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Critique : From Paris With Love

Pierre Morel est attendu au tournant. Le réalisateur du sympathique Taken avec Liam Neeson va prendre les rennes de la nouvelle adaptation de Dune. Son 3e film, From Paris With Love, sera-t-il aussi convaincant que le précédent ?
Voici la critique.

Critique initialement publiée le 14 janvier 2010.
Sortie du film ce 17 février.

From Paris With Love – Sortie le 17 février 2010
Réalisé par Pierre Morel
Avec John Travolta, Jonathan Rhys-Meyers, Kasia Smutniak
James Reese travaille comme assistant personnel de l’ambassadeur américain à Paris. Fort de cette position d’insider’, il se voit parfois contacté par les Forces Spéciales, à qui il rend quelques menus services. Une vraie frustration pour lui qui se rêve en agent secret, et qui ne demande qu’à sortir de l’ombre pour jouer les gros bras. Alors que se prépare un sommet international, le miracle arrive : on lui confie une vraie mission, et un vrai partenaire, Wax, qu’il récupère le jour même à l’aéroport. Mais pour James, la confrontation aux méthodes musclées de cet agent surentraîné ne sera pas de tout repos

 

Luc Besson n’est pas du genre à abandonner une idée qui fonctionne. On a donc 3 Transporteur, 2 Banlieue 13, 4 Taxi… Malheureusement, le scénario de Taken ne permettait pas vraiment de suite. Du coup, il suffisait de reprendre l’idée principale et de la mettre dans un nouveau film. Ici, l’idée principale, c’est de montrer un flic bourrin américain à Paris et de tourner le film à l’américaine.

Voici donc From Paris With Love. Laissez votre cerveau à l’entrée, il ne servira à rien pour la suite.
Contrairement à Taken qui tenait la route, la nouvelle production EuropaCorp verse dans la facilité. Et tout y passe. Le gentil fonctionnaire qui devient un dur, le gros bras bourrin, la jolie fiancée, les personnages caricaturaux… On a même droit à un objet encombrant, une histoire de bague, un peu de drogue pour faire délirer un personnage et une discours sur l’amour, toujours l’amour. Sur le papier, l’histoire aurait limite pu faire un 5e Taxi.

Heureusement, quand même, From Paris With Love ne tombe pas si bas. Le film est sauvé notamment par son casting. John Travolta s’éclate dans un rôle facile à jouer pour lui, gros mix de ses précédentes prestations dans des films bourrins comme L’Attaque du Métro 123 ou Opération Espadon. John Rhys-Meyer, lui, est parfait dans ce rôle de petit jeune aux dents longues et il semble également s’amuser dans un rôle moins sérieux que celui de roi d’Angleterre.

Pierre Morel est l’autre sauveur du film. Il offre aux films de grosses fusillades et autres bagarres de rue presqu’à la hauteur de Taken. C’est correctement filmé et, ancien directeur de la photo oblige, l’image est très soignée. Qui plus est, il veille à ce qu’il n’y ait pas vraiment d’incohérences de lieu comme c’est souvent le cas lors des tournages à Paris (rappelez vous de G.I Joe).

From Paris With Love est donc un film destiné aux amateurs de grosse action sans prise de tête. Sympathique, sans doute oubliable, et à voir sans cerveau. Vous êtes prévenus !

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