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Critique : Crazy Rich Asians

Sorti cet été aux Etats Unis, la comédie romantique à succès Crazy Rich Asians débarque enfin en France, le film est dans les salles depuis ce mercredi 7 novembre.

Après quelques films de danse, un GI Joe, l’adaptation de Jem & les Hologrammes que personne n’a vu et la suite d’Insaisissables, Jon Chu s’attaque désormais à la romance, dans l’univers des grandes fortunes de Singapour.

 

LA CRITIQUE

Crazy Rich Asians a remporté au moment où ces lignes sont écrites la bagatelle de 235 millions de dollars de recette au box office mondial dont 173 millions au box office. Un score dingue pour un film dont le budget est 30 millions. C’est le plus gros succès connu pour une comédie romantique depuis dix ans et la seconde plus grande réussite du réalisateur Jon Chu après son G.I Joe Conspiration (375 millions). La hype était totale aux USA lors de sa sortie en août dernier, suffisante en tout cas pour attiser notre curiosité maintenant que le film s’est trouvé une place dans les salles outre-Atlantique.

Pourtant, le pitch est tout simple : une jeune femme amoureuse accompagne son copain en Asie pour le mariage de son meilleur ami. Arrivée là-bas, elle va découvrir qu’il n’est pas celui qu’elle croit puisqu’il est en fait riche, très très riche. Elle va donc découvrir un univers très différent du sien, avec ses coutumes traditionnello-monétaires. Et chercher à y trouver sa place.

Difficile de ne pas accrocher dès les premières scènes. La réalisation de Jon Chu est dynamique et les images ensoleillées et les deux comédiens principaux Henry Golding et Constance Wu sont beaux et débordants de charisme. Ajoutez à cela quelques seconds rôles de talent comme Michelle Yeoh et la toujours impeccable Gemma Chan et le ton est donné. On se laisse donc emporter à la découverte d’un nouvel univers, celui des très grandes fortunes mais des grandes fortunes asiatiques. L’ensemble fonctionne d’autant plus que Jon Chu essaye, tant bien que mal de slalomer entre les clichés, pour nous montrer la communauté de très très riches Chinois installés à Singapour. On n’évite pas quelques personnages caricaturaux dont Ken Jeong qui vient faire uniquement ce qu’il sait faire – le pitre -mais ça passe.

Si toute la première partie nous faisait découvrir un univers en prenant son temps, la seconde vire à quelque chose de plus classique. Crazy Rich Asians devient pendant un temps un conte de fées modernes où le personnage de Constance Wu est une sorte de Cendrillon des années 2018. Et, de fait, on va basculer vers un récit plus convenu. Jusqu’à un final des plus classiques pour une comédie romantique, avec la bonne grosse dose de miel qui va bien. Mais comme je l’évoquais au début de cet article, les personnages sont adorables. Et de fait, c’est trop tard pour vouloir se plaindre. On s’est laissé embarquer.

Crazy Rich Asians révolutionne le genre par son casting majoritairement asiatique, le premier depuis Le Club de la Chance de Wayne Wang sorti en 1993. Pas par son histoire. Ca ne l’empêche pas d’être résolument sympathique.

Crazy Rich Asians, de Jon Chu – Sortie le 07 novembre 2018

 

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