3269Vues 30commentaires

Kaamelott Livre VI : Rencontre avec Alexandre Astier
L’excellentissime Alexandre Astier, maître d’œuvre de la série Kaamelott était ce jeudi après-midi dans les locaux d’Allociné pour répondre à leurs questions mais aussi à celles d’une poignées de blogueurs, le tout pour la sortie du très attendu Livre VI (sur M6 le 17 octobre au soir pour les premiers épisodes et l’intégrale en DVD le 18 novembre).
Nous avons donc parlé de Kaamelott Saison 6 mais aussi de la future trilogie, du cinéma en général, des geeks, de Jean-Luc Godard et de Star Wars et de jattes contenant des carcasses de poulet – avec en bonus la présence de Jean-Christophe Hembert, Karadoc.
Vous écrivez, vous réalisez, vous jouez dans Kaamelott, vous faites tout. Est ce que c’est un besoin, est ce que c’est essentiel ou juste du plaisir ?
Oui. J’ai toujours fait ça. Quand j’étais petit, je composais beaucoup de musique chez moi. J’ai toujours eu le gout de faire mes trucs tout seul. Dans le monde du cinéma, c’est un peu difficile d’être vraiment tout seul mais je tiens à garder une patte personnelle pour que le truc soit comme je l’ai pensé. Ensuite, l’équipe s’organise pour mettre sur pieds cette chose là.
Je tiens également au montage. Ca ne me viendrait pas à l’idée d’écrire une scène, de jouer dedans et de larguer cela à quelqu’un qui le fait à sa sauce. C’est un tout. Je vais monter ce qu’on vient de tourner, écrire la musique qui vient dessus.
Dans ma tête, j’ai juste l’impression de faire mon métier, qui est cette globalité-là.
On vous vu a dans le documentaire Suck My Geek. Il y a beaucoup de références geeks dans les précédents. livres. Est-ce qu’il y aura toujours autant de références dans le Livre VI ?
Alexandre Astier : Depuis Suck My Geek, je suis un peu devenu le porte drapeau des geeks en France, pour mon plus grand plaisir. Il faut savoir un truc, c’est que maintenant les geeks ne sont plus une ethnie à défendre. A une époque, les jeux de rôle, c’était un truc de drogués avec des maitres de jeux bizarres et des gens qui se suicidaient. A ce moment là, il fallait quelqu’un pour monter au créneau, pour dire que Spider-Man et Goldorak étaient une belle culture.
Maintenant, les geeks sont le coeur de cible des plus grands studios. Les films qui coûtent le plus cher leurs sont directement destinés. Il n’y a donc plus rien à défendre du point de vue geek.
Moi j’ai une certaine culture geek. Je suis hyper fier de ce que j’aime, et je préfère dire que j’aime Star Wars plutôt que de faire croire que j’aime Godard. J’ai vraiment du mal à aimer Godard, même si je me force, même si je regarde. Je suis fier d’aimer ça, je le revendique à qui veut bien l’entendre mais je ne suis pas un défenseur, parce que je pense qu’il n’y a plus rien à défendre.
En ce qui concerne les références, certaines sont volontaires et d’autres non. Mais le simple fait de faire une trilogie au cinéma est une référence. Le méchant de Kaamelott, la figure noire par excellence, elle est peut-être inspirée par Star Wars, qui a été inspiré par l’opéra italien. Le monde des geeks est un monde où il faut de vrais gentils, de vrais méchants et où les icônes sont magiques et non psychologiques.
Jean-Christophe Hembert : Le Livre VI est un prequel a une parenté avec Star Wars. Aller voir dans le passé d’où viennent certains personnages, ça ne peut que rappeler Star Wars.
Pourquoi avez-vous choisi de raconter maintenant la jeunesse d’Arthur et n’avez-vous pas peur de frustrer le public qui est quand même resté sur un gros cliffhanger ?
