des fêtes, de la mode, des bijoux et de toutes ces choses merveilleuses. Mais on ne dit pas que c’est bien. Ce n’est pas parce que ça a l’air bien que ça l’est. En fait, c’est quelque chose d’horrible.

Katie Chang : Je pense que c’est ce qu’on comprend à la fin du film.

Taissa Farmiga : C’est la différence entre la première et la deuxième partie du film, qui montre les conséquences.

Claire Julien : Oui c’est la leçon qu’il y a à en tirer.

Isreal, vous êtiez le seul garçon dans un univers de fille. Est-ce que c’était particulier pour vous ?
Israel Broussard : J’ai remarqué. En réalité, j’étais le seul garçon d’une grande famille. J’étais plus proche de ma soeur que des mes amis à l’école. Donc j’ai tendance à préférer les filles aux garçons.

Claire Julien : Il n’est pas comme son personnage !

Comment vous êtes vous préparés aux rôles ? Vous avez passé du temps ensemble ?
Taissa Farmiga : Oui, on a regardé des émissions de téléréalité, visité des sites web, lu des magazines de mode.

Katie Chang : Pour mon personnage, j’ai regardé des choses qui m’inspiraient. J’ai fais des tableaux avec des images qui me plaisaient. Et ces tableaux sont dans le film.

Vous avez aussi travaillé avec Leslie Mann, qui a une longue carrière…
Katie Chang : C’est une femme extraordinaire, très drôle. On s’est bien entendu sur le tournage. Elle était comme une maman cool.

Elle a apporté de la comédie dans le film.
Claire Julien : Absolument. Et j’aimerai beaucoup retravailler avec elle

Israel Broussard : On s’est beaucoup vu car nous étions tous tout le temps sur le tournage. C’est une femme intéressante. Un membre de ma famille m’a même réclamé un autographe d’elle.

Quelle relation avez-vous avec la mode ? Etait ce particulier de tourner avec tous ces costumes, toutes ces robes ?
Katie Chang : C’est ma soeur qui m’a fait m’intéresser à la mode. On est une grande famille mais j’ai grandi avec mes frères donc au départ je n’étais pas très mode mais c’est venu petit à petit. Maintenant j’aime parler de marques.

Claire Julien : J’adore la mode. En juillet, je vais entrer dans une école de design et merchandising. La mode a toujours fait partie de ma vie. J’ai deux passions dans ma vie : jouer la comédie et la mode. Et je savais que je voulais faire les deux. Grandir à LA, être proche de l’industrie de la mode m’a donné tant d’opportunités, beaucoup plus que d’autres gens. J’ai rencontré, travaillé des designers de costumes. J’ai vu des acteurs dans de beaux costumes dont Marion Cotillard, Ellen Page, Charlize Theron. J’ai vu les robes, les essais. Ce film était donc un aboutissement.

Confessez-vous. Vous avez volé des choses sur le plateau ?
Israel Broussard : Elles étaient tout le temps planquées dans les placards.

Claire Julien : On n’a rien pris mais si je pouvais garder quelque chose, ce serait les formidables Louboutin. Elles étaient incroyables !

C’est plus ou moins votre premier film. Que pensez vous de ce tout ce qui l’entoure dont votre présence à Cannes ?
Taissa Farmiga : On est très contents d’être là et de faire tout ça en groupe. Tout est nouveau pour nous donc ça nous fait des gens à qui s’accrocher.

Claire Julien : La différence, c’est de faire tout ça avec Emma car elle est beaucoup plus habituée à cet univers que nous le sommes. On a apprécié l’avoir à nos cotés à chaque fois que nous faisons de la presse, des télés, de la promo. Elle nous a guidé et on va beaucoup apprendre de sa manière de gérer tout ça, la promo, les foules…

Israel Broussard : Ca devrait bien se passer, je suis quelqu’un qui s’adapte assez facilement aux situations. Je ne me rends pas encore compte de l’ampleur de la chose.

Katie Chang : J’apprécie beaucoup d’être avec mes amis, car ce sont de vrais amis. Après la promo, on va pouvoir profiter, passer du temps ensemble.

Vous avez d’autres projets ?
Ensemble : la fac !

Taissa Farmiga : On verra ce qui va se passer après Cannes mais, en priorité, la fac.

Katie Chang : J’ai quelques projets de film. Je devrais bien m’amuser.

Israel Broussard : Je profite, on verra ce qui se présente.

Pensez vous que la connexion qu’il peut y avoir entre les stars et les ados, notamment via les réseaux sociaux, puisse être un problème ?
Claire Julien : C’est l’obsession qui est un problème. Un jeune qui s’attache à une célébrité, la suit sur Twitter, veut lui ressembler, ça c’est cool. Mais à un certain niveau, ça peut devenir dangereux.

