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Critique : Nous, les Chiens

Toute la semaine, CloneWeb se met à l’heure de l’animation. Le Festival d’Annecy se tiendra cette année en ligne et nous avons décidé de l’accompagner en vous proposant un peu plus de contenu : des critiques inédites, des interviews et des previews.

Les cinémas rouvrant dans sept jours exactement, cette semaine spéciale est donc aussi un compte à rebours pour vous accompagner jusqu’à votre retour dans les salles obscures. On commence donc tout naturellement avec un film à l’affiche dès le 22 juin prochain : Nous les Chiens.

 

LA CRITIQUE

Vous êtes plutôt « team chat » ou « team chien » ? Nous, de base, on préfère les chats, plus mignons, plus câlins, plus faciles à gérer dans un petit appartement aussi. C’est cool un chien mais ça ne vaudra jamais un chat. Enfin ça, c’est quand même pas mal une opinion toute faite avant d’avoir vu le film d’animation coréen Nous les Chiens, qui donne pas mal envie d’un cabot.

La réalisation de Oh Sung-yoon et Lee Chun-baek nous raconte l’histoire de Moongchi. Et tout commence par son abandon. Lâché par son maitre avec un sac de croquettes dans une forêt, il va devoir se démerder. Le chien va alors découvrir un nouvel univers, celui des compagnons abandonnés. Avec un groupe composé de tout un tas de clebs différents, il va donc lutter pour sa survie et chercher une terre promise, sans humain.

Techniquement, Nous les Chiens est un film étonnant. Le film est réalisé en CGI mais sans la souplesse ni l’éclairage des personnages que l’on retrouve chez Pixar. A l’inverse, le long métrage ne cherche jamais le photoréalisme mais propose néanmoins de jolies textures très soignées pour un visuel qui fonctionne, accompagnée par une bande originale entrainante.

Celui qui rappelle un peu Oliver & Compagnie au moins dans sa première partie va se révéler être un road movie semés d’embuches bien ficelées, grâce à la présence de bons personnages secondaires dont un méchant humain (d’une fourrière bien évidemment). Mais ce qui fonctionne surtout, c’est le parcours du héros, qui commence abandonné pour retrouver une liberté méritée tout en s’affirmant vraiment. Moongchi est un chien qui commence sa nouvelle vie de manière bien maladroite, au point d’être au début assez peu attachant, mais qui finira par trouver ses lettres de noblesses.

Le film a une tonalité un peu étrange, comme ci les réalisateurs avaient eu le cul entre deux chaises. D’un coté, certaines thématiques sont très adultes (dont la dernière partie mais on ne spoilera pas) et en même temps Nous les Chiens se veut un film pour les plus jeunes. Il n’y a donc pas de sang et pour se battre les chiens doivent rivaliser d’astuces pour que ça passe à l’écran. Les deux réal’ ne trouvent jamais un équilibre juste comme le ferait un Pixar.

Mais ce ne sont que de tous petits défauts vu le résultat, fortement sympathique, et qui devrait vous garantir un joyeux retour en salles en famille après des mois de disette.

Nous les Chiens, de Oh Sung-yoon et Lee Chun-baek – Sortie en salles le 22 juin 2020

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