C’est justement à cause du cliffhanger de la saison 5 que j’ai eu envie de raconter la jeunesse d’Arthur. On a laissé les spectateurs devant un mec dans une baignoire qui s’est donné la mort lui-même. On devait donc raconter pourquoi. Qu’est ce qui amène ce type-là à se désespérer, à se décourager ? Pourquoi le poids de ses responsabilités arrivent à le décourager complètement ? Je pense que c’était pile le moment de raconter la jeunesse d’Arthur parce qu’il était arrivé au bout de quelque chose, il venait de poser les sacs et de se dire « j’arrête, j’arrête la quête du Graal, j’arrête cette mission sacrée, j’ai essayé du mieux que j’ai pu ».
Et du coup, quand on apprend à posteriori que sa position à la tête de la Bretagne est le fruit d’une manigance du pouvoir romain qui le met en place contre son gré et qui l’utilise, quand on sait que c’est un pouvoir qu’on lui a imposé et qu’il n’a pas pris, je pense que ça change la saison 5 et qu’on la regarde d’une autre manière.
Sachant en plus que la saison 6 est composée de neuf épisodes : huit se situent dans le passé mais le neuvième reprend là où la saison 5 s’est arrêtée. Le neuvième épisode est donc là pour faire le pont entre la dernière saison et le film.
Parlons des films. N’avez-vous pas peur qu’une trilogie soit lourde avec des moments de creux ? Avez-vous déjà la trame complète ?
La trilogie, qui n’est pas un dérivé mais bien la suite de l’histoire, s’articule en trois histoires distinctes. Les trois volets sont donc justifiés car ce seront trois époques différentes, avec de longues ellipses entre chaque film et marqué par trois événements bien majeurs dans trois périodes différentes.
Après, je pourrai raconter ce que j’ai à dire en un film, en six. C’est le niveau de détails qui change, le nombre de choses à raconter autour d’une trame principale. Je pense que quand on a développé un héros pendant près de 40 heures, de la saison 1 à la 6, il est difficile de tout boucler en 2 heures. J’ai vraiment besoin de cette mécanique-là, que j’ai connu avec Star Wars : deux heures, un grand événement, puis une vraie pause… Le temps d’attente entre les deux films est important, parce qu’il achève l’histoire du premier, il laisse reposer les choses… Dans Star Wars, on pourrait presque penser que le temps d’attente entre deux films est le temps d’attente réel dans l’histoire. C’est bien d’avoir à attendre et d’être surpris par ce qui arrive.
Je pense que c’est la bonne mécanique. Après, est-ce que je vais réussir, c’est autre chose mais je pense que c’est la bonne formule.
Vous aviez un projet avec Alain Delon qui a capoté. Qu’en est il ? Et avez-vous d’autres projets de cinéma, peut-être sérieux ?
J’avais plus qu’un projet avec Alain Delon, puisqu’on était à 14 jours du tournage. C’était prêt, financé, tout le monde au garde à vous… Il est arrivé un pépin sur ce film : Alain Delon a refusé… a quitté le projet. Le film est au placard en ce moment, c’est un coup dur. Ce qui en résulte, c’est que ce projet-là est en attente d’une bonne idée à moi pour le relance, car c’était écrit sur-mesure pour Delon.
J’écris en ce moment deux autres films : Kaamelott volet 1 et un autre film dont je ne peux pas trop parler aujourd’hui… Ce qui est sûr, c’est que je ne classe pas mes films dans la catégorie « rigolo » ou pas. C’est mon monde à moi. Le film avec Delon n’était pas à se taper sur les cuisses mais pas non plus à chialer. C’était évidemment une histoire contemporaine, qui n’avait pas le prisme de l’époque pour rendre ça poétique. C’était proche de nous et concret.
Vous n’avez pas peur d’être catalogué dans le milieu comme réalisateur de comédie historique ?
