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Spécial Angoulême : Rencontres avec Libon & Bonhomme

Chers amis lecteurs de CloneWeb -et de cette magnifique rubrique- aujourd’hui, point d’album chroniqué mais un numéro spécial consacré au 38e festival de la bande dessinée d’Angoulême avec, au programme des interviews exclusives d’auteurs de bd ! Ce numéro étant assez volumineux, il sera découpé en deux parties, mises en ligne de façon rapprochée.

Pour avoir un menu équilibré, dans chaque partie, vous trouverez un auteur confirmé et un un auteur « montant » . On ouvre les festivités avec les sémillants Libon et Matthieu Bonhomme !

 

RENCONTRE AVEC LIBON

Bio express : venu à la bd sur le tard, Libon fut l’un des pionniers des blogs bd dans les années 2000. Il est principalement connu pour sa série Jacques le petit lézard géant chez Dupuis (3 tomes parus, terminé) mais il participe aussi à Fluide Glacial avec Hector Kanon (2 tomes parus). Il a démarré deux autres séries toujours chez Dupuis : Animal Lecteur (très mise en avant au festival, 2 tomes parus) et Les cavaliers de l’apocadispe (album en préparation). En 2010, avec sa compagne Capucine, il a aussi publié Sophia libère Paris chez Delcourt.

 

A propos d’Animal Lecteur, comment se passe la collaboration avec Sergio Salma ? Vous respectez ses idées à la lettre ou vous intervenez dans le scénario ?
Je respecte Sergio à la lettre. Il est hyper précis dans ses scénarios. Ca lui arrive de m’envoyer deux fois le même script parce qu’il l’a retouché. Moi je n’ai rien à faire, je n’ai plus qu’à dessiner dessus.

C’est un certain confort pour vous ?
Sur ces scénarios, j’aurai du mal à intervenir. Sergio Salma connait bien le monde de la BD, il a une réflexion là-dessus qui n’est pas idiote donc je lui fais entièrement confiance et ça marche bien comme ça.

Comment avez-vous perçu l’accueil des lecteurs libraires ou non ?
Les libraires m’en parle souvent en dédicaces. Ca arrive qu’ils aient une case découpée et collée sur la caisse parce que ça les a touché ou ça les fait marrer.
Les lecteurs, eux, s’y retrouvent. On avait peur que ça soit une série pour un public assez restreints de passionnés, de spécialistes mais finalement ça touche un public beaucoup plus large.

En plus d’Animal Lecteur, vous avez travaillé à deux sur Sophia (avec Capucine, paru chez Delcourt). Est-ce que vous avez d’autres projets de collaborations ?
Pour l’instant non. Animal Lecteur s’est fait un peu par hasard quand j’ai croisé Sergio chez Spirou. On a fait un essai, on s’est bien entendu. Sophia, c’est une vrai collaboration à deux puisqu’on a travaillé tous les deux sur le dessin et le scénario. C’était d’autant plus spécial que je vis avec Capucine donc on travaillait à la maison, parfois le soir, etc…
Mais si un projet m’intéresse pourquoi pas…

A propos de Sophia justement, vous aviez publié beaucoup sur Internet et j’ai le sentiment que c’est un peu moins le cas. Délaisseriez Internet au profit du papier ?
C’est juste une histoire de temps, que j’ai moins qu’avant. Quand je suis sur le blog, je ne bosse pas. Sophia, on l’a commencé sur le blog parce qu’on avait envie de faire un feuilleton à suivre. Mais ce n’est pas une question d’intérêt…

Parlons de Jacques, le Petit Lézard Géant. C’est vraiment fini fini ?
C’est vraiment fini mais j’aime bien le personnage. Je ferai peut-être quelque chose avec d’autre lui, peut-être pas drôle, je ne sais pas encore… Pourquoi pas un petit format, sortir du format actuel…

Comment gérez-vous les dialogues ? Comment ça se passe aussi bien dans Jacques que dans Hector Kanon chez Fluide Glacial ? J’ai l’impression que vous ne savez pas toujours vous arrêtez. Il y a parfois beaucoup de petites bulles rajoutées et drôles…
J’ai toujours un carnet dans mon sac, je dessine directement sans écrire le scénario, je fais le principal comme ça. Ensuite, je retouche, pour voir si c’est trop long ou pas, souvent deux trois jours après l’avoir écrite, histoire de voir si ça me plait et si ça colle.

