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A l’occasion de la sortie en salles ce 15 février de Ant-Man & la Guêpe Quantumania, Marvel Studio avait réuni rien de moins que Paul Rudd, Evangeline Lilly, Kathryn Newton, Michelle Pfeiffer, Michael Douglas, Jonathan Majors, le réalisateur Peyton Reed et les producteurs Stephen Broussard et Kevin Feige pour une conférence de presse virtuelle.
Voici ce qu’il fallait en retenir.
En quoi Quantumania est la continuation du travail accompli sur les deux premiers Ant-Man ?
Peyton Reed : Ant-Man c’est d’abord une histoire générationnelle : Scott Lang, qui n’est pas un milliardaire ou un super scientifique ou quoi que ce soit et Hope van Dyne qui est, elle, la fille de deux super-héros, Michael Douglas et Michelle Pfeiffer. Et maintenant la jeune Cassie Lang, qui est probablement la plus grande motivation de Scott, lui qui veut passer du temps avec sa fille.
Il veut devenir un héros. C’est un Avengers mais qui s’inquiète de l’équilibre travail/famille. C’est le point le plus important du film : passer du temps avec Cassie, sa fille de désormais 18 ans. On a élargi l’histoire aux secrets de famille, aux choses qu’ils ne se disent pas.
Au début du film, on découvre rapidement que Janet n’a pas tout dit à sa famille à propos des trente ans passés dans le Quantum Realm. Hope et Hank n’ont pas dit à Scott ce qu’ils font avec Cassie dans leur cave. Et Cassie n’a pas dit à son père qu’elle a fait de la prison. Tout le monde a des secrets, et tout ce petit monde est aspiré dans le Quantum Realm. Ils doivent donc gérer ces problèmes de famille tout en se débrouillant dans ce nouveau monde bizarre.
Comment l’envie de Scott de devenir un super héros a-t-elle évolué depuis 2015 ?
Paul Rudd : Il veut d’abord être un bon père, c’est ce qui le préoccupe. Il a une relation d’amour/haine avec cette problématique mais il l’a désormais accepté. Il est ravi d’avoir désormais une vie normale, de passer du temps en famille … même si ça ne dure pas.
C’est quelqu’un qui a grandi pendant ces neufs ans. Il a commencé [il tousse] un travail normal puis est devenu un super-héros, a combattu Thanos. Il a fait deux-trois trucs qui lui ont permis d’accepter qui il est.
Au début du film, qui se déroule après les évènements d’Avengers, il profite de sa victoire. Il a écrit un bouquin « Look Out for the Little Guy », un genre de mémoire dans lequel il explique ce qu’est être un Avenger. Mais il est aussi un père qui veut rattraper le temps perdu.
Comment la Guêpe a-t-elle évolué ?
Evangeline Lilly : Hope était froide, détachée, seule dans le premier film. Elle n’avait pas beaucoup de relations. Au fil des trois films, et j’ai été heureuse de l’incarner, elle a réparé sa relation avec son père, retrouvé sa mère disparue, elle est tombée amoureuse de Scott et est devenue la belle-mère de Cassie. Sa vie est désormais pleine de relations. Hope est donc désormais une version épanouie de celle qu’on a rencontré dans le film précédent et ça se voit dans ce qu’elle fait pour le monde. Elle répand cet amour autour d’elle et s’attaque à des sujets imports comme la crise du logement ou le réchauffement climatique avec succès.
Il lui manque une petite chose : elle espérait que retrouver sa mère lui permette d’être proche d’elle mais elle garde ses distances au début du film.
Qu’est-ce que le « Quantum Realm » exactement ?
Kevin Feige : C’est quelque chose qu’on a découvert dans le premier film et je me suis souvenu que c’est une idée que Paul a eu au début du tournage. Il s’est demandé si on pouvait explorer cet univers, il a imaginé le potentiel d’un tel endroit, la quantité d’histoires et de choses à imaginer que ça peut apporter.
