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Critique : Le Cas 39

Sorti directement dans les bacs mardi dernier, le 6 juillet, Le Cas 39 a bénéficié d’une projection presse unique dans une petite salle histoire de tenter de nous convaincre.
Alex est donc allé voir ce film de Christian Alvart avec le beau Bradley Cooper et Renée Zellweger.
Voici sa critique.

Le Cas 39 – Sortie en DVD le 6 juillet 2010
Réalisé par Christian Alvart
Avec Renée Zellweger, Ian McShane, Bradley Cooper
Emily Jenkins est assistante sociale. Elle pense avoir tout vu parmi les situations familiales les pires… jusqu’à ce qu’elle ait entre ses mains un dossier bien mystérieux, celui d’une enfant de 10 ans, Lilith Sullivan. L’assistante sociale est convaincue que Lilith est maltraitée par sa famille, ce qui sera vite confirmé quand les parents essayeront de tuer leur unique fille. Emily parvient à arracher la jeune fille à son foyer et décide de la garder avec elle en attendant une bonne famille d’accueil. Mais elle ne tardera pas à découvrir que Lilith n’est pas si innocente qu’elle le pensait et que les apparences sont le plus souvent trompeuses.


Le Cas 39 : bande annonce
envoyé par cloneweb. – Court métrage, documentaire et bande annonce.

Filmé en 2006, prévu en 2008 aux Etats-Unis puis finalement annulé, c’est en direct-to-dvd que sort le Cas 39, 3ème long métrage du réalisateur de Antibodies, Christian Alvart (qui a pour projet d’adapter une version live d’Albator).

A une période où Bradley Cooper était pas loin d’être un inconnu et où Renée Zellwegger n’avait plus rien fait de regardable depuis Bridget Jones, Alvart a su s’entourer d’une jolie brochette d’acteur, et surtout, il sort à point nommé, puisque l’un vient d’exploser le box office dans un film qui se déroule sans accroc, et l’autre vient de pousser la chansonnette.

Dès les premières images, on comprend pourquoi le film ne méritait pas une sortie cinéma. Réalisation cheap, et surtout scénario super bateau. Inutile de vous cacher la révélation à mi parcours tant elle apparaît gros comme un camion. On a alors une accumulation de clichés hollywoodiens, entre le vieux flic presque à la retraite, la nana qui n’a pas le temps d’avoir une relation avec le mec le plus beau gosse du film.
Faux raccords et plans parfois dégueulasses (ces éternels accélération post prod pour faire accélérer une voiture, sérieux, on a plus fait aussi flagrant depuis Ang Lee et son Hulk).


Le Cas 39 : extrait du film.
envoyé par cloneweb. – Les dernières bandes annonces en ligne.

Le parallèle avec Esther est proche, et c’est probablement pour ça que Le cas 39 n’est pas sorti en salle. Et pourtant, les histoires où les enfants se révèlent être les méchants ont un coté malsain qui a tendance à me plaire. Et donc le premier quart d’heure nous offre une scène d’anthologie où la gamine se retrouve littéralement scotchée dans un four. Et durant une heure quarante, la réalisation est, contre toute attente, suffisamment efficace pour nous tenir en haleine et nous offrir quelques passages gores, malgré les différents effets spéciaux qui laissent à désirer. On regrettera le scénario bateau, le déroulement et la fin complètement attendue. Le film révèle cependant quelques bonnes idées dans la mise en scène de la mort des personnages. On a également le droit à un taux d’hémoglobine généreux.

Souffrant d’un problème de rythme, les acteurs sont sous exploités et Zellwegger n’est pas toujours à sa place. La petite fille tient finalement le haut de l’affiche puisque son jeu est sans reproche et fait vraiment monter la tension. On aurait pu être en droit de s’attendre à un final grandiose, ou à une fin moins cliché. Ce n’est pas le cas. Dommage

Vous l’aurez compris, le Cas 39 est une série B honnête qui souffre de nombreux défauts mais qui divertis tout de même, offrant quelques bonnes scènes bien flippantes.

– Alex

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