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Critique : Pitch Perfect 2

Sur CloneWeb, on avoue sans mal être amateurs de beaucoup de films de danse et de chant récemment sortis comme la série des Sexy Dance, véritables plaisirs coupables hyper chorégraphiés.

Alexandre s’est donc jeté sur une projection avant-première de Pitch Perfect 2, histoire d’aller voir si Anna Kendrick avait toujours le mojo et si Elizabeth Banks, qui passe derrière la caméra pour ce deuxième opus après Jason Moore s’en sortait avec les honneurs.

 

LA CRITIQUE

En 2013 sortait The Hit Girls en France, comédie musicale mettant en scène la toujours impeccable Anna Kendrick dans un scénario allant de Glee à High School Musical. Conscient de son statut, le long-métrage ne prenait pas le spectateur pour un idiot et alliait parfaitement fraîcheur et second degré. Avec un budget de 10 millions de dollars, The Hit Girls en a rapporté 10 fois plus et a surtout généré une fanbase assez incroyable. Une suite était donc inévitable. Exit Jason Moore, c’est l’actrice Elizabeth Banks qui passe pour la première fois derrière la caméra après 2 courts-métrages. Exit aussi la traduction moisie d’un titre en anglais par un autre. Histoire de perdre ses spectateurs, The Hit Girls devient Pitch Perfect 2. Pour notre plus grand plaisir ? Ca reste à voir.

On aurait pu s’attendre à un film qui se repose sur ses lauriers, à savoir « on prend les mêmes et on recommence », ce qui est loin d’être le cas ici. Pitch Perfect 2 n’est pas exempt de qualités. En effet, la véritable force du film, qui en fait également une faiblesse, est de ne pas traiter les personnages un par un mais véritablement comme un groupe, celui des Bellas. Ainsi donc, la bande de filles est traitée sur un pied d’égalité, permettant ainsi à chacune d’avoir son moment de gloire. Mais on délaisse du coup Becca, et pour notre plus grand malheur, c’est Rebel Wilson, toujours aussi insupportable, qui devient un des éléments clés de l’histoire et offre au film son quota de blagues lourdes scatos/de cul. 
Cette qualité en fait également un énorme défaut car on n’a pas une seule fois le temps de s’identifier ou de s’attacher à un personnage et du coup, globalement, on s’en fout de tout ce qui va arriver. Egalement à se focaliser sur les Bellas, on oublie les autres groupes. L’excellent Skylar Astin et l’ensemble de ses Treblemakers font office de bouches-trous et les « méchants », les Das Sound Machine, des allemands très grands et avec un style très robotique, sont complètement transparents.

Le scénario diffère également du premier opus mais reste tout de même cousu de fil blanc. Les Bellas devront remporter le championnat du monde si elles veulent continuer à chanter. Et comme Universal n’allait pas tuer la poule aux oeufs d’or, on connaitra la fin dès les 5 premières minutes. Mais ils décident d’insuffler un peu de nouveauté par le personnage de Emily, incarnée par Hailee Stenfield, toujours impeccable et qui révèle sa très belle voix et s’assure également une reprise de flambeau par ce personnage. Pour son premier long, la réalisation d’Elizabeth Banks ne brille pas, contrairement à son jeu. En mode pilotage automatique, la mise en scène est complètement lambda, surdécoupée et sans aucune inventivité.

Loin de la fraîcheur du premier, Pitch Perfect 2 se prend bien trop au sérieux pour être réussi. Si le casting est impeccable, le choix de se focaliser sur le groupe est un pari osé mais dessert grandement le film, la faute en partie au personnage de Rebel Wilson, et celui d’Haire Stenfield ne viendra pas contrebalancer la chose. Si le film n’est pas raté, on passe même plutôt un bon moment, il n’est clairement pas à la hauteur du premier opus et on l’oubliera très rapidement.

 

Pitch Perfect 2 – Sortie le 22 juillet 2015
Réalisé par Elizabeth Banks
Avec Anna Kendrick, Rebel Wilson, Hailee Steinfeld
Les Barden Bellas sont de retour pour faire vibrer le monde dans Pitch Perfect 2, suite de The Hit Girls qui racontait l’histoire d’une bande d’adorables jeunes filles un brin marginales qui n’avaient qu’un point commun : leurs voix inoubliables lorsqu’elles chantaient ensemble et ne formaient plus qu’un. Cela fait trois ans que les Bellas se sont imposées comme le premier groupe exclusivement féminin à remporter un titre national grâce à leurs voix, leur style et leur attitude reconnaissables entre toutes. Mais lorsqu’elles se retrouvent radiées suite à un scandale qui risque de compromettre leur dernière année à Barden, nos trois championnes à l’esprit combatif estiment que, cette fois, elles ont perdu la partie. Alors qu’il ne leur reste qu’une occasion de reconquérir leur titre, les Bellas doivent se battre pour avoir le droit de concourir au championnat du monde de chant a capella de Copenhague. Entre la pression de la compétition musicale et la peur de rater leur année de Terminale, les Bellas devront se serrer les coudes pour retrouver leur voix et remporter le championnat…

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