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Critique : Dragons

Vu de loin, Dragons est un énième film d’animation sorti des studios Dreamworks et qui a l’air éminemment sympathique mais sans plus. Il a l’avantage, par rapport à ses concurrents, de faire dans la fantasy et d’utiliser une créature légendaire particulièrement populaire.
Notre verdict…

Critique initialement publiée le 16 mars.
Sortie du film le 31 mars.

Dragons – Sortie le 31 mars 2010
Réalisé par Chris Sanders, Den DeBlois
Avec Jay Baruchel, Gerard Butler, America Ferrera
L’histoire d’Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu où combattre les dragons est le sport national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu amener Harold et les siens à voir le monde d’un point de vue totalement différent.


Dragons : bande annonce finale VF
envoyé par cloneweb.

 

Si il y a bien un monstre que l’on retrouve dans plusieurs cultures et qui a toujours suscité crainte et admiration dans l’imaginaire des lecteurs d’heroic-fantasy, c’est bien le dragon. De Bilbo le Hobbit à Harry Potter, de Cœur de Dragon au Règne du feu, on retrouve l’imposante bête dans bien des genres et supports différents, sans pour autant trouver une œuvre à la hauteur du monstre, surtout ces dernières années durant lesquelles le pauvre a plus souvent été ridiculisé d’autre chose. (Qui a dit Eragon ?) C’est ce qu’on dû se dire les studios Dreamworks en cherchant un nouveau sujet pour faire un énième film d’animation dont la promotion joue énormément sur l’atout de la 3D, qui semble définitivement prête à nous envahir avec de plus en plus de films distribués sous cette nouvelle technologie. L’occasion pour les studios crées par Spielberg de briller sur ce nouveau terrain de jeu en relief qui pour l’instant n’a pas été brillamment utilisé chez Pixar dont la qualité des films a pourtant toujours été bien au dessus (euphémisme) des productions de la firme à la lune…

Certes, réduire Dragons 3D à un simple film de dragons serait trop simple puisqu’en réalité nous avons à faire ici à l’adaptation d’un livre pour enfants à succès écrit par Cressida Cowell : « Comment dresser votre dragon ? ». Etant donné que personne ne connaissait le bouquin en question auparavant, aucun problème. Me voilà donc parti lunettes 3D sur le nez (Modèle Dolby, lunettes polarisantes bien plus confortables à la vue que le modèle très répandu de Real D-3D pour ceux que ça intéresse) pour une aventure viking pour toute la famille.

De premier abord, le nouveau long métrage Dreamworks veut donner dans le grand spectacle familial comme le démontre la scène d’introduction dans laquelle le héros, un jeune garçon fils d’un chef de village viking, va brièvement résumer l’histoire de sa tribu et expliquer les différentes races de dragons lors d’un assaut nocturne par ces derniers dans une séquences faisant la part belle aux explosions de toute part et aux effets d’ombres, de lumières, de particules et autres.

Le studio veut en coller plein les yeux pour débuter et y arrive plutôt bien car sans briller totalement du point de vue de la réalisation, l’ensemble tient la route et le production design n’a beau pas être transcendant, l’univers viking est respecté avec une tribu et un village bénéficiant d’une architecture et de costumes soignés, fruits de longues recherches de la part de l’équipe.
Evidemment, les fans ardus des grosses bêbêtes auront la fâcheuse tendance à faire un tantinet la tronche face à des dragons très cartoon et pas forcément effrayants ou quoi que ce soit, même lorsqu’il s’agit du grand monstre final découvert progressivement. Mais dont la révélation complète se révèle bien décevante, tout comme celle du grand dinosaure à la fin de l’Age de Glace 3.
Il sera tout de même difficile de faire la fine bouche sur le héros volant du film, le dragon appartenant à la race des furies nocturnes appelé Krokmou, futur compagnon de notre jeune viking dont l’apparence n’a certes rien d’effrayant surtout quand on sait sa puissance (c’est l’élite du dragon tout de même !) mais dont le côté félin et les gros yeux feront fondre petits et grands.

