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Critique : Sex and the City 2
Plutôt que d’aller moi-même à la projection de Sex & The City 2, j’ai trouvé plus intéressant d’y envoyer une demoiselle fan de la série d’origine, histoire d’avoir un point de vue plus « girly » sur le film, et sachant que je n’aurai sans doute pas aimé, tant ce n’est pas ma came. Mais pour avoir un point de vue féminin, il aurait fallu faire un film captivant…
Voici la critique de Sex and the City 2 par Sixtine.
Sex and the City 2 – Sortie le 02 juin 2010
Réalisé par Michael Patrick King
Avec Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Kristin Davis
Que passe-t-il après avoir dit « Oui » ? La vie est telle que ces dames l’ont toujours rêvée, mais ce ne serait pas “Sex and the City” si elle ne leur réservait pas quelques surprises… cette fois, sous la forme d’une aventure glamour, baignée de soleil, les entraînant loin de New York dans l’un des endroits les plus luxuriants, exotiques et vivifiants de la planète ; là où les fêtes ne s’arrêtent jamais et où le mystère est omniprésent. C’est une escapade qui arrive à point nommé pour les quatre amies, qui se retrouvent dans – et s’insurgent contre – leur rôles traditionnels d’épouse et de mère.
En 2007, Michael Patrick King, nous comblait de bonheur, de strass, de paillettes et de Manolo Blahnik (* marque de hauts talons, très connue, très classe et… Très chère. ) Il nous offrait un scénario bateau pour nous raconter la suite des aventures des filles de Sex in the City. C’était léger, une bonne comédie romantique, avec quelques réminiscences de la série culte.
2010. Michael Patrick King revient. Les filles aussi. Cette fois, on a un scénario plat.
L’insatisfaction règne dans le mariage de Carrie et Mr. Big, alors quoi de mieux que de partir à l’autre bout du monde, à Abu Dhabi, avec les copines qui, elles aussi, connaissent des difficultés.
Dès le début, on vous montre du luxe, certes, mais l’histoire avance lentement. Nos copines libérées sexuellement découvrent le plaisir de la Burqa et de l’obligation de se tenir correctement dans les lieux publics. Ces règlementations vont évidemment poser des problèmes à notre nymphomane ménopausée – Samantha – ce qui débouchera sur une des rares scènes amusantes du film.
Dans ce film, c’est simple on s’ennuie, on attend quelque chose qui n’arrive pas… Oh ! Mince ! Carrie a embrassé Aidan. On voudrait que Big pique une colère, un bon drame digne d’une comédie romantique. Rien.
Ce film se résume à l’attente de quelque chose.
On espère que tout ne soit pas perdu, on parle de Sex And The City quand même ! Des fringues, du franc parlé, des personnalités hors normes…
Mais non c’est raté, les filles ne sont plus toutes jeunes et ça se sent… Dans leurs rôles de femmes qui murissent, elles perdent leurs images de New Yorkaises dans le vent. Pour devenir de simples bonnes femmes bourrées de fric.
Le casting n’arrange donc pas la platitude du film. Même Liza Minelli du haut de ses 64 ans, offrira un meilleur spectacle lors de sa brève apparition musicale, à en faire rougir les grosses fesses de Beyoncé.
Vis à vis de la série ? Ou sont nos filles qui parlent de sexe à toutes leurs rencontres ? Ou sont nos fêtardes ? Elles préfèrent faire des balades, des visites, du tourisme… Les scènes où on a l’impression de retrouver nos héroïnes sont rares si bien qu’on en vient à se demander quelle est cette pâle reproduction de la série ? La suite ? Nos idoles sont donc devenues des mémères perchées sur des Louboutins.
Quand on sait que Carrie Bradshaw était une icône pour la libération de mœurs, l’indépendance des femmes. Finalement, elle devient une petite épouse modèle qui regarde son mari avec les yeux brillants. Triste constat après 6 saisons et un film.
En définitive si vous n’avez vraiment rien d’autre à voir, si vous croupissez chez vous depuis deux semaines, vous pouvez penser à aller voir le film. Mais vous vivrez bien mieux en passant votre chemin.
– Sixtine
4 Comments
par LudSidious
La question qu’on peut se poser, c’est si le film est sponsorisé par les fabricants de Botox et le lobby des chirurgiens esthétiques ?
J’ai lu dans une interviews que les donzelles se devaient d’évoluer par rapport à la série, car elles avaient la quarantaine. On ne doit pas compter les années de la même façon, dans ce cas… Elles ont largement entamé leur cinquième dizaine !
On va bientôt avoir droit à « ménopause and the city » !!
par Misutsu
Ah mais c’est pas possible les news aujourd’hui, qu’est-ce que tu va pas me raconter là, j’étais tellement impatient …
par Broack DIncht
j’aimais bien la série, j’ai vu une bonne partie de la série de manière très décousue, mais globalement, je trouvais ça sympa et assez instructif (je suis un garçon)
une amie fan m’avait dit que le 1er film était naze. J’imagine qu’elle dira la même chose de celui là