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Star Wars Celebration, c’est quoi ?

Je vous parlais ici-même et sur les réseaux sociaux de Star Wars Celebration, la grande messe Lucasfilm qui s’est tenue à Londres il y a quelques jours et où nous étions. Et je vous parlerais prochainement -mais depuis Paris- du Comic Con de San Diego.

Mais une convention de fans de Star Wars à l’anglo-saxonne, c’est quoi exactement ? Qu’est-ce qui s’y passe ? Est-ce que le voyage vaut le coût ? Visite guidée…

 

Oubliez le gloubiboulga de pop culture qu’est Paris Manga. Oubliez l’ambiance étouffante de la Japan Expo. Oubliez les trois exposants et demi du Comic Con Paris. Et bienvenue à Star Wars Celebration, exposition de la puissance de Lucasfilm et Disney.

Tout commence pour moi à Londres ce 15 juillet. Il est 21 heures et ma valise repose dans un AirBnB à une dizaine de minutes de l’Excel, grand centre d’exposition de la capitale anglaise. Déjà, dans le métro, quelques fans arborant des badges ou des t-shirts se croisent à quelques stations du lieu principal. On s’échange des signes de tête et des sourires. Vrais reconnaissent vrais. Sur place, tout est fermé ou presque. Il est possible, 24 heures sur 24, de retirer son badge d’accès. Pourquoi toute la nuit ? Parce que le système mis en place incite les fans à dormir sur place ou du moins à venir tôt.

Pour accéder aux panels les plus prestigieux, il faut un bracelet en papier. Jusque-là rien de surprenant. Du moins jusqu’à ce qu’on découvre que la distribution des dits bracelets se fait quotidiennement à partir de 6h du matin, soit quatre heures avant l’ouverture. Les gens arrivent donc sur place avec le lever du soleil quand ils ne passent pas la nuit contre les barrières. Dans la pratique c’est un peu abusé car aucun des panels n’a été rapidement plein et seuls les fans hardcores, ceux qui visent le premier rang, jouent le jeu. La plupart des visiteurs arrivent à la cool vers 7 ou 8h et sont encore servis correctement. De loin, ça peut paraitre stupide ou scandaleux mais ça a en fait un véritable avantage : chaque jour à dix heures lorsque les portes s’ouvrent, votre journée est organisée. Vous avez déjà vos accès et vos sièges garantis et vous avez même eu le temps de prendre un petit déjeuner (peut-être même en ayant fait d’avantage la queue au café qu’à la distribution des bracelets). Vous pouvez donc profiter.

Et pour profiter, il y a de quoi faire. Dans deux immenses espaces séparés par un grand couloir où s’alignent des stands pour boire, manger et s’assoir un peu, sont installés les grands stands de Celebration. Des boutiques évidemment, avec des exclusivités dont une figurine Black Serie de Kylo Ren pour laquelle il fallait s’armer de patience, des exposants ayant la licence Lucasfilm mais pas seulement. Beaucoup proposaient surtout des activités ou vendaient tout simplement rien. Lego par exemple proposait de construire des mini-vaisseaux. Tamashii Nations ne faisait qu’exposer ses figurines. S’il y avait moyen de se ruiner, il était aussi question d’attirer le chaland sans pour autant chercher à tout prix à lui prendre son argent. Qui plus est, je n’ai pas croisé le moindre stand qui semblait hors sujet.

Lucasfilm et ses partenaires n’étaient pas en reste pour proposer des animations. Il était possible de tester un casque virtuel pour combattre des stormtroopers au sabre laser sur Tatooine, de voir piloter des drones en forme de X-Wing. L’émission officielle The Star Wars Show avait également ses quartiers dans l’enceinte, permettant en public de voir en interview des talents de l’univers Star Wars venus parler de la saga dans un décor du Faucon Millenium, lui-même coincé entre une réplique du speeder de Rey et un Tie grandeur nature. La part belle était également faite aux associations, et on mentionnera en particulier des fous furieux constructeurs de R2D2 grandeur nature qui faisaient le bonheur des petits comme des grands dans les allées. On mentionnera aussi une courte mais belle exposition consacrée aux costumes de Rogue One.

Parlons maintenant des panels. Trois types de présentations étaient proposés : les grands panels qui attirent du monde et nécessitent de se réveiller aux aurores (pour passer une heure avec Mark Hamill, découvrir les projets d’Electronic Arts ou espérer glaner des scoops sur Rogue One), ceux dédiés aux making of de la saga sous toutes les formes possibles et des présentations pour les collectionneurs (allant même jusqu’à un panel dédié aux produits dérivés franco-français comme la collection des magnets Le Gaulois, si si).


Un personnage de Rogue One, le « space monkey » dont le visage est un animatronic, pendant la conférence sur les créatures dans Star Wars

Toutes ces travées sont remplies de fans de la sage. Des petits, des grands, des familles, des personnes seules. Et une demi tonne de cosplayers, de ceux qui se contentent de mettre un t shirt représentant la fourrure de Chewbacca et un masque en plastique à ceux qui ont passé des heures à minutieusement reconstituer un costume issu de la saga. On a croisé un Obi Wan Kenobi version Alec Guinness plus vrai que nature (même la barbe et les cheveux), un Boba Fett Deadpool, des suivantes de la Reine Amidala. Et, surtout, un nombre incroyable de Rey. Le personnage de Daisy Ridley inspire plus que tous les autres et on ne peut que se réjouir de voir une héroïne faire autant d’émules.

Il y a beaucoup d’enthousiasme dans cet article mais Star Wars Celebration est la meilleure convention à laquelle j’ai pu assister (et ce n’est pas faute d’en avoir fait quelques unes en France). Organisation impeccable, richesse de la programmation. Et surtout une vraie communauté de fans unis dans une même passion. Si c’était à refaire, j’y retournerais sans hésitation, peut-être avec un planning mieux calé pour assister à d’avantage de conférences. Quand on aime la saga, c’est une expérience à vivre au moins une fois car sans comparaison avec ce qu’on peut en imaginer vu de l’extérieur. Rendez-vous est d’ailleurs pris pour la probable prochaine convention française en 2018, pour la sortie de Young Han Solo.

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