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Critique : Les Trolls 2, Tournée Mondiale

En 2019 et alors qu’il venait nous donner un aperçu de Trolls 2 World Tour, nous avions posé les questions de l’Interview Animée à Walt Dohrn. Depuis, son film d’animation est sorti directement en vidéo à la demande aux USA en pleine crise du Covid-19, faisant d’ailleurs un carton d’audience là-bas. En France, le film sortira en octobre prochain pour les vacances scolaires.

 

LA CRITIQUE

En 2016, Dreamworks Animation nous offrait un bol d’air frais avec les Trolls, comédie musicale portée par des petits personnages qui auraient pu être les Schtroumpfs sous acide. L’ambiance visuel et les tubes produits par Justin Timberlake en faisaient un chouette divertissement qui donnait envie de taper du pied. Quatre ans plus tard, ils reviennent plus en forme que jamais.

Comme le veut tout bon deuxième épisode d’un univers récemment mis en place, on va découvrir que le monde des Trolls est bien plus grand qu’il n’y parait. Différentes sortes de Trolls se partagent la carte, et chacun a une spécificité musicale. Nos héros sont les Trolls liés à la musique pop. D’autres sont des Trolls rattachés à la funk ou à la musique classique. Les grands méchants de l’histoire sont les Trolls amateurs de rock, bien entendu. Ils ont bien décidé à faire de leur musique la seule et l’unique mais c’est sans compter sans Poppy, devenue Reine, qui pense, elle, que tous les Trolls doivent vivre en harmonie.

Peut-être avez-vous déjà eu ce débat, plus jeune, dans une cour de récréation où les enfants se demandent quelle musique est plus forte que l’autre, l’un argumentant que le rock est mort et que le hip hop triomphera ou encore l’inverse. Trolls 2 part de ce postulat pour en faire un film, alignant quelques clichés en matière de représentation musicale (les rockeurs sont des punk metalleux, les joueurs de country forcément des centaures cowboys). Mais au lieu d’en faire un cliché enfantin un peu facile, le réalisateur Walt Dohrn s’en amuse avec brio notamment grâce au personnage de Poppy (Anna Kendrick, impeccable) et sa gentille naiveté.

Il faut dire qu’ils sont bien aidés par une bande-son alignant les tubes. Rien que l’intro enchainant les Daft Punk et Scorpions est un petit bijou en soi, tout comme une séquence où Poppy veut interpréter les « morceaux les plus importants » et commence par Wannabe des Spice Girls. Le tout est souligné par les folies visuelles des animateurs de chez Dreamworks. Nous avions demandé au réalisateur s’il prenait des susbtances illégales, et au vu du résultat on se pose la question. Trolls World Tour fourmille d’idées débiles et colorées, comme si le film était un défouloir pour les animateurs en quête de récréation après des projets un peu trop sérieux ou calibrés.

Evidemment, on se doute où va l’histoire. Une fois l’intrigue lancée, on n’a aucun mal à voir venir les quelques twists et surtout le fameux grand final du film. Vous imaginez que Poppy, toute gentille qu’elle est, va vouloir faire une grand chanson magique qui va unir les peuples face à l’adversité ? Vous avez entièrement raison. Mais même là, et surtout à l’heure actuelle (cette critique est écrite début juin 2020), ça passe joyeusement et ça fait du bien. La seule chose qui manque vraiment à ce joyeux bordel arc en ciel est un nouveau tube de Justin Timberlake, comme celui qui nous avait transporté il y a quatre ans.

Le reste n’est que paillettes.

Les Trolls 2 Tournée Mondiale, de Walt Dohrn – Sortie le 14 octobre 2020

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