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Critique : Nicky Larson, City Hunter Private Eyes

Projeté rapidement en juin dernier lors de séances évènements, le nouveau long métrage dédié à Nicky Larson est désormais disponible en vidéo à la demande via ADN Network avant une sortie physique en février prochain. Coté doublage, Vincent Ropion et Danièle Douet reprennent du service pour la version française.

 

LA CRITIQUE

En février dernier, sortait la très mauvaise adaptation française de Nicky Larson par Philippe Lacheau. A coté de la plaque si ce n’est homophobe, le film n’avait rien pour lui. A la même période, de l’autre coté de la planète sortait le nouveau long métrage animé mettant en scène le fameux détective/garde du corps. Près de neuf mois plus tard, le dessin animé arrive enfin en France. Et fait le grand écart avec la vaine tentative française.

Nicky Larson, ou City Hunter en version originale, raconte les aventures Ryô Saeba. Associé à Laura/Kaori Makimura, il est « nettoyeur » et accepte de protéger, d’enquêter et de défendre tant que son code moral est respecté. Héros au grand cœur, près à se sacrifier (dans le tout premier épisode de la série animée, il se tire à travers la main pour ralentir une balle), il aime aussi un peu trop les jolies filles qui font appel à ses services. Le tout a été décliné en 140 épisodes d’une série d’animée et différents direct-to video sans parler, évidemment, du manga original créé par Tsukasa Hōjō.

Private Eyes commence en 2019 par une course poursuite dans un quartier de Tokyo entre Kaori au volant de la célèbre Mini rouge de son associée et des gangsters armés. Après un peu d’action Ryô apparait pour lui sauver la mise et au passage empêcher à Godzilla (ce Godzilla-là) d’exploser. La suite est des plus classiques : une jeune et très jolie jeune femme vient demander de l’aide à Ryô et Kaori car des méchants veulent sa peau. Elle est (évidemment) mannequin et travaille pour celui qui va se révéler être un ami d’enfance de Kaori. Autour d’eux, un complot va se dessiner jusqu’à un acte final où un très méchant veut conquérir Tokyo puis le monde grâce à une armée de drones.

Si le film dure 1h30, le scénario est écrit comme celui d’un épisode de la série. Quelques scènes sont rallongées et les relations entre les personnages sont augmentées. Si vous aimez Nicky Larson, vous serez en terrain connu, la censure du Club Dorothée en moins. Mais l’équipe du film, qui a rajeunit les personnages, n’a pas oublié que nous étions dans une époque post #MeToo et qu’on ne pouvait pas se contenter de laisser Ryô draguer à tout va. Kaori et sa massue sont donc non seulement très présentes mais la jeune femme lui rappelle frontalement que l’époque a changé avant de l’assommer avec un gigantesque marteau sur laquelle est inscrit « 2019 ».

Si comme l’auteur de ces lignes vous préferez le Nicky Larson héros badass au dragueur lourdingue, vous en aurez aussi pour votre argent, notamment à travers un final haut en couleur. Ryô Saeba est toujours aussi puissant quand il s’agit d’assommer des méchants armés, de désarmer avec précision et de sauver ses clientes. La dernière demi heure est un pure concentré d’action comme on l’aimait déjà dans la série originale.

Avec sa bonne dose de fan service (dont la présence minimaliste des Cat’s Eyes du même Tsukasa Hōjō) est un divertissement sympathique qui montre que l’univers du personnage peut encore fonctionner des années après la fin de la série. A cause de ses scènes étirées et de son scénario bien léger, ce n’est pas un grand film.  Et pourtant c’est tout l’opposé de la version francisée. Comme quoi, quand on veut, on peut.

Nicky Larson, City Hunter Private Eyes – Disponible sur ADN Network, sortie physique le 18 février 2020.

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1 commentaire

  • par broack dincht
    Posté vendredi 15 novembre 2019 18 h 56 min 0Likes

    les phases de drague sont lourdingues, c’est insupportable. En effet, c’est trèèèèès long a démarrer.
    Mais c’était quand même plutot sympa

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