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Un Dimanche, Une Critique : L’Infernale Poursuite

Parmi les films vus à l’Etrange Festival dont on a voulu vous parler plus longuement, nous avion retenu l’Infernale Poursuite, sorti en 1979 et réalisé par Ricou Browning.
Le nom du monsieur ne vous dit surement rien. Il est pourtant la fameuse créature du Lagon Noir (oui, l’homme dans le costume). Spécialiste des spectacles sous-marins, il a également tourné des scènes de la série Flipper le Dauphin et quelques séquences sous-marines de James Bond, dont Opération Tonnerre.
Il signe ici un film d’exploitation méconnu, qu’il a d’ailleurs été difficile d’illustrer.

L’Infernale Poursuite – Sortie le 14 mars 1979
Réalisé par Ricou Browning
Avec Richard Jaeckel, Ron Slinker, Lloyd Bochner
« La police veut l’arrêter, la mafia veut le descendre, mais l’incroyable Mr. No Legs les attend de pied ferme. »


Extrait du film

L’intérêt d’un festival de cinéma, ce sont ces petites pépites qu’on découvre au hasard des pages du catalogue. Synopsis improbables, affiches racoleuses, taglines surréalistes, l’amateur de bizarrerie cinéphilique mord vite à l’hameçon.

Et comment résister à l’Infernale Poursuite, titre certes fidèle au contenu du film, mais moins évocateur que le « The Amazing Mr No-Legs » d’origine ?
On ne nous promet rien de moins qu’un cul-de-jatte affrontant la pègre et les flics, confortablement assis dans son fauteuil roulant modifié : shotguns dans chaque accoudoir, enjoliveurs shurikens…

Autant le dire, comme presque toujours avec les films d’exploitation, les attentes sont rarement comblées par le résultat à l’écran. Et en effet, ce cher Mr No-Legs apparait assez peu à l’écran et ne fait vraiment montre de son kung-fu de cul de jatte que lors d’une scène (certes hilarante).
Mais attention, L’infernale poursuite est loin d’être une déception ! Car ce que l’affiche et le synopsis ne nous disaient pas, c’est que les deux flics et héros du film assurent à eux seuls 90% de l’hilarité du public.
Entre Chuck, l’homosexuel refoulé flamboyant et Andy la brute épaisse moustachue, impossible de s’ennuyer.

Filmés en longs gros plans, empêtrés dans une intrigue foireuse au possible et servis par une bonne grosse vf d’époque, les deux compères ont permis à toute la salle de rigoler franchement pendant une heure et demi. Il est des films qu’il faut voir à plusieurs, et l’Infernale Poursuite en fait définitivement partie.

– Basile

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1 commentaire

  • par Docteur Danny
    Posté dimanche 12 septembre 2010 20 h 42 min 0Likes

    J’ en avais déjà entendu parler grâce à Tracks, et ça m’ avait donné bien envie de regarder ce monument du cinéma.

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