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Preview : Le Seigneur des Anneaux, La Guerre des Rohirrim
Si vous nous lisez régulièrement, vous avez peut-être lu une première preview du Seigneur des Anneaux, La Guerre des Rohirrim il y a pile un an. Warner Bros ayant repoussé la date de sortie du film en salles à la fin de l’année, l’équipe est revenue au Festival d’Annecy avec plus de contenu, cette fois emmenée par Andy Serkis – qui n’a pas oublié de rappeler qu’il prépare The Hunt for Gollum avec une partie de l’équipe présente dans la salle.
Après une drôle séquence d’introduction par Peter Jackson, crédité désormais producteur exécutif avec sa compagne Fran Walsh, le public d’Annecy a pu voir les vingt premières minutes du film réalisé par Kenji Kamiyama et produite par Joseph Chou.
L’histoire n’a pas bougé depuis 2023 : Hera, un personnage inventé pour le projet, une jeune femme dans la lignée d’Eowyn doit se marier avec un seigneur du Gondor. Freca, seigneur de Dunlending, voudrait plutôt qu’elle se marie avec son fils Wolf. Mais le Roi du Rohan Helm, comme le gouffre, ne l’entend pas de cette oreille.
Le film démarre sur le thème du Rohan composé par Howard Shore pour la trilogie originale. On suit Hera. Elle chevauche dans les montagnes pour nourrir deux aigles avant de rentrer chez elle et d’assister à la confrontation entre son père et le fameux Hera. Les deux seigneurs en viennent aux mains et Helm tue Freca. Son fils, Wolf, va alors mener une bataille contre les Rohirrims.

La séquence montrée se terminait sur un montage rapide de quelques plans. Hera combattant Wolf, une séquence de bataille dans le fameux gouffre, des éléphants géants et quelques plans plus mystérieux (des Ents ?) ainsi qu’un homme de l’ombre collectant des anneaux (??).
L’envie de prolonger l’histoire de Peter Jackson est toujours là, d’autant que l’histoire est (plus ou moins) à petite échelle. Une petite intrigue qui n’est qu’une page dans l’oeuvre de Tolkien et autour de laquelle il a fallu broder. On n’est beaucoup moins dans l’envie de remplir les blancs qu’on ne le sera sans doute avec The Hunt for Gollum.
L’envie est là mais le résultat visuel est perturbant. Les personnages sont en animation traditionnelle japonaise, du bon vieil anime, parfois un peu trop simple, un peu trop léger et des décors photoréalistes qui ont bien du mal à s’accommoder. Certes, la séquence qu’on a vu était inachevée mais on a quelques réserves sur ces choix graphiques qui ne matchent pas toujours. Dès qu’un personnage 2D interagit avec un décor 3D, ça fonctionne mal.
Il reste désormais six mois aux équipes réparties entre les US et le Japon pour nous convaincre complètement de repartir en Terre du Milieu. Le film sortira dans nos salles le 11 décembre prochain.