Le film d’animation en image de synthèse étant ce qu’il est, on est habitués à voir chaque année des évolutions techniques impressionnantes, les studios se faisant la guerre à celui dont l’image mettra tout le monde sur le derrière. Et même si globalement il n’y a pas grand-chose de nouveau sous le soleil et que Wall-E reste à l’heure actuelle ce qu’on a vu de plus bluffant, les animateurs Dreamworks ont mis le paquet sur certains détails à priori pas très importants mais qui attireront tout de même votre regard devant le travail accompli : les fourrures, cheveux et barbes en tout genre ont été sujets à une attention toute particulière, ce que l’on ne manquera pas de constater lorsque tout ça est en prise aux vents et à la lumière. Le village viking étant sur une falaise, l’eau a elle aussi été conçue avec rigueur même si il faut bien admettre que de ce côté-là on a fait le tour depuis Le Monde de Némo.

Le domaine dans lequel le film brille par instant ne concerne pas tout à fait le rendu de l’animation à proprement parler mais la mise en scène elle-même et l’utilisation de la 3D. Si celle ci joue plutôt bien sur les énormes profondeurs de champs mais n’est pas aussi immersive que ce qu’on a pu voir sur Avatar, elle montre son utilité lors de quelques séquences de vol vertigineuses dans lesquelles les réalisateurs n’hésitent pas par instant à livrer des plans grisants et assez jouissifs, avec une utilisation dynamique et étourdissante du relief. Rien de nouveau et que nous n’ayons déjà vu dans le Cameron, mais la preuve une fois de plus s’il en est que la 3D est un formidable outil de spectacle.

Passé le côté technologique et la mise en scène en elle-même, il faut bien admettre que Dragons 3D se révèle malheureusement très classique dans sa forme, ressassant sur le point de vue du scénario la même formule qu’un Kung Fu Panda ou qu’un Monstres contre Aliens, à savoir un cocktail d’humour au sein d’un scénario à la structure vue, revue et rerevue et se reposant entièrement sur un univers particulier dont le film va emprunter l’atmosphère pour y calquer une recette éculée.
Comme pour le ninja animal, notre personnage principal est donc un loser qui va au terme d’un douloureux apprentissage devenir malgré lui un héros… et c’est à peu près tout ! Passant l’énième morale sur la différence, le constat est édifiant et montre que le film se révèle avant tout destiné à un public assez jeune, l’humour étant certes là mais se révélant un peu trop rabâché pour justifier un grand intérêt. Car c’est bel et bien son problème : Dragons 3D a beau être très joli sur la forme, le fond semble avoir été vu de trop nombreuses fois et si l’ensemble se révèle sympathique, la formule connait ses limites et le tout manque cruellement d’originalité et de singularité pour être inoubliable contrairement aux productions de la Lampe Luxo Jr.

C’est bien dommage, d’autant que le film se laisse regarder sans soucis mais il est loin de laisser un souvenir impérissable et il constitue une nouvelle preuve de l’infériorité des productions Dreamworks, dont certaines sont déjà oubliées (qui se souvient de Nos Voisins les Hommes ou de Gang de Requins ?), face à une concurrence implacable entre le géant Pixar qui ne cesse de surprendre et de nous émerveiller et d’autres studios non attendus qui arrivent à livrer de vrais traits de génies (Happy Feet pour Warner Bros ou Tempête de Boulettes Géantes pour Sony Pictures Animation n’en sont que des preuves irréfutables). Et autant dire qu’avec le retour en fanfare de Buzz, Woody et toute la compagnie de Toy Story cet été, il y a fort à parier que ce Dragons 3D ne constituera qu’un apéritif bien maigre en attendant le mois de juillet.
Sympa donc mais loin d’être inoubliable.

– Victor

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11 commentaire

  • par sebiomega
    Posté mardi 16 mars 2010 15 h 38 min 0Likes

    Pas du tout étonné par cette critique. Effectivement, Dreamworks nous a habitué depuis le début (SHrek) à des productions sans scénario. Des archétypes vus et revus, quelques blagounettes souvent éculées (caca, pipi) et une pauvreté narrative contribuant à les placer loin loin derrière Pixar. Pourtant, ce n’est pas les talents qui leurs manquent, faudrait juste qu’ils embauchent des scénaristes un jour…
    Reste donc de beaux graphismes, de belles images (Comme dans le sympathique Kung Fu panda, dont d’ailleur le Character designer principal est l’excellent français Nicolas Marlet, une vraie brute graphique)
    Je crois que finalement mes favoris restent Le prince d’Egypte et la Route d’Eldorado…

  • par miky
    Posté dimanche 28 mars 2010 15 h 02 min 0Likes

    Sur environ 35 critiques que j’ai lu, seules 4 sont moyennes voir mauvaises…

    Ce film a au moins des aussi bonnes critiques que certains pixar, alors je sais bien que c’est la mode de dire que ça vaut pas du pixar, mais bon, des fois faut un peu passer à autre chose…