Les dialogues justement sont souvent très bons. Il y a beaucoup de vannes, d’humour. Est-ce que tout est de vous ? Où piochez vous l’inspiration ailleurs, dans des discussions par exemple ?
C’est le coté confortable d’écrire des histoires et d’avoir le temps de le faire. Du coup, si j’ai un truc à dire, je laisse un trou et j’y reviens après, quand l’idée sera là.

Comme je sais que vous faites beaucoup de conventions, de festival, il y a peut être une certaine émulation…
Oui mais c’est compliqué à réutiliser. Une bonne réplique doit être replacée au bon moment sinon ça tombe facilement à plat.

Parlons des Cavaliers de l’Apocadispe. C’est quelque chose de ponctuel ?
Pour le moment je fais un épisode par mois pour Spirou. On pourrait en faire un album mais pour le moment je n’ai pas assez de pages. Là il doit y en avoir à peu près la moitié. Je fais ça sans pression, c’est un peu la récréation pour moi, j’y vais à fond, je m’amuse comme un fou avec ces petits animaux dont je peux faire ce que je veux

Moi ça m’a rappelé les cartoons ou quelque chose comme les Happy Tree Friends, en un peu moins trash…
C’est venu un peu comme ça parce qu’avec le recul, on se demande souvent comment on s’en est sorti. Par exemple, quand vous faites le con à vélo sur la route, vous vous dites que vous auriez pu vous tuer. C’était l’idée de départ du truc… Donc là, c’est une bande de gamins irresponsables mais ils ne se tuent pas en fait.

Ils ont beaucoup de malchance tout de même…
Ils ont chacun leur rôle : y’en a un qui s’en prend plein la tronche, y’en a un qui crame tout le temps, y’en a un qui fait le chef, qui essaie de chapeauter tout ça…

Vous venez régulièrement à Angoulême. C’est un rendez vous important ?
C’est l’occasion de croiser plein de monde parce qu’on vit tous dans des coins éloignés et puis c’est un peu la colo ici

En interviews, vous ne citez pas trop de références BD mais plutôt les Monty Pythons. Vous vous êtes mis à lire de la BD ? Celle des potes ?
J’ai des références de BD quand même. Les deux principaux sont Astérix et Gotlib mais je parle souvent des Monty Python car niveau humour ce sont eux qui m’ont le plus marqué.
Après, quand je dessine, je pense souvent au Muppet Show. Dans ma tête, mes personnages bougent comme les Muppets et je me sers beaucoup des yeux et de la bouche pour les expressions. J’ai des références bd mais je vais aussi chercher ailleurs.

 

 


Matthieu Bonhomme

RENCONTRE AVEC MATTHIEU BONHOMME

Bio express : Matthieu Bonhomme démarre la bande dessinée dans les années 2000, il se fait remarquer avec l’album L’âge de raison (chez Carabas) mais sa notoriété viendra avec Le marquis d’Anaon (5 tomes chez Dargaud) qu’il réalise avec Fabien Vehlmann au texte. Il enchaîne avec Messire Guillaume chez Dupuis (3 tomes) sur un scénario de Gwen de Bonneval. C’est avec ce dernier qu’il participe à la création du magazine Capsule Cosmique en 2006 où il publie sa série personnelle : Le voyage d’Esteban (3 tomes parus). Le magazine s’interrompt malheureusement au bout d’un an mais la série trouve refuge chez Spirou. Toujours chez Dupuis, en 2010, Matthieu Bonhomme publie Omni-Visibilis avec Lewis Trondheim au scénario. L’album sera nominé à Angoulême en 2011.

