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Critique : 6 Underground

La nouvelle squad de Michael Bay est humaine. Bye bye les robots, bonjour Ryan Reynolds, Mélanie Laurent, Adria Arjona, Corey Hawkins, Ben Hardy et Dave Franco. Bonjour aux Six Underground.

 

LA CRITIQUE

Deux ans après l’ultime volet de la saga Transformers où on le sentait au bout du rouleau, Michael Bay revient avec ce qui pourrait bien être le point de départ d’une nouvelle franchise : 6 Underground. Le film, qui a couté près de 150 millions, est l’un des plus chers financés par son distributeur, Netflix, qui a acquis le projet en mai 2018, quelques semaines avant le début du tournage. Le réalisateur de Bad Boys a-t-il retrouvé son mojo ? C’est bien possible.

6 Undeground raconte l’histoire d’une milliardaire incarné par Ryan Reynolds qui embauche une bande d’experts pour éliminer le dictateur d’un pays arabe fictif. Tous ont en commun d’avoir simulé leur mort et d’être désormais des fantômes à la solde de leur mécène et partenaire, sorte de superhéros sans pouvoir mais avec plein de moyens.

Le pitch s’arrête littéralement là tant 6 Underground, scénarisé par Rhett Reese et Paul Wernick (Life Origine Inconnue, GI Joe Conspiration), tient sur un timbre poste. Des gentils, des armes et des voitures et un méchant à dézinguer. Le reste est optionnel. Et si on apprécie un bon actionner bas du front de temps à autre, c’est quand même pas mal d’avoir quelque chose à raconter. Ce n’est pas le cas de Six Underground, qui rame. Après une scène d’ouverture impressionnante et en attendant un final satisfaisant, le film s’offre un énorme ventre mou servant à introduire les membres de la bande à Reynolds. Michael Bay tente bien la narration à tiroir et les séquences contiennent suffisamment de petits détails pour qu’on s’amuse mais est-ce vraiment suffisant ? Citons quand même Mélanie Laurent, dans ce qui est sans doute l’un de ses meilleurs rôles, tant l’actrice prend du plaisir à incarner son personnage.

Il faut dire que Bay ouvre son film sur une poursuite en voitures dans les rues et sur les toits de Florence d’une vingtaine de minutes. Le réalisateur y retrouve sa superbe, enchainant les explosions et les bagnoles qui volent en éclats, le tout sur fond de musique tapageuse, de couleurs exagérées et de personnages qui semblent tous aussi cinglés les uns que les autres. On est alors quelque part entre Bad Boys 2 et No Pain No Gain et personne ne s’en plaindra.Le réalisateur y fait littéralement voler l’art en éclat. Puis l’histoire change de ton pour virer à des choses plus classiques, surtout dans son dernier acte. Et là on peut commencer à râler tant un fossé sépare le premier acte des deux suivants.

Reste que la troisième partie est pleinement satisfaisante pour qui aime les longues fusillades saupoudrées d’une dose de n’importe quoi. On aurait néanmoins un film plus carré, qui ne donne pas l’impression de se chercher. On en revient à Netflix qui donne, une nouvelle fois, trop de libertés à des auteurs qui mériteraient d’être un peu plus accompagnés dans leurs démarches.

Sans être un immense Michael Bay (son meilleur film est bien toujours The Rock) et entre deux Netflix Originals plus sérieux, 6 Underground n’en est pas moins un gros saut de popcorn à déguster bruyamment, ce qui fait toujours du bien.

6 Underground, de Michael Bay – Disponible sur Netflix

 

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1 commentaire

  • par Broack dincht
    Posté mardi 17 décembre 2019 17 h 54 min 0Likes

    Moi j’ai pas pu. J’ai décroché avant la moitié du film tellement j’ai trouvé ça insupportable. C’est une avalanche de trucs presque incompréhensible, des flash-back insérés n’importe comment, des shaki cam constantes, un enchaînement de playlist encore plus foutraque que dans suicide squad, et évidemment les marques de fabrique de Michael bay qui pour moi ne passent vraiment plus, l’humour de beauf et les gros plans sur des cul (mais ça il fallait s’y attendre)
    Je n’ai rien contre le cinéma pop-corn mais là, non, le peu que j’ai passé dessus a été un très mauvais moment.

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