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Critique : Good Boys

Pour sa première réalisation, Gene ‘The Office » Stupnitsky s’entoure de Jacob Tremblay, Molly Gordon (Booksmart), Brady Noon et Keith L. Williams devant sa caméra. Un petit film idéal pour la rentrée.

 

LA CRITIQUE

Tout roule pour Seth Rogen. Quand il n’est pas à l’affiche d’une des comédies les plus drôles de 2019, il s’offre le meilleur rôle du nouveau Roi Lion. Mais le bougre est aussi un producteur de talent puisqu’on lui doit entre autres la très réussie série The Boys (sur Amazon Prime) et le film qui nous intéresse aujourd’hui : Good Boys, mis en scène par Gene Stupnitsky bien connu pour avoir travaillé sur la série The Office.

Good Boys raconte comme son titre l’indique l’histoire de trois garçons qui entrent en sixième. Eux qui sont amis depuis toujours voient un monde de possibilités s’offrir à eux. Dont celle de participer à l’une des soirées de l’année, organisée par le mec cool du collège. Ce sera l’occasion pour Max de tenter d’embrasser pour la première fois la fille qui lui plait. Mais pour en arriver là, ils vont devoir corriger des bêtises qui pourraient bien les priver de sortie.

Pas étonnant de voir ici le nom de Seth Rogen, accompagné d’Evan Goldberg, à la production tant Good Boys s’offre une place dans la lignée des comédies qui ont rendu célèbre l’acteur. En terme de tonalité, on pense forcément à 40 Ans Toujours Puceau ou à En Cloque Mode d’Emploi mais c’est surtout Supergrave qui revient en premier. Les deux longs métrages sont construits de la même manière et aborde le thème du changement à l’adolescence. Le premier montrait Jonah Hill (qui est ici producteur) et Michael Cera à l’aube de l’entrée à la fac quand Good Boys montre ce qui aurait pu être leurs personnages quelques années plus tôt, à l’entrée en 6e.

La différence, c’est donc l’âge des personnages. Quand on a 11 ou 12, on n’a pas vraiment les mêmes considérations ni la même approche de la vie. Ainsi, tout ce qui touche au sexe (sujet laaaaaaaargement abordé) les dégoute et boire une gorgée de bière suffit à perturber les collégiens. Le film en joue beaucoup, jusque dans sa promo, puisqu’il a été classé R aux Etats Unis. N’allez pas vous attendre à quelque chose de choquant mais Good Boys est gentiment trashouille, pousse les curseurs sur certains sujets et permet aux gamins de jurer comme dans la vraie vie. On rit de bon cœur devant leurs péripéties et on sourit gentil à un joli final doux-amer qui montre que les gamins ont grandi, qu’ils sont devenus des adolescents et que la vie s’apprête à être bien différente pour eux. On découvre un film résolument moderne, où les rôles féminins sont importants et où certaines notions indispensables sont mises en avant (un bisou, ok, mais on demande avant).

Première réalisation de Gene Stupnitsky, Good Boys n’a techniquement rien de novateur. Il faut même se fader quelques faux raccords. Et surtout un récit dont on devine la fin dès les premières minutes. Heureusement que survient le final évoqué plus haut pour apporter une touche finale d’originalité à un récit qui en manquait cruellement.

Good Boys est néanmoins un moment sympathique, une petite comédie dans l’air du temps débarquant dans les salles pile à temps dans la rentrée. Et à défaut de faire marrer les plus jeunes (trop jeunes pour accéder à la salle), elles feront rire les plus anciens qui se remémoreront leurs jeunes années.

Good Boys, de Gene Stupnitsky – Sortie le 21 août 2018

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