  • par Broack Dincht
    Posté mercredi 31 mars 2010 16 h 35 min 0Likes

    moi il ne m’a jamais attiré ce film…, je ne suis pas sur d’aller le voir

  • par DvP
    Posté dimanche 4 avril 2010 22 h 36 min 0Likes

    J’ai 19 ans, et même si je suis tout à fait d’accord avec l’auteur de la critique sur la supériorité de Pixar et le manque d’originalité de ce film, j’ai beaucoup aimé ce dernier. Rien de fantasmagorique, mais très sympathique néanmoins.

  • par Aline
    Posté mardi 13 avril 2010 11 h 45 min 0Likes

    Je ne suis pas tout à fait avec vous … Dreamworks a le courage de sortie un dessin animé sur un thème certes vu et revu dans un contexte où on ne parle que de Pixar, mais je trouve qu’il le gère avec brio.
    Les perso et leurs costumes sont, comme dit plus haut, très bien gérés. On sent l’attention dont ils ont été l’objet, et cela participe à créer une ambiance viking comme seul une longue recherche une minutie hors paire c le faire.
    Des scènes qui sont très bien gérées, et qui vous pincent le coeur par moment (la scène du vol au milieu du paysage, les étapes de l’apprentissage, la scène finale etc). Le lien unissant le jeune et le dragon est touchante, car elle se fait petit à petit.
    C vrai que c toujours l’apprivoisement de la nature par l’homme qui est au programme, mais aujourd’hui plus que jamais il est important de rappeler que ce n’est pas par la violence que l’on réussira quelque chose de durable. En outre je n’ai pour une fois pas trouvé que le message véhiculé était transmis d’une façon lourde et inévitable. Je pense notamment à la princesse et la grenouille, qui, pour le coup, à démontré l’incapacité des studio disney à faire évoluer le 2D. En comparaison le dessin animé est plus léger, plus agréable à regarder et cela procure un rare moment d’entière satisfaction devant un film d’animation.
    Il y a de l’action, et, contrairement à certaine gdes productions, plusieurs péripéties qui permettent de rythmer le dessin animé, sans le rendre interminable.
    Harold est certes différent des autres viking, mais cela n’est pas non plus exagéré. Il est à l’âge où il se cherche, et ne trouve pas sa place, on peut pardonner aux studio d’avoir mis quelques scènes pour l’illustrer.
    Je trouve qu’avec ce film les studio dreamworks montrent qu’eux aussi ont de la valeur, et que Pixar et Disney ne sont pas seuls maîtres à bord. Cessez donc de les critiquer à tors et à travers, certes Shrek devient ridicule, mais le 1er nous a tous fait hurler de rire, tout comme l’âge de glace. Il est dommage qu’ils s’acharnent à faire des suites, car l’histoire des dessin animés à toujours prouvé que quelque soit le 1er film le 2nd est toujours d’une qualité bien inférieur (la petite sirène 2, bambi 2 etc). Mais on peut tout de même leur reconnaitre un effort sur le scénarion : contrairement aux autres productions, leurs suites ne suivent jamais le même fil conducteur. Et il faut avouer qu »ils ont fait de merveilleux dessin animé (petit pied, Sinbad …) Sur ce dernier il est vrai que l’insertion d’élément 3d aurait été à éviter, mais sinon je le trouve très bien !
    En outre arrêté d’invoquer Walle à tout bout de champs, il était certes magnifique mais tellement lourd de symbolique (et cela seul un US est capable de le faire !) que je n’ai pas envie de le revoir une 2nd fois.
    Quant aux dragons je reconnais que par moment ils ne sont pas gérés à merveille, mais ils sont colorés et leurs propriétés particulières influent sur leur physique. Ils ne sont pas déconnant non plus. Et la furie nocturne est superbe, lignes simples, noires pour plus de classe, expressions faciales gérées à la perfection. Beaucoup d’allure et chapeau pour avoir parié sur la simplicité plutôt que sur un mixte de couleur qui aurait pu appeler au mauvais goût.

    Bref, moi j’ai trouver ce dessin animé génial et je retournerais avec plaisir le voir !

