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NIFFF : les films du 4 juillet

Le NIFFF s’est terminé le 5 juillet. Voici donc les critiques des films vus l’avant-dernier jour dont le film de science-fiction Moon avec Sam Rockwell ou encore Fish Story du japonais Yoshihiro Nakamura.

Tears for sale, de Uros Stojanovic (Charleston et Vendetta en VF, sortie le 12 août)
Critique d’Alex
Très bonne surprise que ce film serbo-croate produit par Luc Besson. Après la première guerre mondiale, des villages serbes sont décimés d’hommes. 2 soeurs qui n’ont jamais connu la chaleur corporelle des hommes décident alors d’en ramener au village.
Véritable conte de fée pour adulte, qui présente cependant quelques défauts (des longueurs et vraiment trop de ralenti), on ne s’ennuie pas, et surtout, c’est très drôle (le film est complètement au second degré). Bourrer d’effets spéciaux, c’est visuellement très beau. Bonne surprise donc.

Critique de Basile
Une comédie serbe visuellement originale et assez drôle qui s’essouffle hélas durant le troisième acte. Les actrices sont excellentes mais le film n’a plus rien à dire durant ses 20 dernières minutes.

 

Fear me not, de Kristian Levring
Critique d’Alex
Thriller psychologique norvégien où un père de famille plutôt effacé décide de suivre un traitement sous antidépresseur. Il reprend alors contrôle de sa vie mais décide aussi de contrôler celle des autres.
C’est long, ennuyant, pas développé, la réalisation est mauvaise. Reste que les acteurs sont bons. Passez votre chemin.

 

Fish Story, de Yoshihiro Nakamura
Critique d’Alex
4 histoires à 4 époques différentes. Toutes celles-ci ont un lien entre elles et vont permettre de sauver le monde. Un film complétement atypique donc et quelque peu loufoque, et ici, tout est très bien écrit. Malgré quelques longueurs, Fish Story est une petite merveille. On appréciera les clins d’oeil à différents films cultes (Star Wars, Karaté Kid).
On peut parfois penser que le film se perd dans ses époques, mais les connections entre les histoires montrées à la fin du film nous font comprendre que tout a son importance.

Critique de Basile
Un film puzzle centrée autour d’une chanson de rock destinée à sauver le monde. Les multiples oeillades aux classiques Hollywoodien (Piège en Haute Mer, Armaggedon, Karate Kid… et même Star Wars) font rire et le scénario tient le coup jusqu’au bout avec une fin qui unit parfaitement les différents destins présentés en parallèle. Cependant, le film aurait gagné à sabrer une petite demi heure, heureusement que la fin récompense le spectateur.

 

Moon, de Duncan Jones (bande annonce)
Critique d’Alex
Mon coup de coeur de la compétition internationale. Sam Rockwell (la ligne verte) incarne un astronaute envoyé pour 3 ans sur la Lune. Il arrive à la fin de sa mission jusqu’à ce qu’il se retrouve nez-à-nez avec son clone.
C’est ici le premier film de Duncan Jones, fils de David Bowie, et c’est très réussi. La réalisation est impeccable, Rockwell est époustouflant, le scénario est jamais vu, mais surtout, gros point fort du film, on est ravi de voir que Duncan Jones utilise très peu les CGI pour laisser la place aux décors à l’ancienne et autres maquettes. Le tout accompagné de la musique, certes minimalistes, mais non moins magnifique, du maître Clint Mansell (the Fountain). Un véritable bijou.

Critique de Basile
Un bon petit film de SF qui emprunte à beaucoup de classiques du genre (2001, Alien, etc..). La performance de Sam Rockwell est digne de louange, la réalisation n’a rien à se reprocher et enfin les décors et maquettes sont superbes (ce qui est d’autant plus appréciable à l’ère du tout numérique). Jones a su s’entourer de gens talentueux et à apposer sa patte, on ne peut que souhaiter qu’il continue à faire de la SF de cette qualité.

 

Cyborg She , de Kwak Jae Yong (bande annonce)
Critique d’Alex
Terminator à la sauce japonaise, avec une jolie fille dans le rôle de Schwarzie? C’est ce que nous propose Cyborg She, comédie romantique de sciences-fiction. La première heure est prometteuse, c’est très rythmé, drôle et touchant, le scénario regorge de bonnes idées. Et au bout de cette heure, on sent la coupure et le scénario part dans tous les sens. dommage

 

The Story Of Ricky, de Ngai Kai Lam
Critique de Basile
Réputé dans certains cercles cinéphiles (enfin, ceux qui aiment la catégorie III), le film déploie un arsenal de gore inventif et très réussi des plus impressionnants. L’amateur éclairé se régale, mais il s’agit clairement d’un film à ne pas montrer à tout le monde.

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