C’est très facile et dangereux en France de se faire cataloguer. Le projet avec Delon faisait partie aussi de mes envies de raconter une histoire différente. C’est compliqué… Les gens adorent me mettre dans les humoristes. C’est pour ça qu’au cinéma, je prends pas forcément le rôle comique, que j’essaye de me diversifier, parce que je n’ai pas à raconter que des choses drôles, la preuve avec la saison 5 de Kaamelott.
Le film que je suis en train de faire en ce moment, qui n’est pas Kaamelott, je pense que ce sera catalogué en tant que comédie. Moi je trouve ça réducteur parce qu’il y a beaucoup de choses dedans…
J’ai pas envie qu’on me pose une étiquette. Mais j’ai pas envie d’orienter ma carrière pour qu’on ne me la pose pas, je vais faire ce que j’ai à faire et voir où ça nous mène.
C’est une belle chose la comédie, c’est dur à faire. De plus en plus, les comédies en France ne peuvent rien raconter d’autre. Elles doivent être drôles et divertissantes. Comédie est un mot que j’adore mais divertissement est un mot que je déteste.
Aux Etats Unis, il y a un mec qui s’appelle Robin Williams, qui a commencé comme moi. Il faisait du stand-up pur, et c’est un mec à qui on a offert tout le panorama des rôles hollywoodiens. En France, on n’a pas ce réflexe-là. Ici, comédien et humoriste, c’est partagé à part quelques exceptions comme Jamel ou Dany Boon. Moi je vais faire très très attention à ce qu’on ne m’appelle jamais humoriste. Jamel et Boon sont passés à deux doigts ne plus jouer qu’une sorte de rôle alors que ce sont d’excellents comédiens tous styles confondus.
Est ce que le fait d’être « juste » acteur dans un film, c’est pas compliqué ou frustrant pour quelqu’un qui touche à tout ?
La difficulté, c’est de lacher prise, de faire confiance… Mais en même temps, c’est très reposant : j’attends qu’on m’appelle, je fais ce que j’ai à faire puis je retourne sur ma chaise. Je cacherai pas que quand je rentre dans ma loge je travaille sur autre chose, j’écris…
J’arrive aussi à prendre du plaisir là dessus parce que je ne le fais pas souvent. C’est parce qu’un réalisateur me propose un truc loin de mon monde, un contremploi que j’accepte et que je prends du plaisir.
Revenons à Kaamelott. Il y a beaucoup de références aux légendes arthuriennes. Je voulais donc savoir si, quand vous aviez pensé au père des Jumelles (saison 5), vous aviez pensé au Roi Pêcheur. Et avez-vous pensé, pour la fin du dernier film, au bouquin de Thomas Mallory, le Morte d’Arthur ?
Non, le pêcheur joué par Patrick Bouchitey n’est pas une référence au Roi Pêcheur. En revanche, c’est iconographique. Le pécheur, comme le charpentier, est marqué. Mais il n’y a pas un lien direct avec Arthur.
Pour le dernier film, je ne sais pas si vous faites référence à la mort d’Arthur lui-même ? Dans Le Morte d’Arthur, il est question qu’il ait un fils incestueux : Mordred. Il y a plusieurs légendes dont une que je retiens, un peu évoquée à la fin de la saison 6 où Arthur reçoit en rêve la visite de sa demi-soeur, jouée par Anouk Grimberg. Ce n’est pas un pan de la légende que j’ai laissé tombé, ce fils incestueux qui pourrait …
Il y a des choses dans les légendes arthuriennes que j’ai prises, d’autres que je n’ai pas prises. Mais je ne prends pas de détails trop compliqués, je ne m’adresse pas aux universitaires. Je m’adresse à tout le monde, à ce qu’on en sait. Je vais donc me servir de ça.
Dans vos projets, j’ai entendu parler d’une série sur la mafia lyonnaise. Où est-ce que ça en est ?
Le mot « mafia lyonnaise » a été lâche beaucoup trop largement parce que ce n’est pas du tout ça.