  • par Nekkro
    Posté jeudi 15 avril 2010 19 h 27 min 0Likes

    Bien parlé Aline !
    Je suis juste déçu que personne n’ai fait allusion aux magnifiques musiques de John Powell et qui vous aident grandement à ressentir les sentiments des différentes scènes … Tout simplement magnifique, parfaitement adaptées, un vrai plaisir pour les oreilles après avoir vu le film quand on est seul dans sa chambre …
    On peut les trouver sur Deezer par exemple, ou même les acheter sur iTunes.

    J’y retournerais très sûrement, ce film m’a vraiment transporté, j’en suis presque ressorti avec un sentiment de jalousie dis donc ;p
    N’importe qui en ayant vu cela aimerait tenter le voyage sur le dos de krokmou …

  • par Anaïs
    Posté mardi 15 juin 2010 16 h 52 min 0Likes

    Pas d’accord !
    (sérieusement, qui a entendu parler de Tempête de boulettes géantes ?
    Cumul France: 2 200 000 spectateurs pour Dragons
    Cumul France: 618 000 spectateurs pour Tempête de boulettes géantes
    Résultats venant d’ici : http://www.cinefeed.com/box-office)
    Et merci Nekkro de parler des musiques magnifiques (j’ai eu les larmes aux yeux lors de la scène de « rapprochement » entre Harold et Krokmou).
    J’ai été le revoir et j’ai autant aimé.
    (en revanche je n’ai pas été le voir en 3D, ayant été déçue avec Avatar, trop peu de différences 2D – 3D).

  • par Sweety-chan
    Posté mercredi 7 juillet 2010 11 h 46 min 0Likes

    Beaucoup ont déjà parlé à ma place : je ne peux que répéter les dires de Miky et Aline.

    Et autant vous dire que How to train your dragon est pour moi « très proche de me laisser un souvenir impérissable », à l’instar de Shrek (1) et Toy Story.

    Une BO très marquée qui appuie avec excellence les dires du film, enfin de l’épique du pur et du vrai, un humour délicieux et très léger, des personnages très attachants à commencer par le héros que je trouve vraiment réussi (sarcasme quand tu nous tiens~).

    Ce mélange de choses travaillées fait que HTTYD se hisse très facilement au niveau Pixarien, pas celui d’un ovni, on est d’accord, mais le ton de l’œuvre est très certainement en marge de ce que nous sert Dreamworks d’habitude, et s’il y avait écrit « Pixar » en haut du titre, ça ne m’aurait pas étonnée.

    Limite, j’ai l’impression de lire dans tous les blogs : « c’est très sympa, on rêve, on ne s’ennuie pas, mais comme c’est Dreamworks, sans plus. »
    J’ai plus la sensation qu’on cherche à tout prix à descendre ce film au rang de « film sympathique sans plus », sans doute apeurés par ses qualités indéniables et sa réussite scénaristique.

    Côté technique, HTTYD est époustouflant, y a pas d’autres mots. Le chara-design ne plaît peut-être pas, mais il est très recherché et colle très bien au thème (et puis, Harold a une bouille vraiment sympa). Mais si on regarde bien, les poils/cheveux sont très détaillés, les mimiques sont aussi très réalistes.
    Et surtout, en plein dans la mode 3D lancée par M. Cameron, c’est l’un des rares films avec une 3D « intelligente ». Pas besoin de balancer des projectiles à l’écran, on bosse à fond l’univers pour qu’il soit le plus immersif possible, les scènes de voltige en sont la preuve irréfutable. À ce stade, il n’est plus étonnant d’apprendre que durant la conception du film, M. Cameron et les créateurs de HTTYD se sont rencontrés.

    Maintenant coup de gueule général, sur le lassant « manque d’originalité » utilisé comme fer de lance (rouillé si puis-je me permettre) de tous les critiques.

    (Certains bouts de textes auront peut-être un air de déjà-vu pour certains)

    Le scénario c’est une chose, mais le story-telling – la narration – une autre, et tout aussi importante. Beaucoup, et ça ne concerne pas que Dragons, l’oublient. On peut faire du cliché, mais lorsqu’on le raconte de manière sensée, avec une musique adéquate derrière, un univers intéressant et immersif, des personnages attachants et travaillés ; et surtout, avec des situations correspondant à un développement LOGIQUE des événements… Où est le problème ? Oui, Wall-E, Là-haut sont des chefs d’œuvres, d’accord ! Mais mon dieu, il n’y a aucun problème de rythme dans ce How to train your dragon, pas de temps morts, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Et le pire dans tout ça, c’est que depuis Avatar, c’est la première fois que je revois du pur ÉPIQUE ! Qu’on soit un peu cuisinés à la sauce heroic-fantasy, peu importe ! C’est tout à fait assumé de toute façon (cf. le côté Geek de Varek qui m’a fait hurler de rire).
    Dragons est peut-être classique, mais la narration est travaillée et efficace. Personne ne pourra dire le contraire !

