Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Max et les Maximonstres : Critique #2

On vous parle de Max et les Maximonstres depuis l’avis de Basile publié en octobre. Normalement, une seule critique suffit – à moins qu’on ait un point de vue différent. Mais aujourd’hui j’avais à mon tour envie de vous parler du film de Spike Jonze. Parce qu’il évoque un sujet qui nous touche tous ici….

Le film sort aujourd’hui dans les salles. Venez nous dire ce que vous en pensez dans les commentaires

 

Souviens-toi. Il y a dix, quinze ou vingt ans, tu avais 8 ans. Comme tous les petits garçons, tu pouvais passer des heures à jouer tout seul dans ton coin. A faire une guerre G.I Joe contre Playmobil. A prendre une épée en plastique, à grimper dans l’arbre du jardin et à te prendre pour Zorro. Ou à construire un fort, un abri, avec une couverture pendant qu’une lave symbolique monte et engloutit tout sur son passage.
Tu trouvais aussi que les parents ne comprenaient rien. Qu’ils ne te laissaient pas jouer tranquille, et qu’ils t’obligeait à faire des tâches pénibles. Un jour, tu partirais loin, en courant, parce qu’il y en a ras le bol !

Max et les Maximonstres raconte cette histoire, à sa manière. Max a quelque chose comme 8 ans aussi. Mais au lieu de le penser très fort, il le fait. Il prend son bateau et se retrouve dans un univers étrange : celui des Maximonstres. Là-bas, Max peut enfin donner libre court à cette imagination débordante. Il peut même se faire construire un vrai fort ! Et être le roi !

 

 

Mais Max se rend compte aussi que la vie n’est pas si simple, que les gens sont plus compliqués qu’il n’y parait et qu’il est difficile de tout gérer. Malgré sa colère, malgré son imaginaire, malgré ses envies.

C’est tout cela que filme avec brio Spike Jonze, avec des images qui se veulent les plus naturelles possibles : lumière du soir ou du matin, peu de CGI (sauf pour les visages des créatures) car on ne peut pas faire un calin à une créature en CGI dixit le réalisateur, tournage en extérieur dans une forêt et un désert australien. Ajoutez à cela un petit garçon très bon acteur, une musique exceptionnelle signée Karen O (la chanteuse des Yeah Yeah Yeah). Et vous obtenez un film à voir absolument.

 

 

Mais attention, contrairement au livre dont il est adapté, Where the Wild Things Are n’est pas pour les enfants. C’est plutôt un film pour ceux qui ont grandi, pour ceux qui lisent actuellement ces lignes. S’il n’y a pas forcément en nous un Maximonstre, on a tous un jour été un peu Max…

 

Voir les commentairesFermer

4 Comments

Laisser un commentaire