Je suis Lyonnais et j’ai été en partie élevé dans la communauté italienne de Lyon, à Gerland. Je ne suis pas Italien mais ma famille est issue de la vague d’immigration italienne des années 20 en France. Il n’y a pas spécialement de mafieux dans ma famille.
Je prépare donc une série sur la renaissance d’une pègre de quartier qui aurait été éteinte depuis une dizaine d’années sous l’impulsion d’un mec que j’aurai joué et qui reprendrait contact avec sa famille.
Une émission sur la mafia lyonnaise, non. D’ailleurs mafia est un mot qui ne sera jamais prononcé.
Une dernière question sur Kaamelott. Je ne sais pas si vous allez y répondre mais je vais la poser quand même : est-ce que le Graal est une jatte qui contient une carcasse de poulet ?
Je sais exactement ce qu’est le Graal dans Kaamelott et non, ce n’est pas une jatte qui contient une carcasse de poulet.
Est ce qu’il y aurait eu un doute dans la tête de quelques téléspectateurs qui se seraient dit : « merde, ils sont en train de passer à coté » ?
Mais en fait, c’est vraiment ça. Ce truc-là, c’est une jatte. Juste une jatte.
30 commentaire
par Mr Hobbes
Mon Dieu… Comme je te jalouse Clone…
par cloneweb
Comme la moitié de l’univers ce soir :)
C’est ma plus belle rencontre, du moins d’un point de vue personnel, depuis que je fais des interviews. Ca a été un vrai bonheur
par Elwe
Plein d’infos très intéressantes, merci Clone!
Je ne vais pas spoiler l’interview… Mais c’est un cousin de l’immigration italienne des années 20 \o/
par The_Geek59
Karadoc il ressemble au patron d’allocine, c’est incroyable… XD
par Olivier
J’ai jamais accroché Kaamelott, ça se laissait regarder mais ça m’a jamais décroché un sourire.
Mais ses petites apparitions au cinéma sont prometteuses.
par cloneweb
Et c’est un très bon réalisateur.
par Broack Dincht
Astier répond vraiment bien, mais sans vouloir être vexant, les interviewers sont des grosses quiches « ma copine avait des milliards de questions » non mais vraiment, ce n’est pas sérieux.
En tout cas, depuis le temps qu’on l’attend, j’espère qu’elle sera bien cette saison 6.
Pour les films, les films « hollywoodiens » français ne sont pas vraiment des réussites, Asterix en tête, alors j’attends de voir…
par cloneweb
Que penses-tu de l’intervieweur à la grosse voix, qui pose la question sur Thomas Mallory, le Roi Pecheur et la carcasse de poulet ? :D
J’ai retranscris l’interview.
par Broack Dincht
ce gars connait son sujet au moins et la question avait du sens. J’ai d’ailleurs eu l’impression qu’Astier n’allait pas réussir à répondre (ses recherches sur la légende arthurienne se limiteraient à Wikipédia lol?)
Bien joué Clone
Pour la jatte, c’était bien trouvé aussi. En ce qui me concerne, je ne m’étais pas posé la question de savoir si c’était le graal; mais j’avais vraiment rit en voyant ce passage.(c’est d’ailleurs presque le moment où j’ai ris en voyant la saison 5)
Une question qu’il aurait fallu lui poser était: vu que les 2 premières saisons ne sont pas très poussées scénaristiquement (à l’exception de quelques éléments concernant Lancelot), est-ce que vous aviez déjà toute l’histoire en tête, où est ce que cette composante est venue plus tard?
par kdace
Intéressant le gars. Bien joué Clone :)
par cloneweb
Astier a hésité à répondre à mes questions arthuriennes parce que je crois qu’il a été surpris entre deux questions plus banales.
Et puis le but, en parlant de Le Morte d’Arthur, le bouquin, c’était de le faire avouer un spoiler. Il a donc dû trouver une pirouette pour ne pas répondre.
par Olivier
Le titre, c’est pas « Le Morte d’Artus » ?
par Misutsu
C’était un peu salaud (Voir prétentieux) de poser des questions aussi pointues, dans la mesure où, comme Astier l’a dit, Kamelott s’adresse à un public très large qui n’a pas la connaissance des légendes Arthuriennes, un public qui attends avant tout de rigoler et qui a forcément été déçu par la tournure très sombre qu’à prise la saison 5, moi y compris.