Omni Visibilis : Hervé, trentenaire bourru et maniaque, se réveille un matin et constate que les gens dans la rue le regardent d’une drôle de façon. Et pour cause : il est devenu une caméra universelle ! Tout le monde peut voir ce qu’il voit et entendre ce qu’il entend. Pour Hervé, les ennuis commencent…

 

Dans Omni Visibilis, pourquoi Hervé a ce look ? Il a une moustache, des lunettes, des cheveux noirs… Est-ce pour renforcer son côté bougon/démodé ?
C’est vrai que ce personnage, il tient un peu l’album. Il se trouve que quand on a un projet en tête, le visage des personnages arrive plus ou moins vite. Celui-ci est arrivé très vite. C’est quelqu’un qui existe réellement en fait, que j’ai croisé et en le voyant je me suis dit qu’il finirait dans une de mes BD car il a vraiment une tête pas possible. J’ai senti que son visage était assez proche de la façon que j’ai de dessiner les personnages.
J’ai donc fait quelques croquis de lui et c’est devenu le personnage de la BD. Il s’est imposé et était parfait, je n’ai rien ajouté (il a des moustaches, des lunettes..) je l’ai pris tel quel. Si on le remarque, c’est parce que dans la réalité on le remarque aussi. Lewis [Trondheim, co-auteur] n’a jamais vu le mec que j’ai croisé, mais il semblait bien dans le casting car c’est un mec qui a lui aussi un côté potache, comme le personnage. Mais je ne le connais pas, je l’ai juste vu un peu et je me suis dit, il faut qu’il soit dans la bd.

Et il est lecteur de BD lui-même, le gars en question ?
Sans raconter toute l’histoire, il a vu la BD, il l’a lue, on en a parlé et je l’ai dédicacée, c’est marrant…

Lors de la conférence plus tôt dans l’après-midi, Trondheim parlait de sa façon d’écrire, très détaillée… Est-ce que vous (ou tous les deux), pendant la gestation du projet, vous avez pensé à le faire tout en vue subjective ?
Il y a un bouquin de Bastien Vivès comme ça (NDLR : Dans ses yeux). Mais pour moi ce n’était pas le principe. On est toujours avec le personnage donc, soit on voit ce qu’il voit, soit il est dans le champs. C’était envisageable mais c’était assez difficile à gérer : c’est une aventure, avec des poursuites, on a besoin d’espace, de pouvoir s’éloigner, dessiner le paysage et pas seulement par ses yeux. Il faut avoir de la distance pour apercevoir le coté burlesque.

Il y a deux ans, vous me parliez déjà ce projet, de l’envie de dessiner des voitures, un environnement urbain… (NDLR : jusque là, Matthieu Bonhomme n’avait quasiment fait que des bd historiques) Est-ce que les plans et déplacements dans Paris sont réalistes et les avez-vous choisis personnellement ou est-ce Trondheim qui vous a imposé tel endroit ?
Il m’a laissé libre sur la mise en scène mais j’ai fait ce qu’il m’a dit de faire. Quand il me dit « le personnage marche dans la rue », je choisis la rue. Quand il me dit « il sort dans une petite impasse », il fallait que je trouve une petite impasse. À un moment, il y avait un passage couvert avec des bouquinistes et les personnages s’en servaient pour lancer des livres. J’ai donc cherché un passage couvert à Paris avec les bouquinistes en question.
Par contre, on ne peut pas faire le cheminement des personnages, il y a quelques incohérences (par exemple, une rue du 18e arrondissement collée à une rue du 19e qui sont très éloignées dans la réalité). Malgré tout, chaque fois qu’il y a un décor de Paris, ce sont des endroits que je connais. La petite ruelle qui est à coté de mon atelier ou la grande église du boulevard Magenta.
J’avais aussi envie de montrer le Paris que je connais, que je pratique tous les jours, des coins de mon quotidien sans être un Paris exotique à la Amélie Poulain.