Est ce que Los Angeles peut rendre les gens fous ? L’ampleur de la ville…
Claire Julien : LA est une ville très publique. Quand il se passe quelque chose à Los Angeles, le monde entier est au courant. Facebook, Twitter, Instagram, des sites comme TMZ… Le monde entier voit tout. C’est probablement la ville la pire pour une célébrité car on te voit tout le temps, on te suit, on te stalke. C’est difficile de garder la tête froide car tout le monde y est célèbre ou veut le devenir. Beaucoup de gens qui viennent en ville pour de mauvaises raisons : être une star, devenir riche… Ça emmène de la mauvaise énergie. On vous regarde, votre voiture, vos fringues, votre coiffure. Les gens se sentent en insécurité s’ils ne respectent pas certains codes. Ca peut créer des dommages. Mais c’est quand même chez moi !

 


Sofia Coppola


Comment en-êtes vous arrivé à l’idée de faire un film sur le groupe du Bling Ring ?
Quand j’ai lu l’article de Vanity Fair, je me suis souvenue des articles des journaux que j’avais vu à l’époque. C’était vraiment une histoire un peu folle, idéale pour faire un bon film.

Vous ne trouvez pas qu’il y a un peu de Marie-Antoinette dans The Bling Ring, avec ces jeunes qui tentent de vivre des vies qu’ils n’ont pas vraiment ?
Oui un peu. Vous savez, c’est d’aborder les thèmes de l’identité et ce besoin de trouver sa vraie place qui m’intéresse. C’est par cet aspect que vous pouvez lier les deux films effectivement.

Beaucoup de scènes ont été tournées dans les vraies maisons des stars qui avaient été volées, et notamment celle de Paris Hilton. Quelles ont été vos relations pour qu’elle prête sa maison durant le tournage ?
En fait il n’y a que la maison de Paris Hilton qui est vraiment la sienne. Nous sommes amies et on lui a demandé si elle voulait soutenir le film d’une quelconque manière et elle a proposée de prêter sa maison. Ca été d’une grande aide pour nous car le rendu est forcément beaucoup plus authentique…

Les filles nous ont dit d’ailleurs que la maison n’avait même pas été décorée…
Oui oui, c’est vraiment sa maison, c’était très amusant de tourner dans le vrai lieu de l’histoire. On a aussi shooter les séquences de caméras de surveillances dans sa maison comme pour la vraie histoire, c’était plutôt intéressant d’utiliser à fond le lieu pour servir l’histoire.

Il est de notoriété publique que vous adorez la mode, est-ce que The Bling Ring était quelque part le film que vous rêviez de faire ?
Effectivement on parle beaucoup de mode dans le film mais la manière de l’aborder est très différente du schéma classique. Je comprends qu’on puisse être tenté de tisser des liens entre les deux mais il faut bien comprendre que ce n’était pas ma motivation pour faire ce film.

The Bling Ring est votre première film tourné en numérique, est-ce que cela a changé votre manière de filmer ?
Oui, en fait c’était plutôt pertinent pour cette histoire car nous devions capturer beaucoup d’instants à la volée. C’était aussi différent pour moi car je pouvais voir en temps réel le rendu de la caméra sur les moniteurs. J’ai dû me forcer à aller souvent sur le plateau, et ne pas rester passive derrière mon moniteur, interagir avec les acteurs, c’était essentiel.

Vous démarrer tous vos films par un point de vue très intime qui semble s’ouvrir au fur et à mesure des minutes. Avec The Bling Ring, on a l’impression que c’est l’inverse. Est-ce que c’était quelque chose de spécifique pour le sujet du film ?
Non, je pense que cela a juste été imposé par le sujet, avec un besoin d’être d’entrée de jeu dans la séduction à laquelle se laissent aller les personnages.

De votre point de vue, trouvez-vous qu’il y ait un personnage principal dans le film, qui se démarque des autres ?
Tout le groupe en fait mais si je devais en choisir un, je choisirai celui qui a l’attitude la plus pathétique et ce serait le personnage interprété par Katie, la leader du Bling Ring.

Pourquoi avez-vous choisi Emma Watson pour ce film ?
Emma est une fille très intelligente et tellement différente du personnage qu’elle interprète. C’est très inattendue de la retrouver dans un rôle où elle jour une fille peu recommandable et c’est ce qui m’intéressait dans son choix

Pensez-vous qu’on puisse connecter The Bling Ring au film Spring Breakers qui joue aussi de teenagers ?
Je pense que les films n’ont pas du tout la même exploitation, pour The Bling Ring j’ai vraiment essayé de jouer sur les talents d’acteurs et de ne pas les mettre en bikini pour que ca marche…Mais très honnêtement, je n’ai pas vu Spring Breakers.

