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Critique : A Perfect Day

Ce mercredi 15 mars est particulièrement chargé niveau sorties, de 10 Cloverfield Lane au documentaire sur le Dune de Jodorowski en passant par Triple 9, Midnight Special et même la sortie e-Cinéma de 99 Homes.

Il faudra aussi compter sur A Perfect Day, qui n’a de commun avec la chanson de Lou Reed que le titre, qui rassemble à l’écran Benicio Del Toro, Tim Robbins, Mélanie Thierry ou encore Olga Kurylenko.

 

LA CRITIQUE

Présenté à Cannes en 2015 dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs, A Perfect Day fait partie de ses films qui, une fois montré sur la Croisette, a bien du mal à trouver son chemin vers les salles. Nous sommes un an plus tard et la comédie dramatique réalisée par l’Espagnol Fernando León de Aranoa peut enfin être dévoilée au grand public.

Adaptée du roman « Dejarse Llover » écrit par Paula Farias, l’histoire se déroule à la fin de la Guerre de Yougoslavie. On va suivre un groupe travaillant pour une organisation humanitaire dans son quotidien : une petite nouvelle, un ancien prêt à rentrer chez lui, un traducteur qui en a marre et un vieux qui ne sait pas trop ce qu’il désire. Leur quotidien sera d’éviter les problèmes et d’aider les gens.

Ca a l’air simple comme ça et … ça l’est. La fine équipe doit se concentrer sur des problèmes tels que trouver une corde (pour hisser un cadavre hors d’un puit) ou trouver un ballon neuf (pour un petit garçon qui s’est fait tirer le sien). Ca explique sans doute pourquoi le film a été sous-titré en version française « une journée comme les autres ». Ce qui surprend dans cette histoire, c’est l’humour omniprésent. On rigole énormément des dialogues et des situations bien travaillés. Il faut dire que la galerie de personnages est réussie et que les acteurs (Benicio del Toro et Tim Robbins en tête) s’en donnent à coeur joie.

Pourtant, au fond, les situations ne s’y prêtent pas forcément. Campagnes désolées, villages en ruine, groupes armés prêts à en découdre face à des Casques Bleus dépourvus… Le metteur en scène fait passer l’aspect dramatique de son histoire par l’image. Il lui suffit de montrer un cimetière ou un groupe d’enfants orphelins pour qu’on comprenne par l’image le drame dans lequel ces gens vivent. On mentionnera d’ailleurs une scène de visite d’une maison particulièrement marquante et bien que jouant beaucoup avec le hors champs.

Pour autant, à force d’avoir le cul un peu entre deux chaises, A Perfect Day reste un petit film. Il aurait surement fallu faire une comédie plus marquée ou un vrai drame historique pour qu’il décolle.

« Mais qu’importe. Les acteurs sont bons, les situations sont drôles. Vous passerez un bon moment.

A Perfect Day, de Fernando León de Aranoa – Sortie le 16 mars 2016

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