Le premier film a servi à poser les personnages et leur « origin story » mais on a pu en avoir un apercu jusqu’à ce qu’on a vu dans Endgame.
C’est un lieu qui se trouve à un niveau subatomique, où l’espace et le temps fonctionnent différemment, ce qui a d’ailleurs permis le voyage dans le temps dans Endgame.
Dans ce film-ci, on va dans un lieu que seule Janet a connu, dont elle parle peu, un univers entier sous la surface.
Le « Quantum Realm » a un look bien spécifique. Comment a-t-il été créé ?
Kevin Feige : Peyton peut vous en dire plus. Ca a pris trois ans et demi de boulot, d’emmener le spectateur vers ce lieu encore inconnu. On a d’abord pensé au Magicien d’Oz en terme de réunion de famille dans un univers à part mais l’aspect visuel, c’est entièrement Peyton Reed et son équipe.
Peyton Reed : On s’est inspiré de plein de choses, de photos prises au microscope électronique aux magazines de heavy metal des années 70 et 90. Il y a aussi un petit aspect fantasy. On a essayé d’assembler tous ces éléments et d’y ajouter une touche de Mobius. On a voulu créer un monde unique, vivant, qui a sa propre histoire et sa logique interne. Qui sont ces gens, ces créatures ? Comment voyage-t-on ? Quelles sont les lois de la physique là-bas ? On a du trouver toutes ces réponses. On a donc monté une incroyable équipe d’artistes.
On leur a demandé de mettre leurs idées sur la table, et on a choisi. On voulait que le public puisse s’amuser avec le résultat, une partie du MCU qu’on a pu créer nous-même.
Michael, qu’est-ce qui selon vous fait que ces films captent le public ?
Michael Douglas : Les films Ant-Man renvoient à la famille, à la vulnérabilité des super-héros. Ils sont vulnérables. Et il y a beaucoup d’humour. J’en ai beaucoup appris et pris du plaisir. Je pense que ça parle à tous les âges. Ca m’a beaucoup plu d’autant que mes références personnelles sont des films adultes. C’était un plaisir de voir tous ces gamins aller en salles et prendre du plaisir.
Michelle, est-ce que Jane a partagé des infos sur son périple à son retour avec sa famille ?
Michelle Pfeiffer : Je ne sais pas ce que je peux en dire. Mais je dirais que oui, après avoir été sauvée, elle est réunie avec son mari et sa fille. Elle profite de ce temps tout ensemble tout en restant discrète sur ce qui s’est passé là-bas. Jusqu’au moment où elle y retourne. Elle est alors forcée de dire la vérité à propos d’un lieu qu’elle espérait pouvoir oublier. Certains choix là-bas étaient peut-être discutables mais elle fait partie d’une famille qui pardonne.
Jonathan, est-ce que vous pouvez expliquer votre personnages et ses « variants » ?
Jonathan Majors : Qui est Kang ? Je pense qu’on va répondre à la question pendant longtemps mais la réponse courte est : c’est un super méchant qui voyage dans le temps. Quelqu’un originaire du Nexus. Ce qui nous amène à la notion de variants.
Il existe différentes versions de Kang, chacune d’elle étant un variant. Ils occupent des univers différents, le multiverse, ils ont des intentions différentes, ce sont des êtres différents et en même temps ils ne sont qu’un, ils viennent tous du même endroit.
Kang se retrouve coincé dans le Quantum Realm, il rencontre Janet et la suite est dans le film.
Kathryn, depuis quand vouliez-vous devenir une super-héroïne ?
Kathryn Newton : A l’avant-première, je me suis rappelé que le premier film Marvel que j’ai vu était Iron Man. Je devais avoir 8 ans. Depuis, j’ai toujours voulu devenu un super-héros et tout ceux qui me connaissent le savent, ça doit même figurer dans les annalles du lycée.
C’est amusant parce que je voulais devenir la plus grande super-héroïne et mon personnage peut grandir jusqu’à 13m de haut. Bref, je suis la preuve que les rêves veulent se réaliser, le mien l’a été.
