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Etrange Festival #3 : Ex-Drummer, The Unjust…

Ce dimanche au Forum des Images a été plus calme que le samedi. Il a par contre été placé sous le signe de l’international.

En effet, Jean-Victor, seul survivant de la longue nuit Grindhouse, a vu trois films de nationalités différentes : Ex-Drummer est d’autant plus belge qu’il compte le chanteur Arno dans sa bande originale, The Unjust est coréen et Salue le diable de ma part est un film colombien mettant notamment en scène Edgar Ramirez, le Carlos de la série de Canal+.

Critiques et bandes annonces…

Ex Drummer
Réalisé par Koen Mortier
Avec Ruben Goots, Eurydice Gysel, Koen Mortier
Ostende. Un écrivain à succès est engagé comme batteur par trois handicapés (un bassiste au bras raide, un chanteur qui zozote, un guitariste sourd comme un pot) pour un concert unique. L’alchimie provoquée par leur rencontre est des plus bizarres…

Lorsqu’un écrivain célèbre qui joue de la batterie à ses heures perdues rejoint 3 handicapés pour former un groupe à l’occasion d’un concert spécial, la rencontre va forcément faire des étincelles. Il faut dire que ce film réalisé en 2007 dégage une énergie et une rage punk proprement hallucinante, le réalisateur dépeignant une société paumée et dont les habitants perdus ne reculent devant rien pour occuper leur temps. Nihiliste et furieux, Ex Drummer hurle tellement fort qu’il finirait presque par gonfler tant le cinéaste use la corde jusqu’à la rupture, notamment dans un final dont la structure redondante ne tient pas le point face à l’étirement extrême de la chose. On en ressort quand même déboussolé par ses gueules folles et ce trip underground pour le moins mémorable.

 

The Unjust – Sortie prochaine en DVD
Réalisé par Ryoo Seung Wan
Le principal suspect d’une série de meurtres d’enfants meurt en garde à vue. Pour éviter que l’enquête ne tombe à l’eau, un inspecteur de la police s’infiltre dans le milieu mafieux.

Le cinéma coréen ne manque pas de s’incruster chaque année à l’Etrange Festival, souvent pour le plus grand bonheur des spectateurs venus voir les derniers petits nouveaux dans la famille films coups de poing. Ici, pas de grand délire gore mais un pur thriller policier dans lequel un policier va se retrouver à infiltrer le milieu mafieux pour sauver une affaire dont le suspect s’est fait éliminé dans des circonstances trop honteuses pour être officielles. Si comme toujours on n’ira rien reprocher sur le plan de la réalisation, le film affichant une facture technique honorable, le scénario extrêmement complexe et sous couvert de corruption n’est pas des plus simples à suivre. On irait presque croire qu’il fait tout par moment pour être trop alambiqué, et on s’y perd malheureusement d’autant plus facilement que raccorder les wagons devient tout de suite plus dur. Intéressant, mais frustrant.

 

Salut le diable de ma part
Réalisé par Juan Felipe Orozco
Avec Édgar Ramírez, Ricardo Vélez, Carolina Gómez
Angel, un ancien guérillero, cherche à échapper à la violence et à la dépravation de ses jeunes années pour retrouver une paix intérieure. Mais lorsqu’une victime de ses anciens méfaits kidnappe sa fille, on lui donne 72 heures pour retrouver et assassiner les membres de son ancienne unité

Guérillero ayant raccroché tout en ayant du mal à se ré-intégrer dans la société malgré les efforts qu’il fait pour offrir une jolie vie à sa petite fille, Angel dit « Diablo » va voir cette dernière se faire kidnapper en échange d’un contrat à exécuter. Série B sans une once d’originalité, ce long métrage porté par Edgar Ramirez fait partie de la famille de ceux qu’on oublie 30 secondes après être sorti de la salle. Script se contentant du b.a-ba, acteurs peu inspirés et mise en scène extrêmement fade, le tout se révèle absolument sans âme et s’apprête à tomber d’or et déjà dans l’oubli.

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