    C’est d’ailleurs ce qui m’a beaucoup surprise, encore une fois depuis Avatar, c’est qu’avec un scénario classique, on peut faire quelque chose de très (très) divertissant et addictif.

    Qu’on pleure ou qu’on ne pleure pas, il faut vraiment être asocial pour ne pas être touché ou attendri par la relation qu’entretient Harold avec le Furie Nocturne. Oui, on sait, c’est déjà-vu, ce n’est pas nouveau, mais la relation en elle-même n’est-elle pas authentique ? N’est-elle pas magnifiquement dépeinte ? C’est à ça qu’il faut réfléchir, plutôt qu’à tout prix chercher un antécédent pour crier au plagiat ou au manque d’originalité.
    Sans oublier le côté « récit initiatique » très séduisant, les péripéties de notre petit héros et son fidèle destrier, les grandes peurs et les moments forts en émotion.

    Ce genre d’opus, pondu dans une ère totalement pixarienne, est pour moi une surprise. Non, ce n’est pas un film d’animation lambda. C’est une petite perle que je ne me lasserai jamais de regarder !

  • par william lechner
    Posté jeudi 8 juillet 2010 18 h 02 min 0Likes

    Nekkro a raison; c’est vrai quoi, la bande-son est vraiment « transporteuse » de plus elle transmet de l’emotion aussi de l’humour(mais très peu. Dommage!) et de l’action!!!Je ne peux que répeter ce que beaucoup de gens ont dit a ma place!!! Les commentaires d’Aline et Nekkro ont le plus attirés mon attention!!! C’est vrai quoi Nekkro parle de ce qui n’est jamais cité: la bande-son et Aline à raison: arrètons de chercher le mal, cherchons plutôt le bien. Ca vous plairai vous si vous faites un film et que vous en chiez pendant 5 longues années!? Hien???NON c’est bien la réponse apropriée « non » voilà, « non » voilà ce que vous répondriez. Et puis c’est vrai que les larmes montent à certains moment du flim. Ciao!!!!

  • par william lechner
    Posté jeudi 8 juillet 2010 18 h 05 min 0Likes

    Et puis il faut avouher que Dreamworks a du courage!!Il prends des risques!!!

  • par tyrionas
    Posté samedi 1 janvier 2011 3 h 00 min 0Likes

    je dois avouer que je suis tout a fait d’accord, il y’a eut un travail graphique époustouflant au niveau des textures pour commencer, en effet on voit que les écaille du furie nocturne, par exemple sont bien placées, et très bien dimensionnées par rapport a sa musculature et ses mouvements, ensuite les fourrures/poils/cheveux/barbes, sont superbes sur les vikings, ca bouge bien avec le vent et les mouvements, sinon je pourrais déblatérer encore sur dix lignes sur la qualité graphique. mais ce n’est pas tout: l’animation est superbe, en particulier sur les scènes de vol ou la dynamique du vol du dragon est proche de la perfection, étant étudiant en &aéronautique, j’ai étudié le vol pour les avions bien sur mais aussi pour des animaux, et je trouve que krokmou est très bien proportionné, son anatomie est particulièrement adaptée au vol de vitesse.
    un petit passage aussi que j’ai beaucoup aimé est celui ou Harold fabrique le bout de la queue du dragon dans la forge car ce passage est très réaliste et montre des techniques de forge et d’artisanat très intéressantes, pareil pour quand il fait la selle, les objets créés ressemble a des choses que l’on aurait pu fabriquer en vrai.
    Tout cela montre que dreamworks on fait un travail fabuleux, très réaliste et plausible dans la technique ce qui n’est pas toujours le cas de Pixar et je n’ai d’ailleurs aucun apriori sur les deux studios.

    je prend a chaque fois le furie des vents comme exemple car c’est le plus aboutit et c’est sur que certains autres dragons sont plus grotesques et ne voleraient pas forcément mais bon il faut un peu de magie et d’humour aussi, car certains comme le tout petit avec les gros yeux sont vraiment délirants.

    après concernant le scénario tout a été dit par sweety-chan, c’était très bien exprimé d’ailleurs.

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