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Sitges #2 : The New Daughter, Super, Insidious & Donnie Darko Director’s Cut

2e jour de Festival pour David à Sitges pendant lequel il a enchainé les films, et pas n’importe lesquels. Notre envoyé spécial a notamment déjà vu Super, le fameux film de super-héros de James Gunn (PG Porn, Slither). Il a également vu The New Daughter, film du réalisateur espagnol Luis Berdejo, avec Kevin Costner et d’après Connoly, le nouveau film de James Wan (le créateur de Saw) intitulé Insidious et pour le plaisir une version longue du culte Donnie Darko en présence de Richard Kelly himself.
Résumé d’une journée chargée.

Lundi 11 octobre 2010, 2ème jour de festival
La fatigue se faisant déjà un peu ressentir, ma première séance de la journée commence à 10h30. Après un petit déjeuner rapide, direction la salle Auditori où est projeté le premier film de Luis Berdejo, The New Daughter, avec Kevin Costner, qui est présenté dans le cadre de la sélection officielle.
L’histoire en une phrase : un père fraichement divorcé et ses deux enfants déménagent dans dans une grande maison isolée, mais dès le premier soir des évènements étranges s’enchaînent et, Louis, la plus grande des deux enfants, va rapidement changer de comportement.
Chacune des 108 minutes de ce film, basé sur une nouvelle de John Connolly, s’est fait ressentir. Le réalisateur espagnol a privilégié le développement de l’atmosphère et l’exposition du film dure plus d’une heure, on a dès lors du mal à être captivé par cette histoire peu originale.
Par sa structure, The New Daughter se rapproche des premiers films de Shyamalan, et plus particulièrement de Signes, dans lequel une famille en difficulté relationnelle va être confrontée à des événements surnaturels.
Berdejo traite maladroitement de la thématique du passage à l’adolescence à travers le fantastique et ses scènes de terreur sont peu, voire pas du tout efficaces.
Kevin Costner, très peu expressif, semble être en « pilotage automatique » durant l’ensemble du métrage. Le film de Luis Berdejo a cependant le mérite d’être jusqu’au-boutiste et exploite son concept jusqu’à la fin.


La salle Auditori

J’enchaîne ensuite directement avec l’avant-première européenne de Super, le deuxième film de James Gunn, réalisateur de Horribilis (Slither) et scénariste de L’armée des morts.
L’histoire en une phrase : suite au départ de sa femme (une ancienne junkie qui replonge) avec un dealer, un loser ex-souffre-douleur est « touché par la main de dieu » et décide de combattre le crime en devenant un justicier masqué.
Voici la comédie « gorifique » de superhéros que j’attendais depuis un moment ! Cet excellent film de James Gunn est à l’image de son générique animé : très drôle, gore à souhait… une réussite. Proche par sa thématique de Kick-Ass de Mathew Vaughn, Super est moins un film de et pour geek et est surtout beaucoup plus drôle.
La deuxième réalisation de Gunn comporte son lot de scènes cultes : lorsque notre héros atypique est touché par la main de dieu, les extraits de la série décalée avec un super-héros catholique combattant le diable (incarné par Gunn lui-même) et également des passages émouvants (les flashbacks en noir et blanc sont vraiment touchants).
Le casting, tout simplement parfait, comprend entre autres Rain Wilson, qui interprète parfaitement un héros décalé complètement paumé, Kevin Bacon, qui incarne le « bad guy », mais surtout Ellen Page, à qui une mention spéciale peut être donnée, qui joue une jeune geek survoltée à la bonne humeur contagieuse, et qui crève littéralement l’écran.
La deuxième réalisation de Gunn est comme son titre l’indique « Super » (je sais c’est très facile mais en même temps je suis raide de fatigue!) et passe magnifique bien dans le cadre d’un festival.

