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Preview : Rise of Teenage Mutant Ninja Turtles

Chaque année, les studios se bousculent au Festival d’Annecy pour présenter des longs métrages et des séries en Work in Progress. On reviendra notamment, prochainement, sur ce que mijote Warner Animation.

Mais la première présentation n’était pas des moindres puisque le festival accueillait les showrunners Ant Ward (déjà producteur des Tortues Ninja version 2012 en 3D) et Andy Suriano, character designer sur Sym-Bionic Titan et Samurai Jack. Les deux hommes venaient présenter le reboot 2018 des célèbres tortues, intitulé Rise of Teenage Mutant Ninja Turtles.

Les premiers visuels ont fait hurler les fans : ce reboot des Tortues Ninja prend des libertés avec l’original. Mais l’implication des deux producteurs et le boulot fournit (et montré) étaient convaincants. Peut-être était-il temps de dépoussiérer le mythe pour ne pas raconter ad-vitam la même chose, à savoir Leonardo et ses frères affrontant Shredder et ses ninjas du Clan des Foot.

« Rise of » raconte donc le début de l’aventure d’une nouvelle version des tortues, emmenées cette fois par le bagarreur Raphael. L’histoire se déroule toujours à New York, mais dans un New York où la magie existe et où des créatures fantastiques vivent dans une cité sous la ville américaine, un peu à la manière du Marché des Trolls dans Hellboy II de Guillermo del Toro. Pour les deux producteurs, chaque génération doit avoir sa nouvelle version des Tortues. Ainsi après la série culte des années 80, les deux versions des films live, la série live ou encore les différents reboots 2D et 3D il était temps de passer à autre chose, tout en maintenant une tonalité à la fois sombre quand il faut et déjantée sinon.

La génération des années 2010 va donc avoir des Tortues multi-culturelles puisque, après de longues recherches graphiques, les showrunners ont décidé d’imaginer que les quatre frères seraient tous de races de tortues différentes (et Donatello est une tortue à carapace molle, il a donc user de ses talents d’inventeur pour se confectionner une carapace-armure-high tech). Dans le même ordre d’idée, ces quatre ninjas aux pouvoirs mystiques seront accompagnée d’une April O’Neill désormais afro-américaine (et doublée par Kat Graham de The Vampire Diaries) et d’un Splinter inspiré par l’acteur Danny de Vito. Raphael y sera le leader, donc, le plus âge des quatre. Leonardo serait plus cool, car sans cette responsabilité et basé sur Han Solo. Donatello restera l’inventeur qu’il est devenu au film des années. Et Michaelangelo continuera à être le comique de service, car le plus jeune de la bande.

En guise d’influences, Ward et Suriano citent Jack Burton dans les Griffes du Mandarin ou encore les Gardiens de la Galaxie mais aussi Franquin et la BD Soda. Visuellement, ils ont voulu montrer une ville bouillonnante, et très colorée la nuit. Le boulot de Suriano, et sa collaboration avec Genndy Tartakovsky, se sentent dans le résultat final : les extraits montrés étaient extrêmement dynamiques en terme d’action, bien plus que la série précédente en CGI.

Le méchant principal ne sera ni Shredder ni Kraang mais un personnage créé pour la série et doublé par John Cena : le Baron Draxum. Il sera accompagné par une galerie de méchants, probablement un par épisode dans la lignée de Batman.

Deux extraits ont été montrés : une scène storyboardée et très dynamique montrant les tortues face à Draxum et une séquence terminée où les quatre frères travers une rue à l’aide d’un grappin pour atterrir dans une piscine.

La série est donc entre de bonnes mains. La suite en septembre, avec une preview « durant l’été » sur Nickelodeon.

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