Stephen, est ce que vous pouvez nous parler des « Freedom Fighters » ?
Stephen Broussard : Quand on arrive dans le « Quantum Realm », on se retrouve projeter dans une bataille entre Kang, qui a pris le pouvoir, et un groupe de combattants pour la liberté. Ce sont des locaux qui se battent contre un tyran.
C’était une chouette opportunité d’introduire de nouveaux personnages. On rencontre leur chef, Jentorra, qui est jouée par Katy O’Brian. On rencontre Quaz (William Jackson Harper) et David Dastmalchian incarne un alien appelé Vepp.
Ils sont très sérieux à propos de la défense de leur territoire, de reprendre leur liberté. Mais ils apportent aussi parmi les meilleurs moments d’humour du film.
Qu’est ce qui fait que Quantumania était le meilleur choix pour introduire Kang et la Phase V ?
Kevin Feige : La Phase IV a servi à introduire de nouveaux personnages, de nouveaux héros. On voulait démarrer la Phase V avec des personnages qu’on aime déjà, ce qui est le cas de cette team. On a parlé de la famille, de leur vulnérabilité. Qui était le mieux placé pour affronter le plus puissant des méchants du MCU si ce n’est eux ?
On apprend d’ailleurs au fil du film que Janet ne l’a pas seulement affronté mais elle l’a cotoyé pendant des décennies. Dans le premier film Ant-Man, il y a un flashback qui renvoie à la Guêpe, l’originale, Janet. On ne voit pas son visage parce qu’elle porte un masque. On a toujours faire un film avec elle dedans, ce qui est finalement arrivé. Je n’arrête pas de repenser à ce flashback et à qui pourrait incarner le personnage. Il fallait des acteurs et des actrices incroyables pour rencontrer quelqu’un d’aussi complexe et effrayant que Kang.
Michelle et Michael, comment vous êtes vous préparés pour le film ?
Michelle Pfeiffer : En réalité, j’aurai aimé avoir plus de temps pour me préparer. On a été entrainé, par une équipe de cascadeurs fantastiques, on a été soutenu. Et je me suis entrainée avec eux jusqu’à l’épuisement sur certaines scènes très physique. J’aime que Janet soit badass.
Michael Douglas : ma préparation, c’était « regarde Maman, je suis dans un Marvel ! »
Je me suis beaucoup amusé surtout grâce à Janet, en voyant tout ce que le personnage avait accompli, la forme dans laquelle elle était encore après 30 ans. J’ai aimé la voir en action avec Envangeline. Je suis très heureux d’avoir été soutenu, le vieil homme que je suis, par ces deux femmes incroyables.
On a vu que Cassie voulait aider les gens. Quel aspect du personnage avez-vous préféré ?
Kathryn Newton : elle a un coeur incroyable, c’est ce que je préfère chez elle. Elle fonctionne à l’affect. Et même si elle est intelligenre, elle ne pense pas trop à ce qu’elle va faire. Elle veut juste faire les choses bien, même si ça la rend impatiente comme moi.
Elle fait donc des erreurs mais elle veut juste être comme son père. Son père est son héros, ce qu’elle ne lui dira jamais.
Pouvez-vous nous parler de l’introduction de Modok ?
Peyton Reed : A titre personnel, c’était fantastique. Quand j’étais seul dans ma chambre à lire des Marvel, enfant, Modok n’était jamais loin. C’est un personnage grotesque, une tête géante devenue un organisme mécanique uniquement là pour tuer. On s’est donc demandé s’il pouvait aller dans un film Ant-Man. Et comment le réaliser
Stephen Broussard : C’est un personnage bizarre, c’est le moins qu’on puisse dire. On s’est beaucoup interrogé sur la manière de le gérer, c’était un vrai challenge. Puis on a finalement trouvé une idée qu’on a beaucoup aimé. Mais je ne peux pas en dire plus sans spoiler.
Ant-Man et la Guêpe Quantumania, de Peyton Reed – Sortie en salles le 15 février 2023