Je passe ensuite à Donnie Darko version director’s cut, au cinéma Prado, où le film est projeté.
L’histoire en une phrase : peu après avoir échappé à une mort certaine grâce à son somnambulisme, Donnie Darko commence à avoir des visions d’une personne déguisée en lapin qui lui apprend que la fin du monde est prévue dans 28 jours.
Inutile d’énumérer la liste des qualités d’un film qui en moins de dix ans est à juste titre devenue une œuvre culte.
La principale différence entre la version de base et le director’s cut, plus long de vingt minutes, est principalement l’ajout tout au long du métrage de chapitres et de scènes développant et expliquant la théorie du voyage dans le temps. Grâce à ses ajouts, la narration est décomplexifiée et l’œuvre de Kelly s’avère plus orientée côté science-fiction.
Quel plaisir d’avoir pu découvrir cette version director’s cut dans un cinéma (en support pellicule) avec une introduction de Kelly lui-même… Que demander de plus ?

Je termine ma journée avec la projection en avant-première européenne du nouveau film de James Wan, intitulé Insidious, dans la salle de l’Auditori pleine à craquer pour l’occasion. Le réalisateur de Saw et de Death Sentence introduit lui-même sa dernière œuvre. Il l’a présenté comme un hommage aux anciens films d’horreur « tout public » tels que Poltergeist.
L’histoire en une phrase : à la une suite d’un accident d’un de leur trois enfants (dans leur nouvelle maison), un jeune couple va être témoin et victime de phénomènes surnaturels… et si pour une fois ce n’était pas la maison qui était hantée ?
Le jeune réalisateur australien arrive parfaitement à retranscrire le quotidien d’une famille ordinaire, puis rapidement à le perturber avec l’apparition d’évènements surnaturels.
Comme dans ses précédents films, la mise en scène de Wan est travaillée et il arrive avec succès à instaurer une atmosphère inquiétante sans trop d’effets tape-à-l’œil. Insidious contient des passages vraiment très flippants, qui à plusieurs reprises ont fait sursauter une bonne partie des spectateurs.
D’un point de vue narratif, Wan essaie de se distinguer en partant d’une histoire de maison hantée classique qu’il tente ensuite de transformer. Dommage en revanche que dans la dernière partie Wan tombe dans la facilité et nous livre un final prévisible, alors beaucoup moins efficace que le reste du film.
A noter qu’à la fin de la séance James Wan s’est montré très disponible, puisqu’il est effectivement resté pendant plus de vingt minutes à discuter et surtout à signer des autographes, ainsi qu’à faire des photos avec de nombreux fans.


David et James Wan

Comme le soir précédent, je poursuis ma soirée au centre-ville sans pouvoir assister à une seule séance de nuit, faute de billet.

– Votre correspondant de Sitges, David Cagliesi, pour CloneWeb

 

 

The New Daughter – Pas de date de sortie annoncée
Réalisé par Luiso Berdejo
Avec Kevin Costner, Ivana Baquero
Affecté par un divorce douloureux, John James décide de venir habiter seul avec ses deux enfants dans une ferme. Rapidement, il va remarquer le comportement étrange de sa fille. Il suspecte les sépultures, dans le champ tout proche, d’en être la cause.

 

Super – Pas de date de sortie en France
Réalisé par James Gunn
Avec Rainn Wilson, Ellen Page, Liv Tyler
Un homme décide de devenir un super-héros après avoir vu sa femme succomber aux charmes d’un dealer. Mais il n’a pas de super-pouvoirs…

 

Donnie Darko – Sortie le 30 janvier 2002
Réalisé par Richard Kelly
Avec Jake Gyllenhaal, Maggie Gyllenhaal, Drew Barrymore
Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d’une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre.
Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d’inavouables secrets. Frank l’aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.

 

Insidious – Pas de date de sortie en France
Réalisé par James Wan
Avec Rose Byrne, Patrick Wilson, Ty Simpkins
Josh, son épouse et leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle maison lorsque l’aîné tombe dans un coma inexpliqué. Etrangement, une succession de phénomènes paranormaux débute peu après. Un médium leur révèle alors que l’âme de leur fils se trouve quelque part entre la vie et la mort, dans la dimension astrale, et que les manifestations sont l’œuvre de forces maléfiques voulant s’emparer de son enveloppe corporelle. Pour le sauver, Josh va devoir lui aussi quitter son corps et s’aventurer dans l’au-delà…

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