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Critique : The Informer

La situation liée au coronarivus -et la fermeture des cinémas qui en découle- nous impose de revoir le contenu que nous allons vous proposer dans les prochaines semaines. Les critiques de Mulan et Sans Un Bruit 2 attendront que les films soient à nouveau planifié. Nous, on va plutôt se tourner vers la VOD et les sorties en DVD de films manqués en salles (et Happy Hour continue !)

On commence avec The Informer disponible en « e-cinema » depuis quelques jours.

 

LA CRITIQUE

De Huggy « les bons tuyaux » au Doulos de Jean-Pierre Melville en passant par Les Infiltrés de Martin Scorsese, l’indic a toujours été un sujet de cinéma qui a permis des personnages fascinant, ni gentil ni méchant mais en permanence sur la ligne jaune. Parfois simple informateur, parfois « complice » des forces de l’ordre, parfois carrément sous couverture ou chargé de raconter à la police l’intérieur d’une prison, l’indic est souvent un personnage secondaire. Mais pas toujours.

Dans le second film du réalisateur Andrea Di Stefano (Paradise Lost, sur Pablo Escobar), Joel Kinnaman est un informateur travaillant pour un agent fédéral incarné par Rosamund Pike et son supérieur Clive Owen. Il doit participer au démantelement de la mafia polonaise trafiquant de la drogue dans les rues de New York. Mais quand il va se retrouvé mêlé au meutre d’un un flic local sous couverture les choses vont se mettre à aller contre lui.

Petite production très classique, The Informer surprend par son casting. Si Owen est clairement là pour payer ses impots, Rosamund Pike est impeccable dans le rôle d’une flic et prend manifestement du plaisir à agiter son badge et sortir son flingue. Directeurs de casting, donnez donc lui plus de rôles dans cet esprit là tant la comédienne semble s’amuser. Quand à Joel Kinnanam, il est bien pour le rôle et même si l’acteur a un peu trop tendance à incarner le même genre de personnages.

La réalisation d’Andrea Di Stefano est sans surprise mais le montage est suffisamment efficace pour en faire un film rythmé. L’intrigue, elle, vous donnera une sensation de déjà vu. Avec ses différentes situations, film d’indic puis de prison, et ses différents retournements de situation, The Informer ressemble à tout un tas de productions que vous avez déjà vu. Pour autant, il fait les choses très correctement et en ces temps de disette, ce n’est déjà pas si mal.

Si je n’avais pas été, comme tout le monde, coincé chez moi en raison de la situation actuelle, j’aurai peut-être été moins tolérant. Mais en l’état The Informer m’a suffisamment diverti pour me permettre de vous le recommander (et pas seulement parce qu’Ana de Armas y a un petit rôle), au moins pour occuper gentiment quelques heures en marge du télétravail.

The Informer, d’Andrea Di Stefano – disponible en VOD

 

 

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