Je ne connais d’Arthur que ce que j’ai pu en voir au cinéma et à la télé, alors savoir s’il y a un lien avec le pêcheur, le cordonnier, le boucher ou le planteur de radis pffffouuuu
PAR CONTRE, la question de la jatte était bienvenue :D
par Erwan
chouette interview et, effectivement, chouette combo de cartes joker à la fin de ta part, mr Clone.
j’espère que cette belle rencontre sera un « …to be continued ».
par cloneweb
Misutsu : Les questions pointues, c’est parce que je me doute que certaines références sont voulues. La série est plus travaillée qu’il n’y parait et Astier s’y connait en légendes arthuriennes.
En l’occurence, la question sur le Roi Pecheur n’était pas si inintéressante puisque si le « pêcheur fille des jumelles » avait été le Roi Pecheur, il aurait pu être (ou ses filles) en possession du Graal.
La question de la jatte a fait le tour du web :D
par eCesar
Dire que les geeks sont le cœur de cible des plus grands studios (Hollywoodiens) c’est aller un peu vite, les grandes studios se sont rendu compte que faire des films de Geek rapportait beaucoup, beaucoup d’argent, donc ils font des films de Geek, mais ce n’est pas pour ça qu’ils comprennent les Geeks, loin de là … D’ailleurs il n’y a pas assez de Geeks pour faire toutes les entrées de Batman, il faut des casuals.
Et en France, le problème est pire, il n’y a pas ou très peu de films Geek, pas de séries ( à quand desFringe ou Flashback en français) et pour ce qui est du transmédia (raconter une histoire à la Matrix sur plusieurs supports, films, anims, jeux, ARG, comics) on reste dans une production typiquement Française (voir la sélection de projet réalisée par Transmédialab : http://www.transmedialab.org/2009/10/09/11-projets-en-finale-de-lappel-dair-transmedia/)
Donc dire que les Geeks sont arrivés, bof bof bof
Super article qui nous apprend ce que sera le futur de l’univers Kaamelott
par cloneweb
Je pense qu’Alexandre et toi vouliez dire la même chose. Faire des films pour les geeks rapporte (notamment parce que maintenant, on se rend compte que tout le monde l’est un peu). Mais rien ne dit que les studios cherchent à les comprendre, juste à faire des films qui vont les attirer.
En ce qui concerne le transmedia un peu geek en France, il y a quand même Sable Noir (qui sort fin du mois en DVD, bouquin et BD). Sa diffusion est confidentielle, certes, mais il a le mérite d’exister.
par Dark-movie
Le livre VI… Je l’attendais évidement avec grande impatience… Et je dois dire que contre toute attente, je n’ai pas été vraiment déçu. Certes, l’aspect militaire romain, l’aspect « décors rouge et or », l’aspect « les gros bonnets du monde », ça tranche un peu avec les 5 précédentes saisons. Cela dit, après un 1er choc, ça finit par passer. Toujours ces petites vannes et passages subtiles, toujours ces dialogues simples et tellement bon :D… Et voir les personnages (Arthur(us), Merlin, Leodagan, [Perceval… ça spoil un peu ça],…) 15 ans plus tôt, c’est tout simplement excellent, même si l’idée est simple.
Par contre… L’ambiance est un peu lourde, je sais pas si c’est le format 40 minutes ou simplement l’histoire mais c’est un peu trop… Décalé par rapport à ce à quoi on était habitué. Je trouve qu’il y a tout de même beaucoup de passages… Chiants !
Petits bonus : j’ai adoré la scène avec les « Dames » astrales, la scène où on voit Vennec qui vend des citrons ^^, les scènes avec les chefs de guerre… et puis César qui nous sort des « ouai » et autres mots assez simples, c’est tout simplement… Du pur Kaamelott.
