Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Critique : Le Silence des Ombres

Le 9 février prochain arrive dans les bacs directement en DVD et Blu-Ray le Silence des Ombres (dont le titre original est Shelter), un thriller dont je n’avais jamais entendu parlé jusqu’à ce que je reçoive la galette pour vous en parler et bien qu’il mette Julianne Moore en scène.

Elle y incarne un psy qui va enquêter sur un patient atteint de troubles de la personnalité, alors qu’elle pense que c’est un phénomène qui n’existe pas. Le patient, lui, c’est Jonathan Rhys-Meyer, le Roi de la série Les Tudors.

Le Silence des Ombres (Shelter) – Sortie en DVD le 9 février 2011
Réalisé par Björn Stein, Måns Mårlind
Avec Julianne Moore, Jonathan Rhys-Meyers, Jeffrey DeMunn
Une psychanalyste découvre que l’un de ses patients a été assassiné. Elle va alors tenter de comprendre ce qui s’est passé…

 

Le Silence des Ombres s’appelle à l’origine Shelter. Je n’ai aucun mal à imaginer qu’il a été renommé de la sorte pour rappeler que Julianne Moore a incarné Clarice Starling dans Hannibal, suite du Silence des Agneaux mise en scène par Ridley Scott. Mais à part le titre traduit, la comparaison s’arrête là tant Le Silence des Ombres est un ratage complet.

Ratage scénariste principalement d’ailleurs. Le film commence sur une piste un peu ambiguë mais néanmoins intéressante. Une psy va s’intéresser à un patient atteint de troubles de la personnalité. Il y a en effet deux personnes dans sa tête, diamétralement opposées et ce comportement va obliger Julianne Moore à croire à une théorie qu’elle avait mis de coté. On passera sur les réelles motivations de son personnage, inexistantes, pour se dire que ce n’est finalement que de la curiosité professionnelle.

Au fur et à mesure de ce qui va devenir une enquête, des cadavres vont joncher son chemin. Là aussi, l’ensemble est mal expliqué puisque rien ne permet d’abord de cerner le lien entre les morts et les leçons de psychologie mais finalement une intrigue va finir petit à petit par se nouer.

Malheureusement pour elle comme pour le spectateur, une fois l’histoire réellement établie et l’intérêt grandissant, le film bascule dans le fantastique, ajoutant on ne sait pourquoi à l’histoire psy des éléments religieux voir surnaturels sortis de n’importe où. Le 2e acte, tellement décalé par rapport au premier, n’en devient que plus grotesque d’autant que la fin aura lieu comme de bien entendu dans une forêt avec des personnages courant dans tous les sens.

L’ensemble n’est pas aidé par la réalisation globalement classique de Björn Stein et Måns Mårlind, réalisateurs suédois qui ont manifestement voulu s’exporter à Holywood après quelques réalisations scandinaves et qui se sont vus confiés, malheureusement pour eux, un projet sans intérêt.
Seule Julianne Moore finit par se sortir de cette bouillie, Jonathan Rhys-Meyer en faisant des tonnes et ayant du mal à incarner une personnalité si multiple.

Contrairement au titre, il n’y a donc vraiment aucun lien avec le Silence des Agneaux

Voir les commentairesFermer

4 Comments

  • par Ludsidious
    Posté vendredi 4 février 2011 12 h 12 min 0Likes

    Ah bah, c’est pas une fiction s’il s’agit d’évoquer le fait que Johnathan Rhys Meyer souffre de troubles de la personnalité !

  • par cloneweb
    Posté vendredi 4 février 2011 16 h 56 min 0Likes

    J’ai raté un potin people ?

  • par Xidius
    Posté samedi 5 février 2011 15 h 11 min 0Likes

    Vu à la fin du NIFFF…
    C’était pourri.

  • par Ludsidious
    Posté dimanche 6 février 2011 7 h 59 min 0Likes

    eh bien, tape dans Google :
    « Jonathan Rhys Meyer alcool » et tu comprendras ! hips !

Laisser un commentaire