Votre trait est réaliste mais pourtant, à un moment, il a fallu dessiner la mort, avec des images plus fantastiques, oniriques. D’où ça vous est venu ?
L’année dernière, on s’est vu avec Lewis à Angoulème ici. J’avais fait les deux tiers du bouquins et il m’explique alors la fin du livre. Il me dit que j’aurai 20 ou 30 pages pour la dessiner, que j’étais libre du scénario (il aime bien les petits défis pour me provoquer un peu). Du coup, j’ai eu du temps entre le moment où il me l’a dit et le moment où j’ai reçu le script. Et là, il m’écrit : « c’est simple, t’as qu’à imaginer que tu meurs ». Facile. (rires)
J’ai pensé au couloir, il y avait un jeu avec l’eau, quelque chose d’abyssal, j’avais envie d’une sensation que ça tourne… Les formes sont fantasmées, ce sont des trucs que j’ai d’abord faits en petits croquis, comme ça…Il y avait beaucoup de bizarreries, et plutôt que de les rejeter, je les ai gardées. Donc on voit des choses bizarres, des petits ossements, des visages déformés qui viennent de mes cauchemars. J’ai essayé de mettre le doigt sur tout ça, pour qu’on ait la sensation d’être aspiré.

Vous ne vous êtes pas du tout inspiré de choses comme des visions chamaniques ? (NDLR : car Matthieu Bonhomme est aussi l’auteur d’une série qui a un jeune indien comme personnage principal)
Pas du tout. Je ne voulais pas trop aller par là. Je voulais éviter les « near death experience » parce qu’il aurait fallu être raccord avec tout ce qu’on dit sur le sujet.

J’ai trouvé l’album très fluide. Qui a imposé le rythme à l’autre ?
Il y a deux choses : d’abord l’unité de temps très courte, du matin au soir. Puis il y a la découverte des autres personnages et la montée en puissance… Moi j’aime bien que ça monte très vite en puissance et que ça ralentisse à la fin. Ca m’a d’autant plus plu que j’aime dessiner l’action.
Que ce serait-il passé si on avait passé plus de temps avec le personnage ? Ca aurait pu être jouable mais j’ai aimé le coté fantastique. Si on avait donné le pitch à un autre scénariste, il l’aurait fait comme une série américaine, avec la grosse artillerie. Trondheim en fait un truc pas du tout stéréotypé, avec des personnages un peu débiles. Il brouille les cartes donc ne pas rester trop longtemps avec le personnage, c’est une bonne idée, il fallait aller vite.
Ce qui fait la différence, c’est le traitement de l’idée.

Justement, le mot « idée » est important. Trondheim a traité son idée jusqu’au bout, j’aurais bien aimé en avoir un peu plus mais tout était dit…
Ca se lit vite oui et le découpage au format roman graphique aide. Et puis ce n’est que de l’action. C’est un truc récurrent dans la BD, le temps de lecture par rapport au temps passé. Mais ca fait partie du jeu et ce sont des moments d’émotion qu’on n’a pas dans d’autres médias.

Dupuis a d’ailleurs créé le format exprès pour vous, ça a dû vous faire plaisir.
Oui, on a d’abord montré le projet à d’autres éditeurs qu’on avait déjà vu faire ça. Puis c’est arrivé aux oreilles de Dupuis, ils ont montré qu’ils avaient envie de le faire et puis de faire quelque chose de différent, histoire de montrer qu’ils aiment la bd sous toutes ses formes et qu’ils peuvent faire de tous les formats. On était content au final d’avoir quelque chose de sur-mesure.

Chez Dargaud et Dupuis, vos BD (Le Marquis d’Anaon et Messire Guillaume) ressortent en noir & blanc. Omni Visibilis l’est aussi. Est-ce que, du coup, vous ne vous posez pas de questions pour votre série Esteban qui est en couleur pour la faire en noir et blanc aussi ?
C’est effectivement une possibilité, ça arrivera sans doute. La question se pose toujours.
Quand on propose une BD en noir et blanc, on propose au lecteur de voir la BD autrement, d’avoir un regard plus attentif…
Pour Esteban, les deux premiers albums sont chez un autre éditeur. Dupuis les a récupérés mais il y a tout un travail éditorial à faire autour. Mais j’aimerais beaucoup, oui, et pourquoi pas regrouper les cycles… Mais il ne faut pas oublier que c’est une BD tout public, « de 7 à 77 ans » donc il ne faut pas non plus que la couleur disparaisse. Il ne faut pas tuer ce qu’on a déjà fait.