Vivement la suite :p
par cloneweb
Le format « long » plombe l’humour. Astier en profite pour raconter une histoire intéressante mais c’est clairement moins prenant que les premières saisons.
J’ai aussi trouvé les personnages romains un peu faibles.
Mais la fin donne envie d’en voir plus.
par Dark-movie
Ben les personnages romains sont surtout un peu faible dans le sens où on a mis 5 saisons pour s’habituter aux bretons, et en une saison on doit se concentrer sur la vie d’une demi-douzaine de romains qui se ressemblent trop !
Et puis les Benicimilius, Tarabiscottus et Jolicactus, au bout d’un moment… Pffff -_-‘ trop de « us » tue le « us ».
par Broack Dincht
je n’ai vu que le 1er épisode et la moitié du deuxième car une soirée crêpe s’est improvisée avec mes voisins , mais de ce que j’ai vu, je suis un peu mitigé. Les décors et costumes sont impecs, rien à dire là dessus. Les dégaines des chefs bretons avant qu’ils ne s’embourgeoisent est excellente. Mais pour le scénar… C’est à se demander comment Arthur ne s’est pas suicidé avant, tellement il est déprécif « je ne sais pas d’où je viens; j’ai pris un bateau; il y avait un vieux barbu » MAIS VA TE PENDRE PATTATE! Sinon la scène avec les dames astrale est énorme et digne du Kaamelott des saison 1 à 3
Il faudra que j’aille voir le reste des épisodes sur M6 replay avant samedi
par Dark-movie
Il ne sait peut-être plus d’où il vient, mais jusque là il ne se posait pas la question et ça ne le gènait pas. Il est peut-être taciturne mais on le voit dès le 1er épisode, sa vie romaine ne l’importune pas plus que ça. Après tout, il n’a vécu que cette vie, puisqu’il ne se souvient (presque) plus de la précédente.
par LilaHD
Bonjour,
j’arrive un peu après la guerre mais quand même je voulais dire à Alexandre Astier combien son travail m’impressionne. Réussir un tel coup de force, c’est-à-dire, passer d’une simple capsule entre deux coupures pub de M6 à une trilogie au cinéma et tout ça en France, tout en ayant dépoussiérer avec talent et persuasion les récits et légendes arthuriens, je dis simplement bravo. J’ai été littéralement soufflée par l’épisode 9 (j’ai précommandé le dvd dans la foulée et après hadopi j’avoue que Kaamelott est mon seul achat de ce type en france en tout cas) que du coup kaamelott est devenue pour moi aussi incontournable que Farscape ou Babylon5.
Jusqu’à maintenant, je n’avais pas réussi à m’approprier un réalisateur, c-à-d une figure qui incarnerait ma génération de trentenaire et toute la créativité et le point de vue qu’elle peut apporter en ce monde avec mes références et pas celle des quadra ou des quinca.
Voilà ce que ce réalisateur/auteur/compositeur m’a apporté.
Je suis impatiente de voir tous ces futurs projets
par venezia
UN GROS ENCOURAGEMENT DE TOUTE LA COMMUNAUTÉE SICILIENNE DU VAL D’OISE
NOUS SOMME TOUS DERRIÈRE TOI ALEXANDRE TOUS FILS OU PETIT FILS D’IMMIGRER NOUS AVONS UNE HISTOIRE
QUI RISQUE D’ÊTRE OUBLIER PAR LA PERTE DE NOTRE CULTURE MERCI DE LUI RENDRE HOMMAGE !
DANS TA PROCHAINE ŒUVRE CINÉMATOGRAPHIQUE.
GRACIE! GRACIE MILLE!
DELLA FAMIGLIA VENEZIA DI SERRADIFALCO.
par nelsHD
Merci pour cet entretien :)
Je suis fan … et le mot est extrêmement faible … de AA