Les réseaux sociaux sont au coeur du film, ils sont les moyens par lesquels les filles partages en temps réel leurs histoires et aventures. Quels rapports entretenez-vous vis à vis des réseaux sociaux ?
On ne peut pas dire que je sois vraiment une experte. Je ne suis pas sur Facebook, ces réseaux devaient être très présents mais à titre personnel, je ne les utilise pas. Vous savez, maintenant tout est vraiment flou concernant la confidentialité des données. C’est vraiment très nouveau, tout est partagé dans l’instant, ils savent ce que leurs amis mangent sans être avec eux, il y a un coté un peu dangereux à tout cela, du moins je pense.

Est-ce que cette partie du film est un message d’alerte pour la société, et pour prévenir d’une direction peut-être hasardeuse dans laquelle elle irait ?
Non je n’ai pas voulu faire une alerte ou quelque chose de ce genre. J’ai juste voulu montrer ces personnages et combien ces réseaux sociaux sont importants pour eux dans leur manière de vivre et de s’exprimer.

Vous utilisez différents type de video footage, comme des images d’ordinateurs, de caméras de surveillance etc…C’est quelque chose que l’on n’avait pas vu encore dans votre cinéma.
Oui mais vous savez cela fait partie de l’histoire. Quand j’ai fait mes recherches, j’ai cherché les vraies images de caméras de surveillances et les images et vidéos que le groupe avait pu poster sur les réseaux sociaux pour enrichir le film.

Avez-vous rencontré la véritable équipe de The Bling Ring ?
Deux d’entre eux. J’ai pu avoir pas mal de détails sur l’histoire comme le passage avec le chien de Paris Hilton mais surtout des petites choses pour rendre le film plus authentique, des anecdotiques.

Quelle est la part de fiction dans le film ?
Tout est basé sur de vrais faits mais j’ai pris quelques libertés malgré tout.

Leslie Mann est un choix étrange dans le film, elle apporte un vrai sens de la comédie, pourquoi l’avoir choisi ?
C’est quelqu’un de très talentueux, elle a su apporter son expérience de la comédie et de l’humour pour en faire un personnage très intéressant. Je l’avais vu dans une série télé, je voulais que la mère dans le film soit élégante, mignonne, quelqu’un dont le personnage d’Emma Watson pourrait être vraiment fier. Elle semblait être le choix parfait.

Avec ce film, il y a une sorte de scission avec les précédents, il est moins contemplatif et beaucoup plus pêchu. Pour vos prochains projets, est-ce une direction que vous voulez continuer d’explorer ?
Pour moi c’était un nouveau film, une histoire de vols. Je ne pouvais pas traiter cela avec mon style habituel. Mes films précédents étaient effectivement plus calmes mais vous savez, chacun de mes films est une sorte de réaction opposée au précédent.

En comparaison de l’article Vanity Fair, vous semblez avec mixer des personnages pour en créer de nouveaux, pourquoi ?
Oui, j’ai pris des morceaux de chaque vraies personnes pour créer les miens. Leurs histoires étaient des points de départ, par exemple, celui interprété par Claire Julien est un vrai personnage mais intègre des éléments issus d’autres.

Si vous étiez volée par des adolescents, que leur diriez-vous après avec réalisé ce film ?
Vous savez, j’ai déjà été volé par des ados, à Paris. Ils m’ont pris quelque trucs mais en fait, je n’ai jamais réfléchi à cette question…

Etes-vous anxieuse par rapport à l’interprétation que les jeunes ados vous pouvoir faire du film ? Vous n’avez pas peur que cela puisse leur donner des idées ?
L’idée n’est pas de leur donner des idées, je ne suis pas certaine que le film donne vraiment envie de faire la même chose que les filles étant donné l’issue.

Dès le début du film, on découvre quelle sera la finalité de la chose. Etait-ce une volonté de partie de quelque chose de très public pour arriver sur de l’intime (ce qui est souvent l’inverse au cinéma) ?
Je voulais quelque chose de très séduisant. On découvre comment elles en arrivent là et leurs motivations à dévaliser les maisons. Mais le film progresse et la finalité est bien moins fun que le début du métrage. Je voulais vraiment montrer l’expérience qu’elles tirent de tout cela, c’est le sens du film.

Comment avez-vous préparé le groupe pour le film ?
Je n’ai pas fait grand-chose, je leur ai demandé dépasser du temps ensemble, de regarder des émissions de télé-réalité mais surtout, d’être très proches.

Des projets en vue ?
Non pas encore, je viens juste de finir celui-là, je vais prendre un petit break avant de repartir.

Etre à Cannes à nouveau, toujours content ?
Oui bien sûr, vous savez c’est moi 3e film à être présenté ici. Petit je venais souvent avec mon père, tout a démarré un peu ici pour moi.

Vous aurez le temps de voir d’autres films ?

Non, on travaille tout le temps, j’aurai aimé mais je ne pense pas. J’aimerai bien voir le nouveau film de Jim Jarmush mais je ne sais pas si je pourrais…

 

Traduction réalisée en partenariat avec Cineshow. Merci aux différents intervenants et organisateurs de la table ronde

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