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Critique : The Greatest Showman

Venu du monde des effets spéciaux, Michael Gracey signe son premier long métrage après avoir notamment trituré l’image de Ned Kelly, sorti en 2003 avec Heath Ledger et Orlando Bloom dans les rôles principaux.

Pour cette première, une comédie musicale sur l’inventeur du cirque moderne, il s’est entouré d’un casting royal : Rebecca Ferguson, Zendaya, Zac Efron, Michelle Williams. Et Hugh Jackman en tête…

 

LA CRITIQUE

Après ses numéros aux Oscars et dans plusieurs publicités, il était enfin temps que quelqu’un ait la brillante idée d’engager le talentueux Hugh Jackman dans un film musical. Ce jour est arrivé avec « The Greatest Showman », biopic consacré à P.T Barnum, inventeur dans les années 1870 du cirque tel qu’on le connaît aujourd’hui avec son lot de freaks, de numéros acrobatiques et de minorités exclues de la société, entre autres à cause de leur couleur de peau. Entre difficultés et moments de grâce, le film retrace donc la folle idée d’un homme animé de son ambition et du soutien de sa famille comme seul pilier.

Alors vu comme ça, l’entreprise semble noble. Après plusieurs projets avortés sur sa vie (dont un par John Landis), c’est finalement Michael Gracey qui livre ce très, très lisse portrait d’un homme présenté comme vertueux là où le réel Barnum relève davantage de l’anti-héros qu’autre chose. Logique qu’avec un parcours aussi tonitruant, sa personnalité et sa carrière méritent un biopic. Mais effacer à ce point tout ce qui a fait les contradictions de l’homme retire beaucoup d’intérêt au film qui vaut surtout pour ses quelques numéros endiablés, malgré une imagerie proche de celle du Gatsby le Magnifique de 2013 dont les fonds verts sortaient complètement de l’ambiance.

On retient bien sûr la performance de Hugh Jackman dans le rôle principal, véritable boule de charisme rendant même les scènes les plus sirupeuses supportables. La galerie de seconds rôles est attachante quand ils ont plus d’une ligne de dialogue (Zendaya et Rebecca Ferguson en tête). Mais ni la réalisation, inspirée un numéro sur deux, accélérant ou ralentissant la cadence de manière incompréhensible, ainsi que le script prévisible, n’arrivent à réellement donner vie à un spectacle somme toute bien vide, manquant d’âme.

Presque malhonnête dans la description de son « héros » et peu inspiré visuellement, « The Greatest Showman » est surtout le Hugh Jackman Show, énième preuve de l’immense talent de l’acteur australien quand il s’agit de tenir sur les épaules des films plus que bancals. Plaisant par moments donc, avec une BO convaincante, mais très vite oubliable.

The Greatest Showman, de Michael Gracey – Sortie le 24 janvier 2018

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1 commentaire

  • par broack dincht
    Posté mardi 23 janvier 2018 16 h 26 min 0Likes

    Dommage. Il me tentait plutôt bien. J’attendrai peut être
    Mais Jackman a déjà fait (au moins) un film musical non? Les Misérables il me semble. Ou alors je me trompe…

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