678Vues 0commentaires
Critique de The Fountain par un lecteur de CloneWeb
Steven, un habitué de CloneWeb, s’est rendu au Festival de Deauville et a eu le privilège de voir avant tout le monde The Fountain. Voici sa critique et les photos qu’il a prises sur les planches du Festival. Un immense merci à lui pour cette exclu, en attendant The Foutain dans les salles
Critique de The Fountain
« Jeudi 7 septembre 2006, au festival de Deauville. Ca doit faire quoi, un peu plus de 5 ans qu’on attend de revoir du Darren Aronofsky. Inutile donc de dire que la barre des espérances est très haute, surtout après s’être quitté sur un » Requiem for a Dream » devenu culte pour nous (cinéphiles ou pas).
Alors ça donne quoi ce » The Fountain » ?
Ben après 1h36 de film, y’a qu’un mot à dire : wawou ! On a beau se préparer à un chef d’œuvre, je suis persuadé que les 9/10 de la salle ne s’attendaient pas à voir ça ! D’une part on pourra saluer la qualité incroyable des effets visuels pour un film indépendant (30 millions de dollars de budget, Darren Aronofsky ne se prive d’ailleurs pas de rappeler qu’aujourd’hui la moyenne des budgets des films hollywoodiens avoisine les 60 millions de billets verts). Mais plus que la beauté visuelle, plus que la superbe performance des acteurs et surtout du duo Jackman/Weisz (mention spéciale à Hugh Jackman, rien à voir avec Wolverine), plus qu’une bande originale magnifique (toujours signée Clint Mansell), il se doit d’apprécier le talent de conteur d’Aronofsky qui, comme personne avant lui, a su donner une complexité à une histoire en réalité très simple.
Un film qui au premier abord traite de l’immortalité à travers la quête de la fontaine de jouvence, mais qui est sujet à de nombreux écueils d’interprétation si l’on prend tout au premier degré… attention donc, l’histoire du film est ultra simple à condition de ne pas chercher compliqué (le secret réside dans le livre nous dit Aronofsky en guise d’explication). Un film à voir deux fois donc, à moins de tout comprendre du premier coup (et donc d’être attentif).
Voilà, alors on aime ou on déteste, mais une chose est sûre, on a encore jamais vu ça auparavant. Si vous accrochez aux 10 premières minutes du film, alors vous allez adorer la suite. Pour les autres, tant pis, faut avoir l’esprit moins étroit :)
Longue vie au cinéma indépendant ! »
Les photos de Deauville
Le Centre du Festival
La place Claude Lelouch
Sydney Pollack répond à la presse
Dédicade de Darren Aronofsky
Texte et photos : (c) Steven Lisz