Est-ce que maintenant que vous avez écrit les scénarios de cinq tomes d’Esteban, vous n’êtes pas tenté d’intervenir sur les scénarios qu’on vous propose, de Vehlmann ou de Trondheim ?
En fait, j’intervenais plus quand je n’étais pas scénariste. Maintenant, j’interviens moins. Quand j’écris l’histoire, c’est forcément la mienne mais quand on m’apporte un scénario c’est l’histoire de l’autre.
Après, c’est peut être une idée que je me fais mais j’ai vraiment peu retouché l’histoire de Lewis, je n’ai pas changé une virgule au dernier Messire Guillaume. Peut-être aussi que les scénarios étaient suffisamment bons pour qu’on n’y touche pas.
Mais aujourd’hui quand on parle de projet, on en parle bien en amont, notamment avec Fabien pour le Marquis d’Anaon, on a fait des repérages ensemble, etc.

Vous avez fait partie de l’aventure Capsule Cosmique qui s’est hélas mal terminée. Je trouve que les nominations à Angoulême sont une revanche par rapport à la fin de Capsule Cosmique. Vous êtes tous plus ou moins nominés…
Je ne sais pas si c’est une revanche mais tous les projets entamés dans le journal ont trouvé une seconde vie ailleurs. Certains auteurs ont continué chez Spirou notamment.
C’est toute une génération d’auteurs qui ont un point commun : avoir pris à leur compte l’histoire de la BD classique mais aussi alternative. Tout ça digéré a permis de faire du tout public à un moment où il n’y avait pas vraiment de support pour ça.
Tout ça se mélange parce que Spirou a aussi cette tradition de grand public, notamment avec Le nouveau rédac’chef… Moi je suis aussi très content pour Anouk Ricard et sa double nomination.
Je pense qu’on peut être à la fois auteur et tout public.

En 2008, dans une interview, vous parliez de votre formation, votre apprentissage auprès de Rossi. Et vous disiez être prêt à jouer, à votre tour, le rôle de mentor si un jeune dessinateur venait vous voir pour vous demander conseil…
Mais je n’ai pas été submergé de demandes, non. J’ai bien rencontré quelqu’un qui m’a montré de chouettes dessins. Mais à l’époque, il y avait peu de support. Maintenant, on sort facilement un album et avant cela, il y a les blogs. Donc il y a une multitude de supports pour les amateurs et les semi-pro. Le problème, c’est de durer.
A l’époque, je n’étais pas le seul à avoir vu Rossi. Lui-même n’était pas le seul à avoir vu Jijé. Moi j’ai commencé dans cette tradition là, sortir un album quand j’étais prêt. Rossi me disait :  » prends ton temps, fais tes armes, et quand tu seras prêt, vas-y ». Si j’avais eu un blog, j’aurais peut être été publié plus tôt… mais ça m’a permis de gagner en maturité. C’est un autre parcours.


Matthieu Bonhomme avec Lewis Trondheim

 

 

Libon : Animal Lecteur Tome 2
Scénario : Salma – Dessins : Libon
Editeur Dupuis, 96 pages couleurs, 14 euros
Autre série : Le Petit Lézard Géant, 3 tomes disponibles (Dupuis)

Matthieu Bonhomme : Omni-Visibilis
Scénario : Lewis Trondheim – Dessins : Matthieu Bonhomme
Editeur Dupuis, 130 pages couleurs, 20 euros
Autres séries : Esteban (Milan puis Dupuis), Messire Guillaume (Dupuis), Victor et Anais (Carabas), Le Marquis d’Anaon (Dargaud)

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