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Etrange Festival #7 : Cabeza de Vaca, Captifs, A Serbian Film

Sur CloneWeb, on vous parle de tout même des films qu’on a finalement du mal à voir pendant un festival. Ce sera le cas ici de Cabeza de Vaca. Mais on vous parle aussi de deux films plus importants.
Le premier s’appelle Captifs, réalisé par Yann Gozlan avec Zoé Felix. Encore un film français « de genre » qui méritera notre soutien et dont on vous reparlera bientôt.
Le second s’appelle A Serbian Film, film d’exploitation pornongraphique hardcore interdit aux moins de 18 ans. Il a fait du buzz sur la toile un peu avant sa projection, chacun se demandant si on pouvait tenir devant un tel déchet mais surtout parce que le film en question a été partiellement produit par le gouvernement serbe !

Cabeza de Vaca de Nicolas Echevarria (1991) – Bande annonce
Soyons honnêtes, il va être difficile de livrer une critique de ce film vu que votre serviteur s’est endormi devant (oui, vous avez le droit de me lapider en place publique), non pas à cause de la qualité de la chose mais simplement par fatigue ! (un festival + des projos presse c’est dur quand même, oh !). Présentons donc simplement cet film de 1991 qui devrait sortir (enfin) sur les écrans français vers la fin de l’année vu qu’un distributeur a enfin réussi à choper les droits de cette fable suivant un explorateur espagnol dans son périple à partir de 1528 à travers une Amérique qu’il va découvrir et auquel il va s’identifier au gré de sa rencontre avec diverses tribus indiennes (maquillées par un certain Guillermo Del Toro). Un trip contemplatif voguant sur les plates bandes de Herzog et qui semble mériter votre intérêt (et le mien…) lors de sa ressortie.

Captifs – Sortie le 6 octobre 2010 – Bande annonce
Réalisé par Yann Gozlan
Avec Zoé Félix, Eric Savin, Arié Elmaleh

Le cinéma de genre français tente plus que jamais de s’imposer et de percer comme le démontre Captifs, qui ne vise pas l’horreur et l’extrême malgré son pitch dans lequel 3 médecins sont capturés et retenus en ex-Yougoslavie par des ravisseurs aux ambitions sombres. Disons le comme il est, ce premier film est une vraie surprise et marque par son humilité, la sobriété de sa mise en scène plutôt posée et par le jeu de ses comédiens, Zoé Félix en tête qui est impeccable. Ajoutons à cela un rythme soutenu sans en faire des tonnes et on obtient un film très honnête devant lequel on ne s’ennui pas une seconde et dont on espère un beau succès, d’autant plus que le côté mainstream l’ouvre à un public plus large qu’à l’accoutumée. A soutenir d’urgence lors de sa sortie en salle !

A Serbian Film – Pas de date de sortie en France
Réalisé par Srdjan Spasojevic, Srdjan Spasojevic
Avec Srdjan Spasojevic, Sergej Trifunovic, Jelena Gravrilovic
Film interdit aux moins de 18 ans

Le film dont tout le monde parle en ce moment et qui a réussi à faire salle comble à l’Etrange Festival, c’est bien évidemment le fameux A Serbian Film, en partie produit par le gouvernement serbe et déjà réputé pour son extrême violence, ayant provoqué de violentes réactions lors de ses différentes projections, avec évanouissements à la clé notamment. Le résultat, loin d’être aussi insupportable qu’on le dit (faut dire qu’on est plutôt un public averti, le spectateur lambda sera sûrement beaucoup plus touché par l’objet), reste cependant très malsain et assez gore, puisque vous aurez à la clé (oui c’est du spoile mais vous mourez d’envie de le savoir…) de l’inceste, de la sodomie de bébé et de petit garçon, une jeune femme elle aussi sodomisée tout en se faisant couper la tête et… nous vous garderons un peu la surprise pour les plus curieux et courageux d’entre vous, en précisant que le film fait pas mal appel à la suggestion et laissera par moment votre esprit tordu imaginer la chose plutôt que de tout montrer.
Cela reste cependant extrêmement putassier et assez con dans son message, le réalisateur prônant une œuvre se voulant politique et reflétant de manière assez racoleuse l’histoire entre la Serbie & l’ex-yougoslavie (pas besoin de vous faire une image de ce qui s’est passé hein…).
Bref, on l’a vu, et c’était pas indispensable, tout comme le buzz énorme généré autour du film.

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